Cela ne corrigea même pas le petit désobéissant ; car
quelques jours après, il toucha à la pendule et la
dérangea. Il s’amusa ensuite à tourner et retourner
tant de fois la clef dans la serrure, qu’il ne fut plus
possible d’ouvrir ni de fermer la porte.
Il voulut aussi toucher au chat ; mais le chat qui avait
d’excellentes griffes, lui en donna cinq à six coups et
lui fit perdre l’envie de le tourmenter.
Comme on ne pouvait rien mettre à l’abri de sa main,
son père avait expressément défendu qu’on le laissât
jamais venir dans son cabinet, dans la crainte qu’il ne
dérangeât quelque papier important.
Pierre Blanchard. 1817.
Les Jeunes Enfants.