Table des matières
1 Dispositif expérimental 3
1.1 Matériel utilisé - Montage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Comment fabriquer des gouttes rebondissantes ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.3 Premières observations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2 Etude statistique de la durée de vie des gouttes 4
2.1 Protocole expérimental . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.2 Résultats et interprétation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.2.1 Durée de vie en fonction de l’amplitude et de la fréquence à rayon …xé . . . . . . . . . . . . . 4
2.2.2 Durée de vie en fonction du rayon à fréquence et amplitude …xées . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.3 Explication des phénomènes observés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3 Interactions entre gouttes 7
3.1 Montage expérimental . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.2 Interactions à deux gouttes - Potentiel d’interaction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.2.1 Mode opératoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.2.2 Courbes de potentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.3 Phénomènes d’adhésion et de fusion des gouttes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.3.1 Temps d’adhésion entre deux gouttes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.3.2 Explications physiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.4 Interactions à trois gouttes ou plus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.4.1 Cristaux de gouttes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.4.2 Autoorganisation des gouttes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4 Discussion et perspectives 12
4.1 A propos de l’hypothèse de sphéricité et du rayon des gouttes... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
4.1.1 Discussion de l’hypothèse de sphéricité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
4.1.2 Contrôle du rayon des gouttes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
4.2 A propos de l’étude statistique de la durée de vie des gouttes... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
4.3 A propos de l’étude de l’interaction entre gouttes... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Introduction
Lorsqu’une goutte de pluie heurte la surface d’une ‡aque d’eau, elle perd sa structure et se fond dans le reste du
liquide. Ce phénomène familier, appelé coalescence, peut cependant être empêché sous certaines conditions et pour
certains types de ‡uides. La goutte conserve alors sa forme et son individualité. C’est en étudiant l’instabilité de
Faraday - ces ondes gravito-capillaires qui apparaissent à la surface d’un ‡uide vibré verticalement - qu’Yves Couder
et son équipe ont observé la non coalescence de gouttes, dans le cas de ‡uides visqueux. Ce qui était au départ
un phénomène parasite s’est cependant révélé être un sujet d’étude à part entière. La survie d’une goutte est due
au fait que les rebonds renouvellent périodiquement le …lm d’air qui sépare la goutte de la surface du liquide. En
outre, ces gouttes qui semblent "rebondir" à la surface d’un ‡uide possèdent des propriétés remarquables : elles sont
notamment capables d’interagir entre elles, ou encore de se mouvoir spontanément lorsque l’amplitude d’excitation
est proche du seuil d’instabilité de Faraday (les gouttes sont alors appelées "marcheurs").
Dans le cadre des mini-projets du premier semestre, nous avions étudié certaines caractéristiques des instabilités
de Faraday. Dans la continuité de cette première approche, notre projet de physique expérimentale du second
semestre porte sur l’étude de propriétés des gouttes rebondissantes dans leur état "stationnaire", c’est-à-dire dans
des conditions où les gouttes sont immobiles (par opposition aux marcheurs qui se déplacent à la surface du ‡uide).
Nous nous sommes dans un premier temps intéressés à la durée de vie des gouttes, ce qui nous a permis de dégager des
zones de durée de vie maximale a…n de mener la deuxième partie de notre travail. Celle-ci concerne les interactions
entre gouttes : elle s’attache à déterminer le "potentiel d’intertaction" entre deux gouttes, puis à étudier plus
qualitativement les con…gurations adoptées par trois gouttes ou plus. La dernière partie, porte un regard critique
sur les résultats obtenus, ainsi que sur les méthodes expérimentales utilisées.
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