Profession DIETETICIENNE - Centre Hospitalier de Crest

n° 53 juillet 2012
Centre Hospitalier - Rue Sainte Marie - 26400 CREST - http://www.ch-crest.fr/journal.htm 1
Récepon du Nouvel Hôpital
Le déroulement des opéraons préa-
lables à la récepon du Centre Hospitalier fait appa-
raître un retard de deux mois environ, imputable au
lot technique de chauage climasaon. Il en
résulte l’impossibilité de nous livrer l’Hôpital Neuf
dans le délai convenu de n juin 2012. La récepon
de l’opéraon est donc diérée et le déménage-
ment inialement prévu du 3 septembre au 6 sep-
tembre 2012 durant la semaine 35/2012 est repor-
té, an de parvenir à un fonconnement technique
opmal.
J’espère que ce décalage nous permera néan-
moins de parvenir dans ce nouveau délai à assurer
une réalisaon sasfaisante de parfait achèvement.
C’est pourquoi il est proposé que le déménage-
ment n’intervienne qu’après que les nouveaux élé-
ments d’organisaon auront été redénis en in-
terne. À cee n, les groupes de travail mis en place
pour accompagner l’opéraon se réuniront prochai-
nement pour reformuler les nouvelles modalités
praques du déménagement. Les professionnels
seront associés à la procédure proposée.
Ce contretemps entraîne des conséquences sur
nos organisaons, que nous prenons en compte en
informant les équipes. Lorsque les opéraons de
récepon seront assurées et que le nouveau calen-
drier aura été précisément déni, il sera largement
communiqué à l’ensemble du personnel médical,
soignant, technique et médicotechnique et adminis-
traf, ainsi qu’aux instances de l’établissement et
au public.
(Suite page 2)
LE MOT DU DIRECTEUR
Le méer de Diétécienne
existe depuis 1948. Quand j’ai com-
mencé en milieu hospitalier, ma
première paente n’a pas compris
le terme de « Diétécienne » et
m’a confondu avec l’esthécienne !
Cela arrive d’ailleurs encore surtout
auprès de nos anciens qui ne con-
naissent pas notre foncon! Bref
j’aime toujours à dire qu’à chacun
sa spécialité !
L’esthécienne
s’occupe de la
beauté exté-
rieure et la
diétécienne
de la beauté
intérieure !
Nous
pouvons inter-
venir à la fois
en cuisine cen-
trale pour l’élaboraon des menus
et surtout la validaon des décli-
naisons régime ! En sachant qu’au-
jourd’hui les responsables restau-
raon connaissent de mieux en
mieux cee pare de notre méer,
et arrivent très bien à établir les
grandes déclinaisons : diabéque,
hypocalorique, texture hachée,
mixée, Nous pouvons intervenir
aussi en service de soins dans le
cadre du suivi diétéque des pa-
ents et en consultaon externe.
Notre périmètre d’intervenon est
assez large !
Notre raison d’être à mon
sens aujourd’hui réside dans
l’adaptabilité de la prestaon res-
tauraon proposée en instuon.
Les plateaux repas servis ne con-
viennent qu’à très peu des paents
hospitalisés. En eet les apports
énergéques d’une journée ali-
mentaire (pet déjeuner, déjeuner
et dîner) con-
viennent à très
peu de nos
paents ! Si on
analyse en pro-
fondeur : un
paent hospi-
talisé a des
besoins éner-
géques aug-
mentés qui
s’accompa-
gnent souvent
d’une perte d’appét associé ou
pas à un moral en berne ! Le chal-
lenge de la prise en charge diété-
que est donc énorme !
Il existe une alternave aux
menus standardisés, le menu per-
sonnalisé ! En eet j’ai souvent
recours à cet oul qui permet de
tenir compte des goûts du paent,
de ses besoins et d’organiser la
journée alimentaire en foncon de
ses capacités de consommaon !
Évidemment ce travail ne peut se
(Suite page 3)
GROS PLAN :
Profession DIETETICIENNE
53
JUILLET
Édito p 1 et 2
Gros plan : Diététicienne p 1 et 3
Le projet de soins infirmiers p 3
La Compo des Trios ...de pôle p 4
Trombines au scope HAD... p 4
Transfusion en HAD p 4
Info : Jour de carence p 4
Plan Canicule 2012 p 5
BEGES !? p 5
Précautions vacances p 5
Quizz H9 p 6
Concours à idées p 6
Attention médoc ! p 6
Attention, Ma Doc ! p 7
Sauver sa peau ! p 7
Les EHPAD : présent et projets p 8 et 9
La recette du Chef p 9
Colloque en octobre p 9
Les Carnets d'Annick p 9
S O M M A I R E
n° 53 juillet 2012 2
Le Projet Médical de Territoire,
socle de la future communauté
hospitalière de territoire
1. Les diérentes pares à la future
communauté hospitalière de territoire
(centres hospitaliers de Valence, Romans
-St Vallier, Crest, Die, St Marcellin, Tour-
non), parcipent à des travaux croisés,
en vue de la nalisaon du Projet Médi-
cal de Territoire qui doit servir de base à
la CHT en devenir. À cee n, l’ensemble
des praciens a été consulté et les con-
tribuons de l’établissement sont inté-
grées dans le document de travail en
cours, de même que l’accord-cadre con-
clu entre le centre hospitalier de Crest et
le centre hospitalier de Valence.
Son élaboraon résulte des acons
convergentes des centres hospitaliers de
Crest, Drôme-Nord, St-Marcellin et Va-
lence, encouragées par l’ARS Rhône-
Alpes au travers une lere de mission
adressée le 27 janvier 2011 invitant "Le
Centre Hospitalier de Valence, établisse-
ment de référence au sein du territoire,
d’impulser la mise en œuvre de la Com-
munauté Hospitalière de Territoire et de
permere :
Une graduaon des soins, intégrant
des lières idenés, avec une prise en
charge allant des soins les plus tech-
niques au retour à domicile, dont HAD
La mise en place d’une lière AVC,
intégrant la télémédecine
Une transversalité des prises en
charge avec :
Organisaon commune sur l’or-
ganisaon de la permanence des soins
hospitalière,
Structuraon des plateaux médi-
co - techniques (bloc, imagerie, biologie),
Mise en commun des moyens
logisques lorsque cela est possible,
Mise en œuvre commune de la
geson prévisionnelle des emplois et des
compétences, compte-tenu des départs
de compétences massives des établisse-
ments dans les cinq ans,
Animaon d’une lière géria-
trique de référence avec les partenaires
du grand valennois engagés dans la
prise en charge des personnes âgées,
Une mutualisaon de compé-
tences et/ou de prestaons logisques :
biomédical, SIH, stérilisaon, sécurité
incendie, qualité, maintenance tech-
nique, formaon connue… »
Et reprise par lere du Directeur Gé-
néral de l’ARS du 30 mars 2011 aux
centres hospitaliers de Valence, HDN,
Crest, Die, Saint Marcellin, Tournon.
2. Bien avant la démarche de prégu-
raon de la CHT, les hôpitaux publics du
bassin de santé avaient déjà instauré des
coopéraons. À tre d’exemple, depuis
plusieurs années :
Acvités de chirurgie ambulatoire
sur le site de Crest par les équipes chi-
rurgicales de Valence et de Crest, Fédé-
raon Médicale Inter Hospitalière
FMIH entre l’unité de surveillance
connue des Hôpitaux Drome Nord et la
Réanimaon du Centre Hospitalier de
Valence (fédéraon médicale interhospi-
talière)
Prise en charge des urgences sous
forme d’une FMIH entre Crest, Die et
Valence, d’un GCS entre Hôpitaux Drôme
Nord et St-Marcellin
Stérilisaon centralisée des équipe-
ments des CH de Crest, Drôme-Nord et
St-Marcellin par les pharmaciens du CH
de Valence
Consultaons avancées auprès des
établissements du territoire par des pra-
ciens des CH de Valence et Drôme-
Nord
Télémédecine entre les centres
hospitaliers de Valence, Crest, Die.
3. Le principal résultat aendu de la
démarche engagée est de :
Proposer une approche globale de
santé publique (et pas seulement hospi-
talière) : d’où l’importance de la prise en
charge et de l’éducaon en amont en
lien avec la médecine de ville et les
centres de santé (prévenon, accès aux
soins) et en aval (soins de suite) ;
Pérenniser une ore de soins de
proximité, adaptée aux besoins et de
qualité, en organisant au mieux les
moyens entre les établissements en ma-
ère de démographie médicale (temps
partagés, mises à disposion, ouverture
de ses services et plateaux techniques
pour favoriser l’aracvité des postes
proposés) ;
Proposer une ore de soins coor-
donnée permeant de réparr au mieux
les compétences et de dégager des res-
sources pour les besoins émergents ou
peu exprimés ;
Prendre en compte les orientaons
naonales inscrites dans la loi de santé
publique et les plans naonaux de santé
publique, ainsi que le contexte écono-
mique et nancier contraint.
4. Les établissements concernés ont
fait le choix d’engager leur démarche de
coopéraon par la rédacon d’un projet
médical de territoire portant sur l’en-
semble des lières de prise en charge. La
volonté des établissements était d’étu-
dier d’emblée l’ensemble des disciplines
an de permere une rencontre, une
reconnaissance des acvités eectuées
de part et d’autre, puis de susciter une
réexion de tous les praciens. Le projet
médical a pour ambion de garanr la
connuité de la qualité et de la sécurité
des soins au sein d’un établissement de
santé.
Un projet médical commun a un
double objecf : appréhender les problé-
maques de santé publique pour amé-
liorer l’état de santé de la populaon et
viser l’excellence médicale pour les pa-
ents et les professionnels en termes de
visibilité et d’aracvité au sein d’un
territoire.
Ceci a nécessité que chaque spéciali-
hospitalière mène une réexion stra-
tégique pour préciser son intégraon au
sein du territoire. Tel est le sens de la
démarche entreprise.
Jean-Marc DAUBOS
Directeur
LE MOT DU DIREC-
TEUR
(suite de la page 1)
Le départ de Mme Chrisane Couturier
Après presque deux années passés au centre hospitalier
de Crest, Madame Chrisane Couturier, directrice adjointe
chargée du le Logisque a obtenu une mutaon auprès
d’un établissement de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Elle laissera le souvenir d’un gesonnaire acf et déterminé.
L’Écho de la Tour lui souhaite la meilleure réalisaon dans
ses nouvelles foncons.
Le CH de Crest n'est pas peu er d'avoir été choisi n juin
par le CCAS de la Mairie de Crest pour la fourniture de repas
à emporter. Une producon d'environ 30 repas par jour que
réalisent déjà depuis le 1er juillet, nos cuisi-
niers.
Nos félicitaons au chef de restauraon, M.
Dominique BONELLI, au responsable Qualité et
aux Services Économiques.
n° 53 juillet 2012
faire sans le concours du service restau-
raon et des aides soignantes en ser-
vices de soins. Les uns préparent les pla-
teaux adaptés et les autres organisent la
distribuon toujours en lien avec les re-
commandaons de la diétécienne sous
couvert d’une prescripon médicale,
datée, signée, idenée et correctement
renseignée évidemment ! Malheureuse-
ment cet oul ne peut être proposé à
tous les paents ! Il est souvent indiqué
dans des situaons poly-pathologiques
nécessitant la combinaison de régimes et
textures adaptés ! Ces pourquoi il est
important de dépister les troubles nutri-
onnels dès l’entrée du paent ! Enn je
rappel qu’un paent obèse peut être
dénutris et que le recours au régime hy-
pocalorique à moins de 1.500 Kcal chez
des paents de plus de 100 Kg est une
hérésie ! De la même manière un régime
sans sel strict chez une personne âgée de
plus de 70 ans hospitalisée augmente le
risque de dénutrions par perte d’appé-
tence !
Notre acon diétéque n’aura de
sens que si le paent est placé au centre
de sa prise en charge par l’évaluaon de
ses besoins, mais aussi et surtout de sa
movaon, et de ses capacités aux chan-
gements.
Sandra DAUDEL
Diétécienne
Profession DIETETICIENNE
Suite de la page 1)
L’élaboraon d’un projet d’établisse-
ment est une obligaon pour les établis-
sements de santé inscrite dans le Code
de la sante publique. Le projet de soins
est l’un des éléments constufs du pro-
jet d’établissement au même tre que le
projet médical et le projet social.
Le projet de soins inrmiers, de réé-
ducaon et médico-techniques est un
oul de formalisaon des orientaons et
objecfs de soins sur lesquels porteront
les acons de praque clinique, d’organi-
saon, de formaon et de recherche. Il
donne du sens à l’acon collecve, il
indique et dénit la méthode managé-
riale des équipes de soins.
Le précédent projet de soins inr-
miers de rééducaon médico-techniques
du Centre Hospitalier de Crest avait été
élaboré en 2006 au terme d’une dé-
marche parcipave validée par la Com-
mission des Soins Inrmiers de Rééduca-
on Médico-Techniques (CSIRMT)
Il s’était appuyé sur des orientaons
médicales clariées et sur des noons
devenues prépondérantes telles que :
la qualité
la sécurité
l’évaluaon des praques
professionnelles
la place de l’usager et de sa
famille
la noon de réseaux et des
lières entre les structures de
soins privées et publiques.
Les valeurs fondamentales
armées :
le respect et la prise en compte de
la dignité de l’être humain.
la tolérance
le respect de la laïcité
la responsabilité en tant que
membre d’une profession et d’une
équipe.
Le nouveau projet de soins inrmiers
de rééducaon médicaux-techniques est
en cours d’élaboraon. Il a été l’objet
d’une journée de travail des membres de
la CSIRMT le 27 avril dernier
Il a pour ambion de mobiliser et
fédérer les équipes en inscrivant leurs
acons dans la prise en charge globale
du paent.
Les membres de la commission des
soins inrmiers médico-techniques et de
rééducaon (CSIRMT) souhaitent,
dans son projet :
- répondre aux besoins des usa-
gers,
- améliorer les prestaons,
- responsabiliser les acteurs,
- adapter l’organisaon et les
condions de travail.
Le groupe souhaite réarmer les
valeurs d’écoute, respect, humani-
té, bienveillance, disponibilité, éga-
lité, présence, responsabilité, soli-
darité, partage, humilité, altruisme,
dignité, condenalité, adaptaon
comme étant fondamentales à la mise
en œuvre des soins
6 axes de travail ont été retenus :
le développement et l’améliorer les
praques professionnelles,
l’opmiser l’informaon et la com-
municaon du projet de soins du paent,
la promouvoir de la démarche qua-
lité,
la valorisaon la qualité de vie au
travail
les coopéraons intra et inter
hospitalières
la formaon connue et le déve-
loppement des compétences.
Ces axes seront déclinés de façon
opéraonnelle avec un échéancier pour
les cinq années à venir.
Construire ensemble, passer de
l’individuel au collecf… an que cha-
cun se sente impliqué dans cee dé-
marche de projet permera de donner
du sens à l’acon des professionnels, de
les rassemble autour de valeurs et d’ob-
jecfs partagés.
Jean Claude BRUGÈRE
DSIRMT
LE PROJET DE SOINS INFIRMIERS
n° 53 juillet 2012
Trombinoscope HAD
Catherine MONNET & Dominique
BARNERON
par la dacon de l'EDLT et par
l'équipe HAD*
Après avoir connu des préoccupa-
ons pour xer l’équipe médicale,
le service d’Hospitalisaon à Do-
micile s’est adjoint les nomina-
ons successives des Docteurs
Catherine MONNET et Dominique
BARNERON, respecvement
comme médecin coordonnateur
sur le 3e poste de l’équipe médi-
cale et pharmacien à temps par-
el.
Madame le Docteur Catherine MONNET pracien urgen-
ste, est mise à disposion par le centre hospitalier de Va-
lence à compter du 1er mars 2012. Elle est par ailleurs tulaire
de la CAMU – CApacité en Médecine d’Urgence (Lyon) et de la
Capacité de Médecine et Biologie du Sport (Saint-Eenne).
Dominique BARNERON Docteur en pharmacie assure la
PUI avec son confrère Claude NICOT. Elle possède un Diplôme
Inter Universitaire de soins support en oncologie (HEGP), un
Diplôme Universitaire de Pharmacie clinique oncologique
(Paris) et un DU d’orthopédie (Grenoble).
L’Écho de la Tour leur souhaite le meilleur accueil et une
agréable intégraon au centre hospitalier de Crest.
-=-=-=-=-=-=-=-
Voici Catherine MONNET, Médecin à l'HAD depuis le 1er
mars avec sa nouvelle mallee pour eectuer ses visites en
HAD. Cee mallee est un cadeau de l'équipe des urgences
de Valence elle a travaillé 20 ans… mais ne comptez pas
sur elle pour mere en avant ses compétences humaines et
professionnelles, elle est trop discrète pour cela...
Elle est également passionnée de marche et de course à
pied et les 50 Kms ne l'eraient pas. Nous lui réservons donc
en priorité les visites de nos paents en HAD lorsqu'il faut
terminer a pied , avec des dénivelés... elle prendra également
en charge l'organisaon des jeudis de l'HAD et elle vous pré-
pare un super programme de formaon pour la rentrée : in-
fecologie avec le Dr PONCEAU, nouveaux ancoagulants,
etc.
Bienvenue a toi Catou ..en HAD et au CH de Crest. Nous
espérons que tu t'y plairas…
Trios de pôles – formaon ESSOR
Après le Pôle domicile, l’ensemble
des trios de pôles court séjour est main-
tenant en place. Les désignaons sont
intervenues sur proposion des chefs de
pôles respecfs :
Court Séjour
Chef de Pôle : Mme le Dr Véronique DU-
CHATEL
Collaborateur soignant : Mme Corinne
DIDIER
Collaborateur administraf : Mme Joce-
lyne BOMPARD
EHPAD
Chef de Pôle : M. le Dr Henri PELLETIER
Collaborateur soignant : Mme Malika
SALHI
Collaborateur administraf Mme Lau-
rence BRIANÇON
HAD – Domicile
Chef de Pôle : Mme le Dr Florence TAR-
PIN-LYONNET
Collaborateur soignant Mme Marie-
Hélène FOUQUE
Collaborateur administraf Mme Rose-
lyne MONTEL.
Une formaon spécique in situ dé-
bute le 3 juillet et se déroulera par mo-
dules successifs, jusqu’à la n de l’année.
LE JOUR DE CARENCE
L’arcle 105 de la loi n°2011-1977 du
28 décembre 2011 de nances pour
2012 prévoit le non-versement aux
agents publics civils et militaires de la
rémunéraon, au tre du premier jour
de congé de maladie.
Désormais, le premier jour d’arrêt
maladie constue donc le délai de ca-
rence pendant lequel aucune rémunéra-
on n’est versée.
Les personnels concernés sont les
agents tulaires, stagiaires, contractuels
sur postes permanents, le personnel
médical (PH, PHC, PH Aaché).
Toutefois, le lai de carence ne
n’applique pas pour les accidents de
service, les accidents de travail ou de
maladie professionnelle, les congés
longue maladie ou congés de longue
durée, les congés de grave maladie pour
les contractuels, les congés de maternité
pathologique, paternité, adopon.
Le premier jour de carence s’applique
au premier jour de la maladie. La rému-
néraon s’entend comme comprenant
notamment :
Le traitement indiciaire, les émolu-
ments et indemnités (pour les médecins)
Les primes et indemnités (indemnités
qui suivent le sort du traitement)
La nouvelle bonicaon indiciaire si
l’agent la perçoit.
Le supplément familial de traitement
est maintenu pendant le jour de ca-
rence.
Cee disposion législave a pris
eet au 1er janvier 2012. Pour les agents
concernés, la régularisaon a été eec-
tuée sur la paye d’avril 2012.
TRANSFUSION EN
HAD
Après plusieurs mois, voire
plusieurs années de travail en
lien avec le CSTH (Comité de
Sécurité Transfusionnelle Hospi-
talière) et le service d’HAD, nous
avons pu mere en place depuis
début mai la transfusion à domi-
cile pour les paents suivis en
HAD, hors contexte d’urgence.
La formaon de l’équipe mé-
dicale a été assurée par Madame
le Docteur Brigie ARNUTI ; celle
de l’équipe paramédicale par les
inrmiers de l’hémovigilance,
Françoise et Brice.
Ces derniers ont également
parcipé aux premières transfu-
sions à domicile.
Remerciements parculiers à
Madame le Docteur Brigie AR-
NUTI et à son équipe pour leur
souen et leur accompagnement.
n° 53 juillet 2012
BILAN DES GAZ À
EFFET DE SERRE
Le bilan des émissions de
gaz à eet de serre (BEGES),
encore plus largement connu
sous le nom de bilan car-
bone, est devenu obligatoire
pour certaines acvités de-
puis la paruon du décret
d’applicaon du 13 juillet
2011. Il doit être réalisé tous
les 3 ans à parr de 2012.
Ce bilan liste et quane
les émissions annuelles des
principaux gaz à eet de
serre : il s’agit des émissions
directes (sources xes et
mobiles nécessaires à l’acvi-
té) et des émissions indi-
rectes
(producon et ulisaon
d’électricité, de vapeur, de
chaleur ou de froid) pro-
duites par une enté. D’une
manière oponnelle, il est
également recommandé
d’étendre le périmètre à une
3e catégorie qui inclut
d’autres émissions indirectes
comme les déplacements, les
intrants, le fret, ...
Le BEGES du centre hos-
pitalier de CREST devra être
réalisé avant la n de l’an-
née. Il aidera à mere en
évidence les diérentes
sources de dépendance au
carbone et encouragera à
engager des stratégies plus
ecientes d’aénuaon du
changement climaque, vi-
sant à moins émere
de gaz à eet de serre
polluants, donc de
mieux économiser les
énergies (et le budget)
nécessaires au bon
fonconnement de
l’établissement.
Vincent BERTEMES
Ingénieur Qualité
Gesonnaire des
Risques
5
VOYAGE, VOYAGE !
Les recommandaons sanitaires pour
les voyageurs 2012 ont été publiées dans
le Bullen épidémiologique hebdoma-
daire (BEH) n°20-21 du 29 mai 2012. Le
Cespharm met à votre disposion une
version actualisée de sa brochure
"Conseils aux voyageurs" à remere
aux personnes envisageant un séjour à
l’étranger. Les nouveautés par rapport
aux recommandaons 2011 concernent
principalement :
la chimio-prophylaxie anpalu-
dique : son tableau par pays a été actua-
lisé.
les mesures prévenves an-
vectorielles : le BEH intègre désormais
une liste des produits biocides insec-
cides pour l’imprégnaon des vête-
ments, ssus ou mousquaires ainsi
qu’une liste des mousquaires pré-
imprégnées d’inseccide. La liste des
produits biocides répulsifs corporels
recommandés par l’ANSM
(anciennement Afssaps) a été mise à
jour.
les précauons à prendre lors
d’un voyage en avion : les pares rela-
ves à la prévenon de la maladie
thrombo-embolique et aux contre-
indicaons au voyage aérien ont été
développées.
L’intégralité des "Recommandaons
sanitaires pour les voyageurs 2012" peut
être consultée sur le site de l’Instut de
veille sanitaire.
Par ailleurs, l’INPES adressera pro-
chainement la brochure "Chikungunya,
dengue, paludisme, West nile : comment
se protéger ?" à toutes les ocines des
régions Provence-Alpes-Côte d’Azur,
Languedoc-Roussillon, Corse et Rhône-
Alpes. Ce document met l’accent sur la
nécessité, pour les voyageurs de retour
d’un séjour en zone tropicale et présen-
tant des signes cliniques évocateurs de
dengue ou de chikungunya, de connuer
à se protéger des piqûres de mousques
pendant au moins 7 jours après le début
des symptômes. Ces mesures sont indis-
pensables pour limiter la diusion de la
maladie dans les départements du sud
de la France où Aedes albopictus vec-
teur potenel du chikungunya et de la
dengue – est implanté. Ce dépliant est
également disponible sur simple com-
mande auprès du Cespharm.
Commandez les documents mis à
votre disposion sur les conseils aux
voyageurs.
hp://www.sante.gouv.fr/recommandaons
-sanitaires-aux-voyageurs.html
Geneviève ETIENNE
Pharmacien gérant
PLAN CANICULE
2012
Cee année, la France
n’est pas épargnée par les
fortes chaleurs qui posent de
nombreux problèmes : sèche-
resse des cours d’eau, agricul-
ture, tourisme, santé, …
Aussi il existe depuis la
période esvale 2003, avec les
épisodes tragiques que l’on
connait, un plan canicule na-
onal déclenché annuellement
du 1er juin au 31 août. À cee
occasion, les établissements
de santé, dont le Centre Hos-
pitalier de CREST, sont tenus
de suivre des indicateurs et de
les transmere à l’ARS
(Agence Régionale de Santé)
dont ils dépendent, en cas de
demande.
De ce fait, les Urgences, le
Service Économique ainsi que
le Service Qualité & Geson
des Risques collaborent étroi-
tement an de suive ces indi-
cateurs et de mesurer au plus
tôt les eets de la canicule.
L’ensemble des services de
l’établissement, dont principa-
lement les EHPAD
(Établissement d’Héberge-
ment pour Personnes Âgées
Dépendantes) disposent de
conduites à tenir en cas de
fortes chaleur (plan bleu),
mais également de plaquees
d’informaon de l’INPES à
desnaon des résidents et
des paents (disponibles éga-
lement en version anglaise,
pour personnes ayant des
dicultés de lecture, mais
aussi en braille).
En règle générale, n’ou-
bliez pas de vous hydrater
régulièrement et de suivre les
consignes disponibles sur le
site internet de l’INPES, ou au
numéro vert 0800.06.66.66
(gratuit ; du lundi au vendre-
di / de 8h00 à 12h00). Protez
bien de vos vacances, sous le
soleil, … exactement !
Vincent BERTEMES
Ingénieur Qualité
1 / 10 100%

Profession DIETETICIENNE - Centre Hospitalier de Crest

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