Le Strapontin
du Service éducatif
3
e trimestre
L’édito
Pour clore cette belle saison 2009-2010, la Maison de la Culture vous convie à travers sa programmation du troisième
trimestre à trois grands rendez-vous :
un parcours chorégraphique d’exception : Le Sacre du Printemps (Marie CHOUINARD), Out of Context (Alain
PLATEL), Neige (Michèle Anne DE MEY) sur la musique de la 7e de Beethoven, sans oublier le Récital (Danse
Hip-Hop).
Des moments musicaux d’une très grande intensi à travers trois merveilleux concertos servis par trois solistes
renommés : Le Concerto pour violon de Beethoven avec Augustin DUMAY, le Concerto pour piano de
SCHUMANN avec Bruno L.GELBER, le Concerto pour clarinette de MOZART avec Pascal MORAGUES, tous les
trois accompagnés par l’Orchestre de Picardie.
Des rencontres de théâtre avec la création de Ciseaux, papier, caillou de Daniel KEENE / mise en scène de
Daniel JEANNETEAU et Marie-Christine SOMA, Oui dit le très jeune homme de Gertrude STEIN / mise en scène
de Ludovic LAGARDE ou Tristan et …de Matthieu BAUER.
En espérant que ce deuxième numéro du Strapontin, newsletter, vous donnera l’envie de venir partager à la
« Maison » ces grands moments, nous vous souhaitons une fin d’année scolaire très riche en émotions artistiques.
Les spectacles du 3e trimestre
Théâtre
musique
cinéma
danse
cirque
exposition
archives
Danse Le Sacre du Printemps
Prélude à l’après-midi d’un Faune collège, lycée
Chorégraphie : Marie CHOUINARD
19/04 à 20H30
grand théâtre 1H10
Aujourd’hui encore, le Sacre du Printemps, l’une des œuvres les plus importantes du XXe siècle, voire de
l’histoire de la musique, continue de passionner le monde de l’Art et ne cesse de résonner de par le monde.
« …J'ai mis au premier plan les bois, plus secs, plus nets, moins riches d'expressions faciles et, par cela même,
plus émouvants à mon gré. En somme, j'ai voulu exprimer la crainte panique de la nature pour la beauté qui
s’élève, une terreur sacrée devant le soleil de midi, une sorte de cri de Pan ; la matière musicale elle-même se -
gonfle, grandit, se répand. Chaque instrument est comme un bourgeon qui pousse sur l’écorce d’un arbre
séculaire ; il fait partie d'un formidable ensemble. Et tout l’orchestre, tout cet ensemble, doit avoir la signification
du printemps qui naît. » Igor STRAVINSKY
L’exigence de la perfection, la rigueur de l’écriture, l’inventivides lumières et des costumes qui caractérisent
le travail chorégraphique de la Canadienne Marie Chouinard, pour qui «toute forme est le déploiement dans
l’espace d’un élan vital particulier», ne pouvaient que révéler un autre pan de cette œuvre majeure. La partition
de Stravinsky à laquelle se sont confrontés tant d’artistes et non des moindres, est une véritable source
d’énergie et d’inspiration pour Marie Chouinard qui propose, à la fois en écho et en contrepoint de la musique,
une chorégraphie vigoureuse et exaltée où elle tente de faire s’exprimer la singularité de chaque danseur.
Autre œuvre majeure de l’histoire de la danse, Prélude à l’après-midi
d’un faune ouvrira la soirée. Debussy parvient à construire en moins de dix minutes un monde habité d’une
sensualité nouvelle et dont la mélodie hante et échappe sans cesse, comme un songe que l’on croit avoir rêvé.
Dossier pédagogique Site MCA Musique
Photo : Gabriela Brendenstein
musique classique ORCHESTRE DE PICARDIE collège, lycée
direction : EN SHAO
23/04 à 20h30
grand théâtre
violon soliste: Augustin Dumay
Wu Zuqiang , The Moon's Reflection on ErQuan - extraits
Ludwig van Beethoven, Concerto pour violon
Ralph Vaughan Williams, Symphonie n°5
Nationalité du chef invité par l’Orchestre de Picardie oblige, c’est par une chanson chinoise que débute
le concert. Une chanson devenue très populaire en Chine dans une orchestration pour corde de Wu
Zukiang, qui sera magistralement dirigée par En Shao. a Tianjin, en Chine, En Shao commence le
piano à quatre ans et le violon un an plus tard. Dès l’âge de dix-huit ans, il travaille comme
compositeur, pianiste et percussionniste. Parallèlement à une carrière brillante dans son pays, En Shao
se voit décerner plusieurs grandes bourses en Europe, et remporte de nombreux prix jusqu'à ce qu’il
dirige les orchestres les plus prestigieux au monde. Aujourd’hui, En Shao est chef principal de
l’Orchestre symphonique de la RTV de Slovénie, directeur musical et chef principal de l’Orchestre
chinois de Taipei et principal chef invité de l’Orchestre symphonique national de Chine. À ses côtés et
pour interpréter ensuite l’immense Concerto en majeur de Beethoven, Augustin Dumay, l’un des
violonistes les plus raffinés et intelligents d’aujourd’hui, nous fera l’honneur de sa visite. Pour conclure
une si belle soirée, seule une perle rare pouvait être de mise, la Symphonie 5 de Ralph Vaughan
Williams, véritable pastorale des grands espaces, à la fois vivifiante et chaleureuse. Une œuvre qui
figure parmi les plus représentatives de l’univers du maître britannique.
«Augustin Dumay, un nouvel enchanteur : précis, chatoyant et chantant. D'une remarquable
cohérence et de cette grande élégance, Augustin Dumay s'autorise des moments d'émotion d'une
exceptionnelle intériorité.» Xavier Flament - Le Soir
Orchestre de Picardie
Le Concerto pour violon en majeur de Beethoven est l’un des piliers, avec ceux de Mendelssohn,
Brahms et Tchaïkovski, des grands concertos pour violon du XIXe siècle. Il fut composé en novembre
et décembre 1806, en quelques semaines. Il appartient à une période créative très importante et très
féconde : c'est durant ces années que Beethoven composa la Symphonie Eroïca , le Triple Concerto, le
Quatrième Concerto pour piano, les Quatuors Rasumowsky, la Quatrième Symphonie, l'Ouverture
Coriolan…Le Concerto pour violon exprime le côté lyrique de la personnalité musicale de Beethoven.
"La mélodie se répand avec une sérénité divine... envahie de la pure harmonie de ré majeur" (Riezler)
Le dédicataire en est Franz Clement, directeur d'orchestre du Theater an der Wien et violoniste célèbre
à l'époque, qui avait commandé l'œuvre pour des concerts de Noël. La première a lieu le 23 décembre
1806 à ce même théâtre, sous l'archet du dédicataire. Il semble que l'achèvement de son écriture ait
précédé de peu le concert, obligeant le soliste à faire du déchiffrage en direct. Il joua d'ailleurs ce
concerto en deux parties séparées par d'autres pièces de son crû, ce qui n'était guère le meilleur
moyen pour que le public puisse apprécier le concerto ! La partition est publiée en août 1808, cette
fois-ci avec une dédicace à son ami, Stephan von Breuning.
C’est le violoniste Joseph Joachim qui redécouvrit l’œuvre en 1844 et la joua à Londres sous la
direction de Felix Mendelssohn-Bartholdy.
Les cadences les plus souvent jouées sont celles de Fritz Kreisler.
Il existe une transcription pour piano de ce concerto, datant de 1808 écrite par Beethoven et dédiée à
la femme de Stephan von Breuning.
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