e 3 trimestre L’édito Le Strapontin du Service éducatif Pour clore cette belle saison 2009-2010, la Maison de la Culture vous convie à travers sa programmation du troisième trimestre à trois grands rendez-vous : un parcours chorégraphique d’exception : Le Sacre du Printemps (Marie CHOUINARD), Out of Context (Alain PLATEL), Neige (Michèle Anne DE MEY) sur la musique de la 7e de Beethoven, sans oublier le Récital (Danse Hip-Hop). Des moments musicaux d’une très grande intensité à travers trois merveilleux concertos servis par trois solistes renommés : Le Concerto pour violon de Beethoven avec Augustin DUMAY, le Concerto pour piano de SCHUMANN avec Bruno L.GELBER, le Concerto pour clarinette de MOZART avec Pascal MORAGUES, tous les trois accompagnés par l’Orchestre de Picardie. Des rencontres de théâtre avec la création de Ciseaux, papier, caillou de Daniel KEENE / mise en scène de Daniel JEANNETEAU et Marie-Christine SOMA, Oui dit le très jeune homme de Gertrude STEIN / mise en scène de Ludovic LAGARDE ou Tristan et …de Matthieu BAUER. En espérant que ce deuxième numéro du Strapontin, newsletter, vous donnera l’envie de venir partager à la « Maison » ces grands moments, nous vous souhaitons une fin d’année scolaire très riche en émotions artistiques. Théâtre musique cinéma danse cirque exposition archives Les spectacles du 3e trimestre Danse Le Sacre du Printemps Prélude à l’après-midi d’un Faune collège, lycée Chorégraphie : Marie CHOUINARD 19/04 à 20H30 grand théâtre 1H10 Aujourd’hui encore, le Sacre du Printemps, l’une des œuvres les plus importantes du XXe siècle, voire de l’histoire de la musique, continue de passionner le monde de l’Art et ne cesse de résonner de par le monde. « …J'ai mis au premier plan les bois, plus secs, plus nets, moins riches d'expressions faciles et, par cela même, plus émouvants à mon gré. En somme, j'ai voulu exprimer la crainte panique de la nature pour la beauté qui s’élève, une terreur sacrée devant le soleil de midi, une sorte de cri de Pan ; la matière musicale elle-même se gonfle, grandit, se répand. Chaque instrument est comme un bourgeon qui pousse sur l’écorce d’un arbre séculaire ; il fait partie d'un formidable ensemble. Et tout l’orchestre, tout cet ensemble, doit avoir la signification du printemps qui naît. » Igor STRAVINSKY L’exigence de la perfection, la rigueur de l’écriture, l’inventivité des lumières et des costumes qui caractérisent le travail chorégraphique de la Canadienne Marie Chouinard, pour qui «toute forme est le déploiement dans l’espace d’un élan vital particulier», ne pouvaient que révéler un autre pan de cette œuvre majeure. La partition de Stravinsky à laquelle se sont confrontés tant d’artistes et non des moindres, est une véritable source d’énergie et d’inspiration pour Marie Chouinard qui propose, à la fois en écho et en contrepoint de la musique, une chorégraphie vigoureuse et exaltée où elle tente de faire s’exprimer la singularité de chaque danseur. Autre œuvre majeure de l’histoire de la danse, Prélude à l’après-midi d’un faune ouvrira la soirée. Debussy parvient à construire en moins de dix minutes un monde habité d’une sensualité nouvelle et dont la mélodie hante et échappe sans cesse, comme un songe que l’on croit avoir rêvé. Dossier pédagogique Site MCA Musique théâtre CISEAUX, PAPIER, CAILLOU collège, lycée de Daniel Keene mise en scène, scénographie et lumières: Daniel Jeanneteau et Marie-Christine Soma petit théâtre 20 et 22 /04 à 19h30 ; 21/04 à 20h30 1h30 « L'origine de la pièce est très simple ; elle m’a été inspirée par l'expression que j’ai vue sur le visage d'un homme. Cet homme, je l’avais croisé à plusieurs reprises. Ses deux petits enfants, un garçon et une fille, fréquentaient la même école que le plus jeune de mes fils. J'attendais devant la grille de l'école pour récupérer mon fils à la fin de la journée. Cet homme, appelons-le K., attendait lui aussi. Il avait dans les quarante-cinq ans et portait une salopette grise. Il boitait légèrement. Nous nous sommes salués d'un signe de tête. Quand ses deux petits enfants ont franchi la grille en courant, il s'est penché et a pris la petite fille dans ses bras. Son fils s'agrippait à sa jambe. Tous les deux parlaient en même temps, racontant leur jour d'école à leur père. Il y avait beaucoup d'autres parents qui se pressaient autour de la grille. Deux femmes non loin parlaient justement de K. Elles avaient appris qu'il avait perdu son travail récemment. Les enfants continuaient de franchir la grille, s'agglutinant autour des adultes, riant, criant, courant, heureux que leur jour d'école ait pris fin. Quelqu'un derrière moi a lancé le nom de K. Il s'est retourné et j'ai vu sur son visage une expression difficile à décrire. Son visage paraissait terriblement nu, terriblement ouvert ; rien n'y était dissimulé. Son expression était celle d’un homme à la fois innocent et vaincu, plein d'espoir et pourtant perdu. C'était l'expression d'un jeune garçon, mais pleine d'une espèce de lassitude et de résignation. Il se tenait là, au milieu d'un océan d'enfants, à côté des deux qu'il aimait, mais pour moi c'était comme si la plus infime rafale de vent pouvait l'emporter, qu'une averse suffirait à le dissoudre. Il avait l'air d'un homme aussi fragile que du papier. Son visage ensuite ne m'a plus quitté, pendant des semaines. J’ai même rêvé de lui. Dans mon rêve, il était seul, marchant quelque part, dans un lieu que je ne reconnaissais pas, vêtu de sa salopette grise, boitant légèrement. Je ne savais pas où il allait. Mais je me sentais obligé de le suivre. Mon plus vif désir quand j'ai commencé à écrire ciseaux, papier, caillou, c’était de créer un personnage dont on puisse dire que c'est « un homme bien », quelqu'un dont la famille comptait plus que tout, qui était fier de pouvoir prendre soin d'elle. Quand un tel homme perd son travail, il perd beaucoup plus que ça. Il perd le sens de ce qu’il vaut, il perd la réalité qui le définit. Il doit essayer de se recréer. Comment peut-il faire ça ? De quels outils dispose-t-il ? Il doit s'atteler à la tâche les mains vides. Il doit créer quelque chose à partir de rien, c'est du moins ce qu'il doit ressentir. Je voulais que le tailleur de pierre de ciseaux, papier, caillou ressemble à K., mais pas littéralement ; je voulais que le tailleur de pierre soit aussi nu et fragile, aussi innocent, aussi perdu. Je voulais créer quelque chose qui donne un sens à cette expression que j'avais vue si fugitivement sur le visage de K., une expression qui me semblait raconter l'histoire de sa vie. » D.KEENE « Si le seul outil dont vous disposez est un marteau, chaque problème ressemblera à un clou. » Mark TWAIN Accompagnements en classe et rencontres avec les comédiens possibles sur demande. Dossier de presse Le 21 avril, à l’issue de la représentation, Raymond GODEFROY animera un débat avec le public. musique classique ORCHESTRE DE PICARDIE direction : EN SHAO collège, lycée 23/04 à 20h30 grand théâtre violon soliste: Augustin Dumay Wu Zuqiang , The Moon's Reflection on ErQuan - extraits Ludwig van Beethoven, Concerto pour violon Ralph Vaughan Williams, Symphonie n°5 Photo : Gabriela Brendenstein Nationalité du chef invité par l’Orchestre de Picardie oblige, c’est par une chanson chinoise que débute le concert. Une chanson devenue très populaire en Chine dans une orchestration pour corde de Wu Zukiang, qui sera magistralement dirigée par En Shao. Né a Tianjin, en Chine, En Shao commence le piano à quatre ans et le violon un an plus tard. Dès l’âge de dix-huit ans, il travaille comme compositeur, pianiste et percussionniste. Parallèlement à une carrière brillante dans son pays, En Shao se voit décerner plusieurs grandes bourses en Europe, et remporte de nombreux prix jusqu'à ce qu’il dirige les orchestres les plus prestigieux au monde. Aujourd’hui, En Shao est chef principal de l’Orchestre symphonique de la RTV de Slovénie, directeur musical et chef principal de l’Orchestre chinois de Taipei et principal chef invité de l’Orchestre symphonique national de Chine. À ses côtés et pour interpréter ensuite l’immense Concerto en ré majeur de Beethoven, Augustin Dumay, l’un des violonistes les plus raffinés et intelligents d’aujourd’hui, nous fera l’honneur de sa visite. Pour conclure une si belle soirée, seule une perle rare pouvait être de mise, la Symphonie n°5 de Ralph Vaughan Williams, véritable pastorale des grands espaces, à la fois vivifiante et chaleureuse. Une œuvre qui figure parmi les plus représentatives de l’univers du maître britannique. «Augustin Dumay, un nouvel enchanteur : précis, chatoyant et chantant. D'une remarquable cohérence et de cette grande élégance, Augustin Dumay s'autorise des moments d'émotion d'une exceptionnelle intériorité.» Xavier Flament - Le Soir Orchestre de Picardie Le Concerto pour violon en ré majeur de Beethoven est l’un des piliers, avec ceux de Mendelssohn, Brahms et Tchaïkovski, des grands concertos pour violon du XIXe siècle. Il fut composé en novembre et décembre 1806, en quelques semaines. Il appartient à une période créative très importante et très féconde : c'est durant ces années que Beethoven composa la Symphonie Eroïca , le Triple Concerto, le Quatrième Concerto pour piano, les Quatuors Rasumowsky, la Quatrième Symphonie, l'Ouverture Coriolan…Le Concerto pour violon exprime le côté lyrique de la personnalité musicale de Beethoven. "La mélodie se répand avec une sérénité divine... envahie de la pure harmonie de ré majeur" (Riezler) Le dédicataire en est Franz Clement, directeur d'orchestre du Theater an der Wien et violoniste célèbre à l'époque, qui avait commandé l'œuvre pour des concerts de Noël. La première a lieu le 23 décembre 1806 à ce même théâtre, sous l'archet du dédicataire. Il semble que l'achèvement de son écriture ait précédé de peu le concert, obligeant le soliste à faire du déchiffrage en direct. Il joua d'ailleurs ce concerto en deux parties séparées par d'autres pièces de son crû, ce qui n'était guère le meilleur moyen pour que le public puisse apprécier le concerto ! La partition est publiée en août 1808, cette fois-ci avec une dédicace à son ami, Stephan von Breuning. C’est le violoniste Joseph Joachim qui redécouvrit l’œuvre en 1844 et la joua à Londres sous la direction de Felix Mendelssohn-Bartholdy. Les cadences les plus souvent jouées sont celles de Fritz Kreisler. Il existe une transcription pour piano de ce concerto, datant de 1808 écrite par Beethoven et dédiée à la femme de Stephan von Breuning. Danse RÉCITAL collège, lycée Direction artistique Mourad MERZOUKI 29/04 à 19H30 scolaires 29/04 à 14H30 30/04 à 14H30 grand théâtre 1H Photo :M.Cavalca La première étincelle. Celle qui ouvre les portes de l’imaginaire Et vous pousse à créer. Inventer un nouveau territoire. Un espace encore vierge où se croisent les sons, des gestes, des mouvements jusque-là séparés…» Un brin poète, Mourad Merzouki le chorégraphe de la compagnie Käfig, une institution désormais dans le monde de la danse contemporaine à tendance hip-hop, s'est lancé, avec Récital, le défi de confronter deux mondes en tout point opposés, la musique classique et la danse hiphop, les stridences d’un concerto et les élans guerriers des battles. Depuis 1996, Mourad Merzouki n’a eu de cesse de renouveler le langage hip-hop, en le provoquant, en le détournant de son sens premier afin de le porter sur scène, avec une grande diversité chorégraphique, scénographique et esthétique. Loin de tous les stéréotypes sociaux et sans renier ses origines, la compagnie a permis au hip-hop d’accéder à des publics d’origines aussi diverses que les danseurs eux-mêmes. Un travail de longue haleine qui permet au chorégraphe de revendiquer, à chaque pièce, la création d’un spectacle total, extirpant enfin le hip-hop d’une seule référence qui serait celle du social et de l’exclusion pour lui donner une véritable dimension artistique. Un esprit qui traverse toutes les créations de son répertoire, quand l’idée du partage n’est pas seulement l’apanage de politiciens en mal d’électorat mais devient une philosophie dansée. «Le groupe Käfig, propose un récital où les danseurs et le musicien Franck II Louise s’emparent des partitions classiques. Leur spectacle réglé comme du papier à musique, fait preuve à la fois d’une grande qualité technique et d’un sens certain de la composition. Hip-hop, acrobatie, danse contemporaine, Käfig ne craint pas les barrières.» Marie Christine Vernay – Libération Livret d’accompagnement jeune public Rencontre avec les artistes à l’issue de chaque représentation. site MCA Danse musique classique récital lyrique MARIE-NICOLE LEMIEUX germanistes, lycée option musique 04/05 20h30 grand théâtre accompagné au piano par: Daniel Blumenthal programme: Robert Schumann, Frauenliebe und leben Johannes Brahms, Lieder Richard Wagner, Wesendoncklieder Drôle, généreuse, passionnée, chaleureuse : pléthorique. Avec la voix la plus rare qui soit, contralto, la plus grave des tessitures de femme, mais sans rien de caverneux ou de charbonneux, une voix claire et homogène du grave à l’aigu, Marie-Nicole Lemieux est aussi une musicienne accomplie et une actrice impayable. Considérée aujourd’hui au Québec comme un «trésor national», elle est la première Canadienne, en 2000, à remporter le Premier Prix au Concours Musical International Reine Élisabeth de Belgique. Ce prix prestigieux l’a fait connaître du milieu international et lui a permis de se produire tant en récitals qu’en concerts. Invitée dans de nombreux pays d'Europe, en Amérique du Nord, elle a chanté dans des salles et des festivals de haute renommée, interprétant des rôles chez Berlioz, Debussy, Haendel, Honegger, Monteverdi, Mozart, Rossini, Verdi, Vivaldi et Wagner. Schuman, Brahms et Wagner sont au programme de cette fabuleuse soirée en compagnie de cette cantatrice qui a su garder la fraîcheur et l’enthousiasme de son enfance à Chicoutimi… Photo : Denis ROUVRE «La jeune canadienne a provoqué le délire par la beauté incomparable de sa voix, sa musicalité, sa noblesse et sa liberté incomparables.» La Libre Belgique «Elle fait admirer une ligne de chant pure, une tenue de souffle exceptionnelle, un art estimable de l'ornementation et, surtout, un engagement dramatique qui nous change des lectures un rien castrées ou trop neutres de maints contre-ténors à la mode.» Jean-Luc Marcia - La Croix. Dossier de presse musique fanfare KOCANI ORKESTAR, gypsy brass band collège, lycée 05/05 20h30 grand théâtre 1h30 Trompettes, tubas, clarinettes, saxos et percussions enflamment la scène et forment une puissante et guillerette fanfare, célébrant dans la joie et les effusions intempestives les grandeurs, misères et petits bonheurs de la vie ordinaire. Originaire de Macédoine, de Kocani exactement, cette bande de gais lurons s’est inventé un répertoire ludique et éclectique à la croisée des danses traditionnelles macédoniennes, des staccatos gitans, des rythmes bulgares et des influences turquo-orientales. Une fois lancés, et peut-être pour ne pas s’enfermer totalement dans le folklore bon teint qui plaît tant aux instituts culturels de par le monde, ces fous de la fanfare ont ouvert quelques portes sur la différence, convoquant à la fête ambiance latine, modernité pop et profondeur jazz. À l’image de leur musique, les gars du Kocani Orkestar aiment se mêler à leur public, entraînant dans leurs déambulations fanfaresques une humanité en mal d’aimer, de bouger et de se toucher, n’étant toutefois pas effrayée par le mal de mer. Embruns violents, sentiments désarmants, ce voyage balkanique et volcanique est une invitation à la démesure, aux passions franches et à l’évacuation sans concession des mauvaises et sombres humeurs de la routine routinière ! Une soirée qui, sans aucun doute, se poursuivra avec le public par la traditionnelle invitation du Kocani Orkestar à le suivre dans le hall pour prolonger la fête. «Folie, tsointsoins poisseux, solos déchirants, liberté : entre flamenco et free jazz, fanfares turques et lyrisme slave, cette musique tsigane de macédoine déroute et fascine.» Libération Dossier de presse Video : Crammed Series - Kocani Orkestar théâtre petit théâtre Oui dit le très jeune homme de Gertrude STEIN mise en scène : Ludovic LAGARDE 6 mai / 19h30 7 mai /20h30 collège, lycée 1h30 Du haut d’un petit village Savoyard où «la papesse de l’avant-garde» s’était réfugiée avec sa compagne Alice B. Toklas en 1939 pour y passer la guerre, la dame de lettres collectionneuse d’art contemporain, notamment Picasso et Matisse, regarde de son œil américain francophile les vicissitudes des «gens» face à l’irréalité de cette seconde secousse planétaire. Gertrude Stein avait déjà passé le premier opus guerrier qui secoua l’Europe sur les routes de l’est de la France, à bord d’un véhicule Ford siglé Croix-Rouge, à soigner les blessés de l’armée française. Oui dit le très jeune homme, et son personnage principal Ferdinand, établit avec humanisme et une grande sincérité la difficulté à vivre sous l’occupation. Le maquis ? La collaboration ? La résistance passive ? Ferdinand a 19 ans, il est à l’âge où sa carte de rationnement lui donne le droit d’avoir et des cigarettes et du chocolat. Mais que veut-il au juste ? Créé au Festival d’Avignon en 2004, ce spectacle mis en scène par Ludovic Lagarde, aujourd’hui Directeur du Centre Dramatique de Reims, est un bijou de précision et de justesse. Photo : Arnold JEROCKI «Ainsi s’écrit et se rejoue, devant nos yeux, le dilemme de l’Histoire que, sous son apparente légèreté, le travail commun d’Olivier Cadiot et Ludovic Lagarde et des comédiens mène remarquablement là où il doit aller : vers le questionnement nécessaire de la mémoire.» Brigitte Salino - Le Monde «Mine de rien, Gertrude Stein a composé la seule œuvre dramatique digne de ce nom sur l’occupation. Les interprètes avancent leurs pions respectifs sur un théâtre des idées propres à ces années noires. La représentation est porteuse d’une espèce de froide jubilation, celle de l’intelligence en marche au cours de stations répétitives, qui constituent un facteur supplémentaire d’humour.» Jean Pierre Léonardini - L’Humanité Accompagnements en classe et rencontres avec les comédiens possibles sur demande Le 6 Mai, à l’issue de la représentation, Raymond GODEFROY animera un débat avec le public. Danse OUT OF CONTEXT Concept et mise en scène : Alain PLATEL lycée 10/05 à 20H30 11/05 19H30 grand théâtre Photo : Rosalba Nouvelle création du maître de la danse belge, Alain Platel, Out of Context envisage la scène comme un lieu d’urgence pour les corps en extase ! Depuis quelques années et plusieurs créations, Alain Platel file une même thématique : «le corps dans un état d’hystérie». L’hystérie vue non pas comme une pathologie, mais comme l’expression d’une hypersensibilité face à la «grande» vie. Là où les mots manquent pour exprimer un monde affectif intérieur, le corps prend le relais. Ainsi depuis vsprs, présenté en 2007 à la Maison de la Culture d'Amiens, Alain Platel développe avec ses danseurs un langage corporel basé sur ce constat. La danse a probablement eu cette fonction depuis tout temps : la volonté de traduire physiquement des sentiments trop forts. Dans certains cas - on pense à la danse qui recherche et provoque la transe -, le lien avec le corps poussé à l’état d'hystérie est même très direct. C'est pourquoi, depuis quelques années, le chorégraphe collabore avec des virtuoses du mouvement, car d'une étrange manière, ils sont capables de traduire physiquement cet état d'extrême sensibilité, transformant la scène en lieu d'urgence et portant le(s) corps vers l'extase. «La peur ou la gêne qu’éprouve une personne voyant un corps dans cet état est souvent grande. Je pense toutefois qu’il est bon de le regarder, de pouvoir le voir de plus près. Cela nous aide à comprendre que ce genre de comportement, ainsi que d’autres formes de comportement étrange, extrême et provoquant, font partie de notre condition humaine.» Alain Platel site MCA Danse Le 11 mai, à l’issue du spectacle, Raymond GODEFROY animera un débat avec le public. musique classique ORCHESTRE DE PICARDIE direction : YOAV TALMI collège, lycée 18/05 à 20h30 grand théâtre piano soliste: Bruno Leonardo Gelber programme: Robert Schumann / Yoav Talmi Kinderszenen Robert Schumann, Concerto pour piano en la mineur op.54 Wolfgang Amadeus Mozart, Symphonie n°40 K550 en sol mineur Au mois de mai, il plaît à l’Orchestre de Picardie de se consacrer à un programme largement schumannien afin de célébrer le bicentenaire de la naissance du compositeur. Le chef invité pour l’occasion, Yoav Talmi, célèbre et reconnu des deux côtés de l’Océan Atlantique, actuellement directeur artistique et Chef d’orchestre du Québec Symphony Orchestra et premier chef invité de l’Orchestre de Chambre d’Israël à Tel-Aviv, dévoilera sa vision toute personnelle et sa propre version orchestrale des Scènes d’Enfants. De son côté, le légendaire pianiste argentin, Bruno Leonardo Gelber, dont le public amiénois a déjà pu apprécier la fougue, le feu et l’élégance, fêtera son retour en France et ses retrouvailles avec l’Orchestre de Picardie, en interprétant le sublime concerto en la mineur, le plus beau peut-être de tous les concertos romantiques pour piano… Ultime hommage s’il en est, l’Orchestre de Picardie, Sous la direction de Yoav Talmi, interprétera la tendre et tragique «Quarantième» de Wolfgang Amadeus Mozart, une des plus extraordinaires symphonies jamais écrites, vénérée par les plus grands musiciens romantiques, Schumann en tête ! Photo : Gabriela Brendenstein «Bruno Leonardo Gelber est de ces artistes qui nous apprennent toujours sur les œuvres que nous pensions le mieux connaître et dont l’avenir, nous le savons, est encore riche d’enseignements.» Clarendon - Le Figaro «Musicien dans l’âme, Bruno Leonardo Gelber a la capacité d’hypnotiser par son engagement incendiaire comme s’il mettait, à chaque concert, sa vie en jeu.» Michel Le Naour – Cadences Présentation de l’œuvre En 1841 « Schumann commence pour Clara une Fantaisie en la mineur pour piano et orchestre. Conçue comme achevée, cette œuvre sera cependant complétée en 1845 par un Intermezzo et Finale et deviendra le Concerto pour piano et orchestre opus 54, l'un des chefs-d’œuvre de Schumann. Composition tout intérieure, aussi éloignée du dramatisme des concertos beethoveniens que de la pure virtuosité recherche à l'époque, l'opus 54 est, selon la propre expression de Schumann, "quelque chose entre le concerto, la symphonie et la grande sonate". Le piano ne s'oppose pas à la masse orchestrale mais s'y intègre, il dialogue avec chaque groupe d'instruments, et l'orchestration, à la transparence de musique de chambre, est exclusive de toute volonté dominatrice du soliste. Le premier mouvement (la fantaisie originelle) est de forme cyclique ; c'est un Allegro Affetuoso, dominé par un thème, l'un des plus beaux de Schumann, que le piano expose après quelques brillantes mesures d'introduction.. Ensemble de lignes de forces concentrées et dirigées, le thème principal constitue à lui seul un microcosme musical achevé. Il s'élève vers son point culminant ou il effleure la tonalité de ré mineur, puis se résout peu à peu en une chute lente qui mène à sa conclusion cette courbe parfaite. Puis Schumann enrichit ce thème de deux motifs secondaires, le fait éclater pour donner vie au mouvement entier ; il en transforme les éléments, passe du la mineur au la majeur au centre du développement (un des plus beaux moments du Concerto) ; enfin dans une vaste Cadenza, traditionnelle démonstrations de virtuosité, où s’opposent, en une lutte ultime, les voix de son "moi" partagé. C'est sur un irrésistible tourbillon sonore, transformation rythmique du thème, que se conclue ce premier mouvement. L'Intermezzo et le finale, composés en 1845 sont en parfaite harmonie avec lui. L'Intermezzo est un dialogue intime entre le piano et l'orchestre ; l'écriture en est délicate, raffinée, l'alliance des cordes et des instruments à vents est sublimement dosée ; le solo de violoncelle qui chante dans la partie centrale du mouvement accentue son style de musique de chambre. Aux dernières mesures, les bois préparent thématiquement le Finale qui s'enchaîne sans interruption. Son thème éclate au piano, rayonnant de joie et de lumière. Il est issu du motif central du premier mouvement ; ainsi, Schumann, à quatre ans d'intervalle, assure à l'œuvre entière son unité, et le Finale s'y inscrit comme une nécessaire conclusion. » ANDRE BOUCOURECHLIEV, Schumann, Seuil. 1956 théâtre musical TRISTAN et …. lycée libre adaptation d’après le livret de Richard WAGNER mise en scène : Mathieu BAUER petit théâtre 25 mai / 19h30 26 mai /20h30 2h Tristan boit ce qu'il pense être du poison et tend la coupe à Isolde : se croyant au royaume des morts, ils s'avouent leur amour au moment où le bateau accoste. Ils devaient êtres unis dans la mort, les voici unis dans l’amour. La passion majuscule de Tristan pour Isolde devient pourtant alors une tragédie… Histoire moyenâgeuse de guerre, de magie et de fidélité ou Opéra de Wagner, sommet du théâtre lyrique occidental : ce mythe de l’amour s’est renouvelé de manière incessante depuis son éclosion. C’est au tour de Mathieu Bauer, metteur en scène de théâtre musical, musicien et fondateur de la compagnie Sentimental Bourreau, de donner sa version XXIème siècle, avec comédiens et musiciens. Côté musique, banjo, marimba, trompette, contrebasse, piano… c’est peu dire que cette adaptation est originale. D’autant que le texte est écrit par Lancelot Hamelin, un jeune auteur lyonnais à la plume lyrique et inextinguible. «Il y a des musiques et des airs que l’on rencontre à un moment donné de son parcours, et qui ensuite nous accompagnent pour la vie. Tristan et Isolde en fait partie», dit Mathieu Bauer. Raconté comme dans un songe, par bribes, par un Tristan plongé dans les mouvements de sa propre histoire, ce Tristan et… avivera certainement quelques échos intemporels de nos amours et de nos obsessions. Ce qui nous unit et ce qui nous sépare. «Sentimental Bourreau» : On ne saurait mieux se présenter quand on est une compagnie théâtrale, pas ennemie du sentiment – ou tout du moins du papier de soie qui l’enveloppe comme un bonbon – et qu’on chérit la hache qui tranche les nerfs à vif, qu’on aime torturer les histoires pour leur faire rendre gorge et tripes et qu’on cultive l’humour comme une fleur carnivore.» Laurence Liban - L’Express Accompagnements en classe et rencontres avec les comédiens possibles sur demande Danse NEIGE Chorégraphie : Michèle Anne de Mey collège, lycée 1er/06 à 20H30 grand théâtre Photo : Rosalba Grêle, tempête, pluie… Neige ! La nouvelle création en noir et blanc de la chorégraphe belge Michèle Anne De Mey plonge au cœur des éléments naturels et confronte le corps des danseurs à leurs surgissements, intempérance et impétuosité. Une parabole questionnant la place de l’homme dans l’univers révélant sa singularité autant que sa naturalité. Se déploie alors une ode à la nature et à sa luxuriance échevelée, une fresque panthéiste pleine de bruit et de fureur, parsemée ici et là de salvatrices éclaircies. Michèle Anne De Mey a rêvé d’un conte, enchanteur et terrifiant, à l’image de la légendaire partition qu’elle s’est choisie pour cette aventure risquée en terres insolites : la Septième Symphonie de Ludwig van Beethoven. Une partition structurée en quatre mouvements, comme autant de saisons… Privilège des artistes éclairés, Michèle Anne De Mey choisit l’artifice dans toute son imagerie et sa féerie pour explorer les rets sombres et parfois terrifiants de la nature sauvage. L’arme ultime et géniale de l’homme face à la grande inconnue, mère aimante et nourricière, infanticide et violente, quand la colère lui monte ! Dans cette vaste tourmente, la chorégraphe tellurique précipite les corps dans un ballet vibrionnant aux assemblages multiples. Une célébration païenne pour le salut de l’art et des hommes qui en ont bien besoin ! Une déferlante onirique en bordure des abysses du rêve. «Blonde, pâle, *…+ Anne Michèle De Mey aime à laisser rire le soleil dans les jupes évasées qui tourbillonnent autour d’elle quand elle danse. Elle a des grâces de collégienne, des joies rustiques qui semblent lui faire envisager le monde avec une santé que n’effleure la mélancolie qu’avec légèreté.» Raphaël de Gubernatis - Le Nouvel Observateur site MCA Neige musique classique ORCHESTRE DE PICARDIE direction : ARIE VAN BEEK collège, lycée 18 juin à 20h30 grand théâtre direction: Arie van Beek choeur: Chœur régional de Picardie direction: Bernard Spizzi basse: Mickaël Guedj clarinette: Pascal Moraguès programme: Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour clarinette en la majeur K.622 / Ave verum corpus / Thamos, roi d'Egypte K.345 Il y a ces purs diamants, connus de longue date de tous les mozartiens : le sublime Ave verum, le miraculeux Concerto pour clarinette. Mais Thamos, roi d’Egypte, c’est vraiment la perle rare. Composée en 1773, cette musique de scène pour une pièce d’inspiration franc-maçonne avait suscité chez le jeune Mozart des sinfonias tourmentées aux accents « Sturm und Drang », des arias héroïques, des chœurs ardents, mais aussi de ravissantes pastorales, et, au- dessus de tout, cette aspiration à la lumière préfigurant déjà l’esprit de La Flûte enchantée. «Arie Van Beek, avec son entrain communicatif, sa ferveur, laisse exprimer la musique dans une poésie spontanée, enveloppant ses musiciens sous son aile protectrice.» Colette Meunier-Sicard - Centre Presse Orchestre de Picardie Présentation de l’œuvre Crée à Prague le 16 octobre 1791, Le Concerto pour clarinette a été composé initialement par Mozart pour le cor de basset, instrument plus grave que la clarinette, et apportant une couleur de timbre très adaptée à l’esthétique de l’œuvre. 1er mouvement Allegro : ce mouvement est le plus long du Concerto (environ douze minutes). Il est divisé en trois parties, elles-mêmes divisées en deux sous-parties. L’œuvre débute par la présentation du thème principal par l’orchestre. Celui-ci est ensuite repris par le soliste. Le morceau évolue jusqu'à une pause de tout l'orchestre permettant un passage purement soliste de la clarinette. Le thème principal réapparaît alors, mais transposé, puis débouche sur le soliste accompagnant l'orchestre en battements, ce qui est un développement assez inhabituel. L'évolution du morceau devient spectaculaire et un tutti s'ensuit qui débouche sur une nouvelle exposition du thème principal. De nouveaux passages en battements et arpégés sont joués par le soliste, puis le mouvement s'achève joyeusement en la majeur. 2e mouvement Adagio : ce mouvement est probablement le plus connu du Concerto et son timbre mélancolique et son lyrisme est l'un des principaux facteurs qui ont valu au concerto le qualificatif d' « automnal » par lequel il est souvent dépeint. De forme A-B-A, il s'ouvre sur le soliste jouant le thème principal, repris alors par l'orchestre. S'ensuit un jeu entre le soliste qui joue des notes descendantes et l'orchestre qui les reprend. Le développement du morceau alterne alors entre le registre du chalumeau (grave) et du clairon (aigu) de la clarinette. Ce passage s'achève souvent sur une cadence avant que le thème principal ne soit repris avant d'arriver à la coda. 3e mouvement Rondo : le rondo est un mouvement plus léger, enthousiaste qui conclut le concerto. Analyse de l’œuvre par Michèle TRENTI : 1er mouvement / 2e mouvement / 3e mouvement exposition SUSPENDED SPACES # 1 Depuis Famagusta exposition collective Visite guidée gratuite pour les groupes Contact : Alexandre Vallez Du 18 janvier au 25 Avril Première manifestation publique d'un projet issu d'un collectif regroupé autour d'artistes et de chercheurs de l'Université de Picardie qui a réuni petit à petit un groupe d'une trentaine d'artistes internationaux, Suspended Spaces # 1 s'est construit petit à petit à partir d'une question sensible liée à une situation réelle : un quartier, Varoha, abandonné par ses habitants forcés de partir, d'une ville chypriote, Famagusta, occupée par une armée qui en interdit l'accès depuis 1974. Véritable ville spatiale, à la fois monument et no man's land, cette ville fantôme interroge nos histoires et notre histoire, celle des échecs des politiques qui ont mené les hommes au désastre qu'une certaine modernité n'a pas su éviter. C'est de cette réalité qu'est née l'exposition Suspended Space # 1, qui a inspiré la thématique du "no man's land" déclinée, cette saison, durant le festival Tendance. En effet, au travers des spectacles, des performances, des vidéos, du cinéma et des tables rondes, seront explorés ces espaces de toutes sortes laissés à l'abandon, meurtris, niés, interdits. Liste des artistes : Ziad Antar / Katerina Attalides / Christian Barani / Berger&Berger / Antoine Boutet / Nikos Charalambides / Marcel Dinahet / Köken Ergun / Maïder Fortuné / Bertrand Gauguet / Pravdolub Ivanov / Jan Kopp / Yannis Kyriakides / Lia Lapithi / Daniel Lê / Armin Linke / Panayiotis Michael / Adrian Paci / Françoise Parfait / Denis Pondruel / Sophie Ristelhueber / Mira Sanders / Yiannis Toumazis / Nasan Tur / Eric Valette / Christophe Viart / Mehmet Yashin cinéma Le Studio Orson Welles est un cinéma à part à Amiens. Géré par la Maison de la Culture, il propose régulièrement des rétrospectives de grands auteurs du septième art, anciens ou contemporains. Ses écrans du monde permettent de voyager par toile interposée. Sa grande salle rénovée accueille régulièrement des manifestations d'envergure internationale. Programme du 7 avril au 11 mai 2010 Site MCA programmation Cinéma IMAGINEZ MAINTENANT DANS LES HORTILLONNAGES D’AMIENS 1er, 2, 3 et 4 juillet PERFORMANCES, CONCERTS, INSTALLATIONS Du 1er juillet au 1er novembre VISITES DES SITES PAYSAGERS Première édition d’un événement national en faveur de la jeune création, Imaginez maintenant invite des créateurs de moins de trente et un ans à investir et détourner des lieux de patrimoine. Cette manifestation se déroulera du 1er au 4 juillet 2010 dans neuf villes de France, et Amiens a la chance d’être l’une d’entre elles. Sur un mode paysager et déambulatoire, Imaginez maintenant à Amiens prend ses quartiers dans les hortillonnages, zone de maraîchage irriguée par des canaux et promenade préférée des Amiénois. Chaque proposition artistique transformera le rapport à ce territoire à mi-chemin entre terre et eau, nature et culture, tourisme et création. À pied ou en barque, il sera laissé à chaque promeneur le soin de circuler à son rythme et d’aborder la jeune création de manière inédite. Entre autres... - Vingt paysagistes investiront des parcelles en friche en collaboration avec des jeunes jardiniers. - des plasticiens installeront leurs œuvres sur plusieurs sites. - des performances poétiques, chorégraphiques, circassiennes, musicales créeront la surprise au cours de promenades à pied ou en barque. - une scène acoustique : l’Île aux Fagots sera dédiée à la musique classique avec sept concerts. - une scène amplifiée : le Marais des Bœufs, à l’écart des habitations, sera dédié à la musique rock, techno, jazz et musiques du monde. - un pique-nique géant au Parc Saint-Pierre, avec dix scènes pour performers, sera réalisé par de jeunes chefs à partir de produits des hortillonnages. - une exposition photos et vidéos, à la Maison de la Culture, sera un témoignage de chacune des étapes du montage et de la réalisation d’Imaginez maintenant. programme définitif et ouverture de la billetterie le 24 avril à la Maison de la Culture. L’action que nous menons aujourd’hui en faveur de la jeunesse repose sur une ambition : mobiliser tout le potentiel des jeunes et les accompagner pour leur permettre de devenir des citoyens tout à la fois autonomes, solidaires, responsables et engagés. Cette reconnaissance de la valeur de la jeunesse passe par des actions concrètes et fortes. Un grand événement culturel est le moyen idéal pour la faire vivre et la rendre visible. Nous avons fait part de cette ambition au Conseil de la création artistique au printemps dernier. Celui-ci a imaginé une manifestation publique consistant à confier pendant quelques jours à de jeunes artistes et créatifs les « clés » de lieux appartenant à la mémoire collective (monuments, lieux publics, friches...). L’idée est de proposer aux jeunes de se les réapproprier voire de les détourner, d’en écrire à leur façon l’histoire et le devenir, de les faire revivre à travers le regard qu’ils portent sur le monde qui les entoure. En s’appuyant sur les forces d’imagination et d’organisation de neuf structures culturelles, cet événement très décentralisé est une occasion formidable de donner aux jeunes une image d’eux-mêmes résolument positive et valorisante et de leur témoigner la confiance que la société place en eux pour écrire l’avenir. Martin Hirsch N’hésitez pas à consulter ces deux liens pour la grande créativité de la réalisation multimédia : Imaginez maintenant / Amiens (teaser) Imaginez-Maintenant « Elitisme pour tous … » Antoine VITEZ ACTION CULTURELLE ENSEIGNEMENT ET ÉDUCATION ARTISTIQUE vous êtes enseignant et souhaitez venir avec vos élèves ? Des écoles primaires aux lycées généraux, des classes artistiques aux lycées techniques, des établissements agricoles aux centres de formation d’apprentis, la Maison de la Culture d’Amiens travaille étroitement avec les équipes artistiques pour sensibiliser vos élèves dans leur découverte du spectacle vivant, du cinéma ou des arts plastiques. Pour aller plus loin, des possibilités d’accompagnements artistiques peuvent compléter votre projet éducatif et culturel : Préparation des élèves en amont des spectacles au sein de votre établissement avec l’appui possible des artistes, réalisation de dossiers pédagogiques, prêt de documents iconographiques et vidéos, stages de pratique, rencontres avec les équipes artistiques, parcours pédagogiques autour de thématiques liées à la programmation et bien d’autres choses encore… séances de cinéma à la carte Les films programmés au cinéma Orson Welles peuvent faire l’objet d’une projection particulière pour vos élèves et pendant le temps scolaire. en partenariat avec le Rectorat des stages de formation continue en direction des enseignants sont régulièrement organisés (dans le cadre du Plan Académique de Formation). l’appui d’un service éducatif à votre écoute : deux enseignants détachés du Rectorat d’Amiens animent le service éducatif pour être encore plus près de vos démarches et de vos préoccupations pédagogiques. Chantal Ozanne pour le spectacle vivant et le cinéma [email protected] permanence le jeudi de 14h à 18h / 03 22 97 79 79 Jean Courtin pour la musique et la danse [email protected] permanence le vendredi de 14h à 18 h / 03 22 97 79 79 ACTION CULTURELLE Le Strapontin informe de l’actualité dédiée aux enseignants (stages, répétitions, accueils enseignants…). Recevez gratuitement ce bulletin d’information du service éducatif sur simple demande. la Maison de la Culture d’Amiens est partenaire des dispositifs suivants : «Plan départemental de développement culturel», coordonné par le Conseil Général de la Somme, en direction des collèges. «Pass’Sport et Culture» initié par le Conseil Général de la Somme, en direction des collèges. «Passeport Culturel» et «Cartes Cursus Picardie», coordonné par le Conseil Régional de Picardie, en direction des lycéens, apprentis, jeunes en formation professionnelle, etc. «École et Cinéma» et «Lycéens au cinéma», coordonné par l’ACAP contact Claire-Emmanuelle BOUVIER - responsable des relations publiques / enseignement et éducation artistique / 03 22 97 79 55 / [email protected] ARCHIVES Dossiers et fiches à consulter (usage pédagogique) Dossier pédagogique David Krakauer ; musique klezmer Petite discographie klezmer (présentation Powerpoint à télécharger) Fiche pédagogique Concert Gilles APAP (Quatre saisons de Vivaldi, musique irlandaise) ; lien en construction Fiche pédagogique Solo #2 Fréquences (Poème symphonique de Ligeti) ; lien en construction Dossier pédagogique Matthias Goerne / Winterreise Fiche pédagogique Zic-Zazou ; lien en construction Fiche pédagogique Concert Orchestre de Picardie : Concerto pour sept instruments à vent de F.Martin / Eroïca de Beethoven ; lien en constructions Dossier pédagogique Sacre du printemps / Prélude à l’après-midi d’un faune ; Parcours chorégraphique Visite interactive de la MCA en trois dimensions.