La BF15 présente
PLAYING HIGH
Gonzalo Lebrija
vernissage le lundi 12 septembre à partir de 18h30
exposition du 13 septembre au 15 octobre 05
© Gonzalo Lebrija
En résonance avec la biennale d’art contemporain de Lyon 2005
Association soutenue par
la Ville de Lyon, la gion Rhône-Alpes et le Ministère de la Culture / DRAC Rhône-Alpes
La BF15
5 place des Terreaux
69001 Lyon
T/F 33 (0)4 78 28 66 63
la.bf15@wanadoo.fr
www.labf15.org
360 m3 d’art contemporain
programmation Perrine Giraud Lacroix [email protected]
relations presse Florence Meyssonnier [email protected]
Oeuvres présentées
Rez-de-chaussée
Avion acier inoxydable 2005
Concours d’avions 1 vidéo 2001
Playing High, photographies 2005
Etage
Concours d’avions 2 vidéo 2001
PLAYING HIGH
Gonzalo Lebrija
exposition du 13 septembre au 15 octobre 05
Dans ses photographies, vidéos et interventions, Gonzalo Lebrija explore l’activité “improductive” et son
rapport avec la créativité individuelle. Par des anecdotes fragiles et fragmentaires, il propose que les
activités « récréationnelles » donnent du sens à notre existence éphémère.
PLAYING HIGH, titre de son exposition à La BF15, est ce temps suspendu auquel nous renvoie la
vidéo suivant le vol d’un de ces petits avions de papier jetés du 23e étage du plus haut bâtiment de
Guadalajara. La descente lente et aléatoire de ce modeste objet, offre un large panorama de la ville.
Elle véhicule un sens de liberté, d’envol, de fuite du temps.
PLAYING HIGH, est aussi le titre d’une série de photographies d’hommes d’affaires détournés de
leur quotidien et profondément investis dans une activité plutôt mystérieuse : à côté d’une fenêtre, ils
sont plongés dans la confection d’avions qu’ils jètent ensuite dans l’espace. Ces images obscures et
Vermeeresques agissent en interaction avec deux grandes sculptures en acier inoxydable, répliques
démesurées des petits avions en papier vus dans les images.
Par les gestes poétiques engagés dans les objets et les expériences quotidiennes, Lebrija examine
le décalage entre les grands récits du progrès liés au modernisme et notre existence contemporaine
individuelle.
© Gonzalo Lebrija Avion acier inoxydable 2005
Gonzalo Lebrija Extraits d’un dialogue entre les artistes Gonzalo Lebrija and Cristián Silva
Familier des procédés et mécanismes de communication dans le monde de la publicité, Gonzalo Lebrija prend
position dans le détournement des codes de représentations, par la voie de l’imaginaire. Il questionne ainsi le
clivage entre un monde contemporain global et le sens des libertés individuelles.
Cristián Silva : Votre travail donne toujours un sens de complète liberté, il est pourtant accompagné d’une maîtrise en ce
qui concerne les procédés médiatiques. Il est également marqué par la flexibilité singulière de votre imagination.
Pourriez-vous nous dire comment le processus de configuration des images et les techniques de construction prennent
place dans votre travail?
Gonzalo Lebrija : Ma technique est probablement liée à mon pacours. Quand j’ai commencé à travailler dans la
publicité, j’ai employé des mécanismes et des techniques étudiées en communication à l’université.
Plusieurs de mes premiers travaux proviennent de productions publicitaires. Je devais établir un rapport avec des clients
avec qui je n’avais rien en commun, notamment leur conception du marché. En même temps, ces situations ont créé des
conditions intéressantes. Par exemple, je me suis dit que je pourrais employer et transformer des ensembles de films
en art. J’ai alors compris que ces outils de production pourraient fonctionner dans un domaine qui était étranger à leurs
intentions initiales.
C.S.: Quelles seraient alors les différences ou les similitudes entre l’idée de «client» et de «spectateur»?
G. L. : Je pense qu’il y a des concepts qui relient ces deux mots. Dans les deux cas, en ce qui me concerne,
les mécanismes de séduction et les stratégies pour convaincre doivent être présents. Je voudrais
transmettre les mêmes sensations de plaisir que je ressens au sujet de mon travail, au spectateur comme au client, pour
établir un degré de complicité. Je pense à Picasso qui disait qu’une peinture était aboutie au moment quelqu’un lui
achetait. Il semble qu’avec les conditions actuelles du marché, spectateur et client sont devenus des termes synonymes.
Il arrive un moment des spectateurs inconnus se raccordent à l’œuvre et deviennent impliqués dans votre travail à
un tel degré qu’ils finissent par l’acquérir, non comme seul investissement ou simple possession, mais comme signe
d’identification avec vos intentions (….)
C.S.: De nos jours, nous retrouvons naturellement, notamment dans le monde des arts visuels, le refoulement des
discours des décennies passées portées par des figures telles que Debord et Paul Virilio au sujet des thèmes aussi
fondamentaux que des notions de spectacle, de guerre, de vitesse, et leurs implications dans nos cultures.
De quelle manière sentez-vous que votre travail est influencé par ces derniers, et que pensez-vous de la position que les
artistes devraient avoir au regard de ces discours ?
G.l.: Je vous dirai que l’effet de tout cela sur mon travail est énorme. En ce moment je travaille sur deux projets.
Je produis une série de «Gobelins» tissés en utilisant une technologie du dix-huitième siècle. L’image se compose
d’espèces différentes de lys.
D’autre part, j’ai commencé un travail en collaboration avec Eduardo Sarabia, qui propose d’aller dans différents endroits
dans le monde qui offrent des conditions favorables pour le sport de la pêche. Le titre du projet est «Gone Fishing»
Nous pensons qu’après une année et demi d’expéditions, elle aboutira à un document sous forme de livre qui réunira les
moments les plus significatifs de cette expérience.
Comme vous pouvez voir, les notions de guerre, spectacle, et vitesse apparaissent dans mes travaux les plus récents
peut-être seulement en raison de leur absence. Ainsi je crois que s’il y a quelques artistes qui traitent de ces questions,
ils ne devraient nullement offrir des réponses ou des solutions mais plutôt renverser des conventions par lesquelles ces
thèmes sont généralement abordés. (...)
© Gonzalo Lebrija Concours d’avions vidéo 2001
Gonzalo Lebrija né en 1972, vit et travaille à Guadalajara (Mexique)
Expositions personnelles récentes
2005 Playing HIgh, La BF15, Lyon
2003 Light on, I-20 Gallery, New York
2002 15753 Kms., Galería Arena México Arte Contemporáneo, Guadalajara, Mexique
Expositions collectives récentes
2005 La imagen y lo invisible, Sala Alcalá 31, Madrid
Soft machos, Pilar Parra & Romero Galería de Arte, Madrid
Eco Mexico, Museo de Arte Reina Sofía, Madrid
Insite, San Diego
2004 So far so close, The Americas Society, New York
La colmena, Colección Jumex, Curada por Guillermo Santamarina, Mexico City
Oil, Triangle Project Space, San Antonio
Peau froide, Institut du Mexique, Paris
2003 Paris photo, Carroussel du Louvre, Paris
Arena Mexico, Ramis Barquet Gallery, New York
L’artiste portatif, Instituto de México de Paris
Clusterfuck Latch Gallery, Los Angeles
Wasla internationa artist workshop, Sinai, Egypte
Jet set, Museum of installation, London
Piel fria, Museo de Arte Carrillo Gil, Mexico City
2002 Zebra crossing, Haus der Kulturen der Welt GmbH, Berlin
Axis Mexico (common objects and cosmopolitan actions), San Diego Art Museum, San Diego
National Grant ship by FONCA (Fondo Nacional paras la Culturas y las Artes) Mexico
7 dilemas, Museo de Arte Moderno, Mexico City
Intangible, Casa Clavijero, Guadalajara, Mexique
Thinking local, Sicardi Gallery, Houston
La panaderia, The Americas Society, New York
Sauvage, La Panaderia, Mexico City
Leisure Theory, Jumex collection, Mexico City
2001 01-800-TV-MEX, IASPIS, Stockholm
Braziers international artist worshop, Oxfordshire
Recreo, Galería Enrique Guerrero, Mexico City
Sonido blanco / ruido blanco, Programa Art Center, Mexico City
Minutos chinos, 291 Gallery, London
2000 Demonstration room / Ideal house, Museo Alejandro Otero, Caracas
Venazuela, Apex art, New York,. The big show, NICC Antwerp, Belgique
America foto latina, Museo de las Artes, Guadalajara, Mexique
Fraccionamiento del Terreno - A piece of the action, Galería Emma Molina, Garza García,
Nuevo Leon, Mexique
Propulsion a chorro, Museo de las Artes, Guadalajara, Mexique
BIOGRAPHIE
articles récents (sélection)
2004 Silva, Cristián. “Gonzalo Lebrija and Cristián Silva: A Dialogue.” Review 69, Vol. 37, N°2 (nov.)
Lara, Baudelio. “So Far, So Close.” Review 69, Vol. 37, No. 2 (nov.) pp. 290 – 295.
Wolff, Elaine. “Pomp Up the Volume.” San Antonio Currrent, ( 2 déc.).
Johonson. “Art Listings” New York Times, ( 19 nov.).
2003 Herbert, Martin. “Jet Set.” Time Out London, No. 1703 (9-16 avr.), p. 50.
Corréard, Stephane. “Les Futures Stars.” Beaux Arts Magazine, No. 234 (nov.), pp.138 – 139.
de Lambarre, Francois. “Paris Photo” Match, No. 2843, p. 40.
Cowgill, Erin. “Paris Photo 2003” Artnet
Léon de la Barra, Pablo. “The Guad Squad.” Wall Paper, (oct.) pp. 80 – 81.
2002 Kelly, Bill. “Axis Mexico.” NY Arts
Klaasmeyer, Kelly “Crazy World.” Houston Press, (août).
catalogues récents (sélection)
2005 Madrid, Spain. Sala Alcala 31, La Imágen y lo Invisible, éd. Juan Carlos Rego and Victoria Combalia.
Madrid, Spain. Museo Reina Sofía, Eco, Arte Contemporaneo Mexicano, éd. Osvaldo Sanchez and
Kevin Powell.
2004 New York. Americas Society. So Far so Close, éd.. Gabriela Rangel.
2003 Mexico City, Mexico. Museo de Arte Carrillo Gil. Piel Fría, éd.. Carlos Ashida.
Paris, France. Instituto de México á Paris. L’Artiste Portatif, éd. Daniela Franco.
Sinai, Egypt. Wasla Workshop 2003 Sinai, éd. Mai Abu Eldahab.
2002 Berlin, Germany. Haus der Kulturen der Welt. Zebra Crossing, éd. Magalí Arriola.
San Diego, California. San Diego Art Museum. Axis Mexico Common Objects and Cosmopolitan
Actions, 2002. éd. Betty Sue.
Des visuels sont disponibles sur demande à La BF15
BIBLIOGRAPHIE
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