p.2 A . LES CIRCONSTANCES DE RENCONTRE 1

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INTRODUCTION………………………………………..……………………p.2
A . LES CIRCONSTANCES DE RENCONTRE
1 . Les différentes formes d’homogamie……..……………..……………..p.3 et 4
2 . L’appartenance à différents groupes sociaux………………...………….p.4 et 5
B . LE MARCHE DE LA RENCONTRE AUJOURD’HUI
1 . Nouveaux modes de rencontre………………………………………...p.5 et 6
2 . Le regard des autres……………………..…………………………...p.6 et 7
CONCLUSION……………………………………..…….…………..…..p.7 et 8
BIBLIOGRAPHIE………………………………………..……………….…..p.9
ANNEXES………………………………………………..…...………...p.10 à 14
1
Les circonstances de rencontre des conjoints ont réellement évolué avec le
temps. Autrefois en France, les mariages étaient d’une manière générale
« arrangés ». En effet, le choix d'un conjoint était déterminé par les
intérêts, les relations et la volonté des parents et de la famille. Karl Marx
affirme au 19ème siècle qu’ «on ne marie pas les paires, mais les biens »
car cette pratique était un fait de société, et bien souvent le choix faisait
intervenir le patrimoine de la famille. Les parents exerçaient un fort dirigisme matrimonial sur
leurs enfants. Aujourd’hui, les rencontres amoureuses se sont en grande partie détachées du
contrôle familial. Nous avons désormais le libre choix de notre conjoint, c’est le hasard qui
fait la rencontre, le « destin ». C’est en tout cas l’impression populaire.
Mais dans notre recherche de l’amour ne faisons-nous pas des choix prédéfinis?
L’influence de nos cultures, de nos goûts ou de nos lieux de fréquentation ne font-ils pas
choisir un conjoint dont le niveau social est équivalent au sien ?
Ce phénomène appelé l’homogamie est le fait de choisir son partenaire dans un milieu
semblable au sien. Malgré tout, pour qu’il y ait rencontre homogame, il faut encore que les
individus se plaisent. Par quels mécanismes sommes-nous conduits à préférer ceux qui nous
sont proches, ou du moins à rejeter ceux qui ne le sont pas ? Autrement dit, peut-on dire « qui
se ressemble s'assemble » ?
Dans un premier temps, nous développerons les différentes formes de l’homogamie
(géographique, sociale socio-professionnelle, culturelle) selon les catégories sociales.
Et dans un deuxième temps, nous parlerons de l’arrivée de nouvelles technologies et de
l’influence grandissante des sites de rencontre.
Afin d’expliquer ce phénomène, nous nous appuierons sur l’ouvrage suivant :
Nicolas Jonas (agrégé de sciences sociales), La famille, collection Thèmes et Débats
Sociologie, édition Bréal 2007. Chapitre 1 (p.9 à 19) et Chapitre 4 (p.45 à 56).
2
1 . LES DIFFERENTES FORMES D’HOMOGAMIE
L’homogamie est une union matrimoniale entre personnes appartenant à des
groupes dont les caractéristiques sociales, culturelles ou géographiques
présentent de fortes ressemblances. Jonas écrit que « Deux personnes
présentant des caractéristiques sociales identiques se choisissent plus souvent que deux
personnes dissemblables ». Nous pouvons constater différentes formes d’homogamie tels
que :
 L’homogamie géographique: il s’agit de l’origine géographique (lieu de naissance) ou le
lieu de résidence des conjoints au moment de la rencontre. Théoriquement, et il est vrai, que
nous avons plus de chances d’épouser quelqu’un qui est proche géographiquement de nous
que quelqu’un qui est distant. D’ailleurs selon une étude menée: « 57% des conjoints habitent
la même commune et 81% le même arrondissement » (Jonas, 2007 : p.48).
 L’homogamie sociale : La famille permet d’acquérir des valeurs morales, des
compétences scolaires, des différences de fortune… C’est l’origine sociale, le statut hérité des
partenaires qui peut influencer le choix du conjoint. Selon J.C Kaufmann « La proximité
sociale est donc d’abord mise en œuvre par les partenaires eux-mêmes ». D’après une étude
de l’INSEE datant de 1999, nous pouvons remarquer, par exemple, que 56,2% des couples
sont constitués de deux conjoints de même niveau d’études. (cf. annexe 1 : schéma de la
répartition de l’ensemble des couples selon le niveau d’études de l’homme et de la femme).
 L’homogamie socio-professionnelle : nous nous intéresserons ici davantage au statut
acquis qu’au statut hérité des conjoints. Ce sont les professions respectives des époux qui
seront comparées. Nous constatons qu’il existe une classification des différents groupes
sociaux : tout d’abord, il y a les classes populaires (agriculteurs, ouvriers), les classes
moyennes (employés, professions intermédiaires) et les classes supérieures (cadres ou
professions intellectuelle supérieure). Dans l’annexe 2 (répartition socioprofessionnelle des
époux) nous pouvons observer que les conjoints sont issus majoritairement d’un même groupe
social. Par exemple, 61,5% des ouvriers épousent des ouvrières, 56,5% des agriculteurs
épousent des agricultrices mais aussi 48% des cadres épousent des cadres. Il en devient donc
3
marginal selon Nicolas Jonas de voir s’unir une ouvrière non qualifiée avec un cadre.
Cependant, cela n’est pas impossible.
 L’homogamie culturelle : il s’agit de la proximité culturelle des conjoints. Les groupes
sociaux ont des modes de vie différentes et fréquentent donc des univers distincts. Ainsi, nous
faisons référence à un « triangle des rencontres » (cf. annexe 3). Très schématiquement, nous
pouvons opposer trois types de lieux différents. D’abord les lieux publics (ouverts à tous),
puis les lieux sélectifs (travail, études, restaurants…) et enfin les lieux privés (famille, cercles
d’amis…). Les lieux de rencontre ne sont pas socialement neutres (cf. annexe 4, lieux où se
sont rencontrés les conjoints). Par exemple, les agriculteurs fréquentent principalement les
lieux publics, les employés vont majoritairement dans les lieux réservés, et quant aux
ingénieurs ou cadres nous les retrouvons plutôt dans les lieux privés. « Quand on est du même
milieu, on fréquente les mêmes lieux » (Jonas. : p.51).
Nous constatons que ces univers sont inégalement fréquentés selon la position sociale et
culturelle de chacun et qu’il existe une première sélection des conjoints possibles sans que la
stratégie matrimoniale soit le moteur principal des rencontres. «Il n’y a donc pas de hasard,
mais pas de préméditation non plus, dans le choix des lieux fréquentés favorables à la
rencontre du futur conjoint » (ibid. : p.51).
2 . L’APPARTENANCE À DIFFÉRENTS GROUPES SOCIAUX
Au-delà des différentes formes de l’homogamie, d’autres raisons font que
deux personnes s’accordent. L’attraction ou le désintérêt que produisent les
caractéristiques physiques, les façons d’être, sont socialement marqués, au même titre que
l’aspect psychologique, intellectuel et relationnel. Ces raisons font référence à l'appartenance
à différents groupes sociaux. En effet, les couples se forment après une certaine recherche
d'attente ou de ressemblance de la part des deux individus.
Mais il faut s’appuyer aussi sur le fait que les hommes et les femmes cherchent des
informations différentes dans l’apparence physique des partenaires potentiels. Les hommes
valorisent avant tout le « beau physique », les qualités de présentation et les qualités
relationnelles que l’on attend traditionnellement chez une femme. Les femmes, au contraire,
cherchent avant tout dans l’apparence physique les signes d’un statut social envié et d’une
4
masculinité valorisée (la taille, par exemple). Les qualités que l’on prête à tel ou tel aspect
physique varient selon le milieu social. Pour exemple, Nicolas Jonas explique que, dans les
milieux populaire, les femmes privilégient la stabilité professionnelle et la force physique qui
est rassurante et inversement, dans les classes supérieures, les femmes cherchent davantage
les attributs d’une bonne éducation et d’une réussite sociale.
« Le corps fonctionne comme un langage qui permet le rapprochement d’individus
socialement comparables en validant les qualités et les goûts amoureux hérités en partie de la
position sociale de chacun » (ibid. : p.53).
L’étude sociologique de Nicolas Jonas montre que les règles de l’homogamie joue un rôle
important dans le choix du conjoint. Même si il apparaît que les rencontres sont prédéfinies
par une appartenance à différents groupes sociaux, il n’en reste pas moins le seul facteur qui
influence ce choix. En effet, le mode de vie a changé, il y a une évolution des mentalités.
1 . NOUVEAUX MODES DE RENCONTRE
Jusqu’à une époque récente, les sociétés assuraient des opportunités de rencontres : au
marché, dans les foires, à l’église, au bal, etc…Toutes ces rencontres étaient accompagnées de
communications et de contacts concrets. Aujourd’hui, beaucoup de transformations ont modifié
la vie quotidienne tels que: l’urbanisation, la mécanisation du travail, et l’invasion de nouvelles
technologies (média, Internet). Cela amenant les hommes et les femmes à préférer rester chez
eux et par conséquent à diminuer le contact et les relations avec l’extérieur. Désormais, nous ne
rencontrons plus notre conjoint dans les mêmes endroits qu’auparavant (voir annexe 5,
répartition des lieux de rencontre de 1914 à 1984). Nous pouvons constater qu’il existe une
évolution des endroits fréquentés et cela s’amplifie avec l’arrivée d’Internet.
Jonas se pose la question de savoir si : « La dématérialisation des rencontres, avec
l’explosion des sites Internet, est-elle de nature à réduire le poids de l’apparence physique et
des lieux de sociabilité dans le choix du conjoint, et donc à faire diminuer l’homogamie ? Rien
n’est moins sûr.»
5
Depuis quelques temps, nous pouvons remarquer qu’il y a une modification du statut des
personnes seules et d’ailleurs nous ne parlons plus de « recherche d’un conjoint » mais de «
célibataire en quête d’amour ». En 2002, nous comptons 14 millions de Français vivant sans
partenaire (célibataires, veufs, divorcés), d’où un développement récent des nouvelles
entreprises centrées sur les rencontres organisées. Colette Barroux détaille dans « Se
rencontrer pour de vrai », ces multitudes de mode de rencontre sur internet : tels que les SDR
(Sites De Rencontre), les Clubs multi-loisirs (avec voyages organisés pour « solo »), les
soirées privées à thèmes (dans des cafés, bars…), les agences matrimoniales « new look », le
« speed dating » (7 minutes pour séduire), le « love coaching » (conseils en relations
amoureuses), « dating market » (rencontres organisées au supermarché), le « progressive
dinner » ou « switching tables » (dîners organisés entre célibataires) tout ceci organisés à
l’aide d’une seule communication : Internet.
« Se connecter à Internet, c’est y rencontrer des centaines de gens avec qui vous n’auriez
jamais eu envie d’avoir quelque rapport que ce soit » (Dave Barry)
Ceci montre bien une évolution des endroits fréquentés mais aussi des mentalités
changeantes des célibataires. Par conséquent, il existe une évolution des formes de rencontre.
Nous pouvons nous apercevoir que depuis l’arrivée d’Internet, les relations et les échanges
entres personnes sont devenues de plus en plus virtuelles que réelles.
2. LE REGARD DES AUTRES
D’une certaine façon, l’avantage de communiquer par Internet est
d’avoir détruit les barrières physiques et en même temps d’avoir
éliminé bien des préjugés sociaux. L’individu complexé par son
apparence peut, en soignant son message, entrer en contact sans être rejeté, ni jugé.
Car lors d’une inscription dans différents sites de rencontre, il faut, pour cela, dans une fiche
signalétique, renseigner son âge, sa taille, son poids, son aspect, ses loisirs, sa profession, etc…
Qui est souvent accompagné d’une photo. Le choix de la personne avec qui nous voulons
communiquer nous ressemble quelque part car elle est choisie en fonction de nos préférences.
Ces critères de sélection font donc encore apparaître une certaine homogamie.
M..N. Schurmans dans « Le coup de foudre amoureux », l’explique ainsi « Restons sans
illusion cependant, les cartes amoureuses ne sont pas redistribuées pour autant et c’est
toujours la vieille loi de l’homogamie qui prévaut en majorité »
6
Inconsciemment, l’individu choisit son conjoint en fonction des conformités de son
entourage. Ainsi, son union respecte et intègre les normes de son groupe social.
Mais quelques choix de rencontre dits « atypiques » existent, passant outre certaines règles
d’homogamie car nous avons le libre choix d’épouser qui nous voulons.
Même si le regard des autres joue un rôle important dans le choix du conjoint et peut parfois
l’influencer. « La normalité demeure une question relative à une époque et à une civilisation.
Or chaque culture a tendance à croire que son équilibre est la norme universelle » (Fernand
Ouellette)
Bien souvent, les personnes concernées par cet amour « impossible » sont heureuses et
indifférentes à cette différence. La gêne, la chose qui dérange, vient souvent des autres, de
l’entourage, de la famille, du qu’en dira-t-on ! Pour certains, ces histoires d’amour seront la
différence d’âge, pour d’autres, ce sera d’aimer une personne du même sexe que soi. Il y a
aussi les races, les cultures, la différence physique et bien d’autre encore…
« C’est notre regard qui enferme souvent les autres dans leur plus étroites appartenances,
et c’est notre regard aussi qui peut les libérer » (Amin Maalouf)
Il y a tant d’histoires d’amour « impossible » qui seraient possibles si le conformisme de
cette société prédéfinie n’était pas si pesant.
Nous avons vu que le sentiment de liberté de rencontrer notre conjoint aujourd’hui n’est
pas seulement du au fruit du hasard, puisqu’il reste prédéfinit par des facteurs géographique,
culturelle, social. Et que le regard des autres demeure toujours omni présent malgré une
évolution des mœurs et des mentalités.
Cependant, nous voyons que les lieux de rencontre évoluent avec le temps, l’époque et la
société dans laquelle nous vivons.
Et le développement d’Internet et l’émergence de multiples sites de rencontre favorisent
les unions entre individus correspondant aux mêmes critères de recherche, ceux-ci incluant la
position sociale aussi bien que le caractère et le physique de la personne, et donc le plus
similaires possible.
7
Internet a connu un réel succès qui s'étend de plus en plus. Nous pouvons nous interroger
sur l’évolution des nouvelles situations de rencontre, avec l’augmentation des contacts
virtuels et la diminution des relations réelles... Désormais, les célibataires auront-ils plus de
facilités ou de difficultés à se rencontrer ?
« Pour se plaire, il faut se ressembler beaucoup afin de s’entendre et différer un peu afin
d’avoir à se comprendre » (Diane de Beausacq)
8
Livres
- JONAS Nicolas, La famille, Bréal, 2007
Articles
- KAUFMANN Jean-Claude, « Sociologie du couple », dans, PUF, Que sais-je ? , n°2787,
1993
- BARROUX Colette, « Se rencontrer pour de vrai », dans L’école des parents, n°5, déc.2003janv.2004
- SCHURMANS Marie-Noëlle, « Le coup de foudre amoureux », dans Sciences Humaines,
n°86, Août 1998
Citations
- BARRY Dave, journaliste humoristique américain.
- OUELLETTE Fernand, poète, romancier et essayiste.
- MAALOUF Amin, écrivain francophone d’origine libanaise.
- De BEAUSACQ Diane, comtesse, femme de lettre.
9
Annexe 1 : Répartition de l’ensemble des couples selon le niveau d’études de
l’homme et de la femme…………………………………….………………….p.11
Annexe 2 : Répartition socioprofessionnelle des époux selon la catégorie
socioprofessionnelle des épouses (en %)……………………….…...…………p.11
Annexe 3 : Le triangle des rencontres………………………….……...……….p.12
Annexe 4 : Les lieux où se sont rencontrés les conjoints……………...………p.13
Annexe 5 : Répartition des lieux de rencontre de 1914 à 1984………..………p.14
Femmes
Agricultrice
Hommes
Artisan
commerçante
chef
d’entreprise
Cadre ou
profession
intellectuelle
supérieure
Profession
intermédiaire
Employée
Ouvrière
Inactive
10
Ensemble
Agriculteur
56,5
2,3
0,7
1,5
1,9
2,3
1,6
1,8
4,3
28,0
5,2
4,8
4,9
3,2
5,3
5,4
3,4
10,5
48,0
20,5
6,8
2,8
8,8
13,1
Profession
intermédiaire
6,3
18,1
25,2
37,1
21,0
13,1
17,2
23,1
Employé
4,4
12,9
9,4
14,9
22,7
13,1
17,2
17,9
Ouvrier
20,2
22,8
7,4
16,8
39,0
61,5
37,7
32,5
Inactif
4,9
5,4
4,1
4,4
3,7
4,0
13,4
6,2
Total
100
100
100
100
100
100
100
100
Artisan
commerçant
chef
d’entreprise
Cadre ou
profession
intellectuelle
supérieure
ANNEXE 1
ANNEXE 2 : Répartition socioprofessionnelle des époux selon la
catégorie socioprofessionnelle des épouses (en %)
D’après INSEE et statistiques de l’état civil, mariages contractés en 1996
ANNEXE
3 : Le triangle des lieux de rencontre
11
INED 01307 (Bozon, Héran, population, 1, 1988)
ANNEXE 4 : Les lieux où se sont rencontrés les conjoints
-Catégorie socioprofessionnelle (PCS) de l’hommeArtisan
Cadres ou
12
Lieu de la
rencontre
Agriculteur
Ouvrier
commerçant
chef
d’entreprise
Employé
Profession
intermédiaire
profession
intellectuelle
supérieure
Ensemble
(moyenne
des PCS)
Etudes
3,1
3,3
3,4
7,4
9,9
17,6
7,5
Lieu de
vacances
2,9
3,2
4,4
4,7
6,6
10,2
5,2
Fête entre
amis
5,8
5,6
4,3
4,9
9,0
10,4
7,0
Associations
8,1
5,5
6,2
6,7
12,7
10,2
8,2
Travail
5,6
9,1
17,7
17,1
13,4
13,9
12,0
Chez des
particuliers
8,6
8,1
8,3
7,6
9,5
8,8
7,5
Annonce
Agence
1,1
0,9
1,5
1,2
0,7
0,3
0,9
Fête
publique
4,1
5,8
2,5
6,3
4,3
3,1
4,7
Discothèque
1,7
5,5
6,4
3,5
4,1
3,0
4,5
Sortie
spectacle
2,9
7,3
4,4
4,0
4,9
5,1
5,4
Fête de
famille
9,3
4,7
3,5
2,4
2,0
0,8
3,4
Connaissance
ancienne
5,2
4,8
2,2
2,8
2,1
3,2
3,5
Lieu public
10,0
15,1
13,3
14,8
11,1
9,2
12,7
Bal
32,1
20,9
22,6
14,7
10,4
5,5
16,4
Ensemble
100
100
100
100
100
100
100
Champ : couples français âgés de moins de 45 ans, mariés ou non.
Michel Bozon, « Le choix du conjoint », dans La Famille : l’état des savoirs, La Découverte, 1991.
ANNEXE 5 : Répartition des lieux de rencontre
13
14
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