Chapitre 3. L`INVENTAIRE DES FORMES DE TROIS SITES

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Chapitre 3.
L'INVENTAIRE DES FORMES DE TROIS SITES
REPRESENTATIFS DU LITTORAL DU NORD-PAS-DE-CALAIS.
A - Choix des sites représentatifs du littoral du Nord-Pas-de-Calais
et méthode pratique de reconnaissance des formes littorales.
I - Trois sites représentatifs de la trilogie du littoral régional.
Il peut paraître illogique de désigner trois sites représentatifs des trois types de côtes
que présente le littoral régional, avant même de les avoir tous étudiés en détail. La sélection
s'est réalisée en fonction de critères subjectifs plus ou moins communs aux trois sites:
I - Les sites devaient d'abord avoir fait l'objet d'un grand nombre d'études.
Une faible quantité d'informations aurait à la fois retardé la compréhension de la dynamique
géomorphologique et le commencement de cet essai méthodologique. L'estuaire de la
Canche constitue, de ce point de vue, un site de prédilection. Les dunes Marchand, étudiées
durant l'année 1994-1 995 dans le cadre de mon mémoire de maîtrise, furent sélectionnées,
au détriment d'un site tel que la réserve biologique domaniale de Merlimont, plus
représentatif du milieu dunaire régional.
2 - Le choix des falaises crétacées, et plus particulièrement du site du Cap
I
Blanc-Nez, est consécutif à la recherche d'une problématique de l'étude de l'esthétique. li
j
correspondait à l'idée de sélectionner les sites dont le modelé est a
pilon plus "beau"
(appréciation personnelle). Le questionnaire de perception de l'esthétique du modelé aurait
j
en réalité pu être appliqué à n'importe quel site.
3 - La préférence pour un site fut également conditionnée par son état de
préservation. L'estuaire de l'Authie a pour cette raison été écarté au profit de l'estuaire de la
Canche.
Compte tenu de ces conclusions, il s'avère que le meilleur choix eût été d'étudier les
dunes Marchand, le Cap Gris-Nez et l'estuaire de la Canche.
5eIe
I
I
I
I
I
I
I
2 - Essai de formulation d'une clé de détermination des formes littorales.
2 - I Principes d'utilisation.
La clé de détermination du modelé a pour objectif de faciliter, avec un soucis
d'exhaustivité maximum, le recensement des formes d'un site. Certaines notions
élémentaires de géomorphologie ont volontairement été écartées pour simplifier le
classement des 139 formes.
II rapidement devenu évident qu'un rangement du modelé en fonction des processus
d'érosion et de transport n'aboutirait à aucun résultat. Un classement fondé sur la distinction
entre tes grands agents de transports n'apporta pas non plus de solution. Un banc sableux
subit par exemple les actions simultanées du vent et de l'eau, et il est objectivement
impossible de le ranger dans la catégorie des formes "typiquement éoliennes" ou des formes
"typiquement marines".
La création d'une typologie ne peut également pas se baser sur la pseudo-distinction
entre les formes d'accumulation et les formes d'ablation. On peut en effet objecter, en
exagérant à l'extrême, qui si la falaise du Cap Blanc-Nez constitue ce qu'il est convenu de
I
I
nommer une forme d'ablation, elle doit son existence à l'accumulation de sédiments.
Le classement ne peut pas non plus être dicté par la notion de "durée de vie" des
formes. S'il est aisé de préciser "l'échelle temporelle" d'une ride de sable, il est impossible de
se prononcer pour la majeure partie des formes.
La clé de détermination des formes ne peut donc s'appuyer que sur des données
I
I
I
I
I
I
tangibles, souvent éloignées des considérations géomorphologiques conventionnelles: la
nature du matériel, la taille de la forme, ses caractéristiques environnementales et
intinsèques. Sa réalisation est l'aboutissement de plusieurs étapes:
Les formes ont d'abord été groupées selon la règle du "plus grand facteur commun
dégressif". Selon cette méthode, deux groupes ont pu être distingués: le modelé observable
dans la glace et le modelé observable dans la roche (le très faible effectif du premier groupe
ne constitue en aucune manière un problème). Cette opération fut ensuite répétée dans le
second groupe. L'examen du modelé observé dans les matériaux rocheux a permis de
proposer deux sous-groupes: les matériaux rocheux consolidés et les matériaux rocheux
meubles. Ce principe fut appliqué jusqu'à ce qu'il soit possible de déterminer la nature des
roches.
-100-
La seconde étape consiste à ranger les formes observables sur la même roche, dans
trois classes aux limites arbitraires, en fonction de leur taille. L'observateur peut rendre
compte de cette façon de l'emboîtement des formes d'un site. Une forme dont aucune des
mensurations n'excède 10 mètres est ainsi placée dans le groupe des microformes. Les
formes dont les mensurations minimales et maximales sont comprises entre 10 et 1000
mètres définissent le groupe des mésoformes. Une forme dont une des mensurations
excède 1000 mètres, est quant à elle ainsi placée dans le groupe des macroformes. Le
découpage des échelles spatiales ne converge toutefois pas avec celui des études
régionales classiques. Cette transgression des règles permet de désigner sous le terme de
microforme, un modelé qu'il n'eût normalement été possible de classer que sous l'appellation
de micro-microforme.
I
I
La dernière étape comporte un nouveau classement selon la règle du "plus grand
facteur commun dégressif". Les formes ont ensuite été nommées, définies et illustrées
individuellement à l'aide d'une photographie. Les formes sans nom, ou dont je ne suis pas
parvenu à trouver le nom, furent dénommées plus ou moins adroitement (dentelle de sable,
glace pommelée, bourrelet gris ...).
Il peut arriver que la détermination d'une forme conduise à un mauvais résultat. Pour
prévenir ce risque, il convient de suivre plusieurs pistes possibles à chaque fois que se
présente un doute. La vraie forme sera ensuite révélée par élimination. La figure III-1 illustre,
sans respecter les niveaux hiérarchiques de la clé de détermination, les 10 choix
nécessaires pour définir un cran. Les orientations, d'abord très imprécises (cas du choix 6),
s'affinent au fur et à mesure.
Fig. III-1. Désignation d'un cran.
1 Matériaux rocheux.
2.Matériaux rocheux consolidés.
3.catégorie des roches biogènes et physicochimiques.
4.Nature: Craie.
5.Mésoformes.
6.Modelé observé sur le sommet et le bas de la
falaise.
7.Sommet de la falaise.
8.Creux allongés verticaux.
9.Quelques dizaines de mètres de largeur.
1O.Très évasé.
I
I
I
I I I I
I I I I I
I
- 101 -
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
2 - 2 Clé de détermination des formes des dunes Marchand, du Cap Blanc-Nez et de
l'estuaire de la Canche.
> MICROFORMES
(inférieures à 10 m)
Sur la paroi de la falaise.
Colonnades de glace (Photo III-1).
Draperie de glace (Photo III-2).
• colonnes de glace individualisées:
• glace présentant des bourrelets:
Au pied de la falaise.
• masse de glace présentant des pointes arrondies:
Glace pommelée (Photo III-3).
MATERIAUX ROCHEUX CONSOLIDES
t
-
CATEGORIE DES ROCHES DETRITIQUES
SOUS-CATEGORIE: Terrigènes.
CLASSE: Lutites.
NATURE: Argile.
MACROFORME
(supérieure à 1000 m)
• Platier rocheux (Photo III-4).
-102-
-
-
-
I
I
> MICROFORMES (inférieures à 10 m)
. multitude de petits trous: Vermiculure (Photo III-5).
* proéminence: Chicot rocheux (Photo III-6).
ÇATEGORIE DES ROCHES BIOGENES ET PHYSICO-CHIMIQUES.
I
I
•
I
I
I
I
I
I
SOUS-CATEGORIE: Siliceuses.
NATURE: Silex.
> MACROFORME (supérieure à 1000 m)
. accumulation linéaire de galets au pied de la falaise: Cordon de galets (Photo III-7).
Autres faciès: • galets cimentés: Conglomérat (saillant) (Photo 111-7.1).
galets englacés: Cimentation glacielle (Photo 111-7.2).
> MESOFORME (de 10 à 1000 m)
• lobes: Croissants de plage (Photo III-8).
Faciès différents: • galets cimentés: Conglomérat saillant (Photo 111-7.1).
s galets englacés: Cimentation glacielle (Photo 111-7.2).
> MICROFORME (inférieure à 10 m)
Galet (Photo III-9).
SOUS-CATEGORIE: Carbonatées bioclastiques.
CLASSE: Lutites (calcilutites).
NATURE: Craie.
> MACROFORMES (supérieures à 1000 m.)
=>
Recouvertes par la mer.
. estran rocheux: Platier rocheux (Photo III-4).
Non recouvertes par la mer.
. abrupt vertical très prononcé: Falaise rocheuse sub-verticale (Photo III-10).
> MESOFORMES (de 10 à 1000m)
I MODELE OBSERVABLE SUR LE SOMMET ET LE BAS DE LA FALAISE.
Fsornmètdèlafalaisei
Creux allongés verticaux.
Quelques dizaines de mètres de largeur.
* très évasé: Cran (Photo III-11).
-103-
jI
.
=> Quelques mètres de largeur.
I
I
I
I
I
I:
I
I
peu profond: très distinct: Ravineau (Photo
• très profond: Ravine (Photo III-1 3).
111-1 2).
fafa ise
b
Creux allongés horizontaux.
Lisse.
. Encoche linéaire de sapement (Photo III-14).
Irrégulier.
'profond: Encorbellement (Photo III-15).
. peu profond: Pseudo-encoche de sapement
(Photo III-16).
Accumulations de fragments
Cailloux exclusivement.
. non englacés:
Microtalus d'éboulis convexe (Photo III-17).
Cône d'éboulis subvertical (Photo III-18).
. englacés:
= Cailloux et blocs.
. Cône d'éboulis convexe (Photo III-19).
Modelé en marches d'escalier.
gradins rocheux:
Plates-formes étagées (Photo III-20).
I AUTRE MODELE OBSERVABLE SUR LA PAROI.
Volume rocheux déplacé.
• pan rocheux détaché (ou en cours de détachement) avec cicatrice
d'arrachement et/ou fissure de tension: Glissement rocheux (Photo
• pan rocheux se décollant de la paroi avec cicatrice d'arrachement:
Basculement-écroulement (Photo III-22).
> MICROFORMES (inférieures
à 10 m)
Fragments rocheux.
Bloc.
• masse rocheuse dépassant 20 centimètres: Bloc rocheux (Photo
• resserré puis évasé: Rocher champignon (Photo III-24).
Cailloux.
• Cailloux (Photo III-25).
-104-
III-23).
III-21).
I
I
I
I
Creux.
=' Dépressions.
Au sommet de la falaise.
• dépression profonde de un à deux mètres dont le fond et les bords sont
couverts de cailloux: Impact d'obus (Photo III-26).
• dépression profonde de quelques décimètres dont le fond et les bords
sont très peu couverts de cailloux: Soucoupe de dissolution (Photo
III-27).
Sur le p latier.
• petites cuvettes profondes de quelques centimètres:
Vasque (Photo III-28).
=> Sulciforme.
• fente profonde de quelques décimètres, située au pied de la falaise:
Encoche de
sapement (Photo III-29).
• Sillons profonds de quelques centimètres, généralement jointifs:
Cannelures (Photo III-30).
Cavités.
=> Profondes de quelques millimètres
I
I
I
petits trous larges de quelques centimètres: Biostries (Photo III-31).
petits trous larges de quelques millimètres: Picotement (Photo III-32).
= Profondes de quelques centimètres.
Circulaires inondées parle mer.
.
occupées par un caillou: Marmites d'érosion (Photo III-33).
occupées par un mollusque: Bioalvéoles (Photo III-34).
Circulaires non inondées parle mer.
*Alvéoles (Photo III-35).
Non circulaires.
• • à la surface des volumes rocheux constamment imbibés, et soumis à des
températures négatives: Coupes de gélifraction (Photo III-36).
Bosses.
I
I
.
bosses et arêtes tranchantes au pied la paroi rocheuse:
Eclatement en arêtes (Photo III-37).
Autre.
. bombement convexe sur la paroi rocheuse:
I
Exfoliation courbe (Photo III-38).
SOUS-CATEGORIE: Carbonées.
NATURE: Tourbe.
> MESOFORMES (de 10 à 1000 m)
I
I
= Niveau tourbeux régulièrement recouverte par la mer.
. estran tourbeux:
Platier tourbeux (Photo III-39).
Niveau tourbeux constamment émergé.
. face supérieure lisse et désensablée: Niveau tourbeux perché (Photo III-40).
-105-
I
I
> MICROFORMES
(inférieures à 10 m)
Sur un niveau tourbeux, régulièrement recouvert par la mer:
• désensablé, aux bords relevés: Tourbe parabolique (Photo III-41).
• niveau tourbeux localement couvert de petites cuvettes inondées:
Alvéoles (Photo III-42).
Fragments tourbeux.
I
. fragment tourbeux effrité ou sain excédant 20 centimètres:
Bloc tourbeux (Photo III-43).
I
I
MATERIAUX ROCHEUX MEUBLES
I
I
I
I
CATEGORIE ROCHES DETRITIQUES
SOUS-CATEGORIE: Terrigènes.
CLASSE: Lutites.
NATURE: Sablons et vases.
> MACROFORMES
(supérieures à 1000 m)
Inondées en permanence.
I.
une boucle du lit du cours d'eau: Méandre (Photo III-44).
. embouchure du cours d'eau: Estuaire (Photo III-45).
gigantesque volume de sédiments accumulé dans l'embouchure du cours d'eau:
I
I
Inondées temporairement.
=> Surface couverte par la végétation.
• parcourue de chenaux: Schorre (Photo III-47).
Surface nue.
Slikke (Photo III-48).
Autre faciès: • slikke à crème de vase (Photo 111-48.1).
• sédiments bruns clairs assurant une relative partance:
I
Autre.
I
Eventail
deltaïque (Photo III-46).
=>
rive fortement incurvée d'un estuaire:
Musoir (Photo III-49).
=> rive fortement saillante d'un estuaire: Poulier (Photo III-50).
-106-
I
I
I
I
I
I
I
> MESOFORMES
[Bourretets
(de 10 à 1000m)
I
entourant une flaque du schorre:
Diguette de retenue (Photo III-51).
Levée latérale de chenal (Photo III-52).
. bourrelet linéaire longeant un chenal:
I Enfoncements]
Canaux.
=> Berges stabilisées par des planches.
• chenal débouchant dans une mare, près d'une casemate:
Chenal dévaseur (Photo III-53).
=> Berges non stabilisées par des planches.
Taillées linéairement par l'homme
.
l'extrémité amont du chenal est un égout:
Effluence d'eau d'égout (Photo III-54).
Taillées naturellement
• chenal rectiligne: Chenal continu (Photo III-55).
• chenal majeur n'étant prolongé par aucun chenal mineur:
Chenal aveugle (Photo III-56).
• petite passe permettant l'envahissement de la slikke et du schorre parla mer:
I
I
I
I
I
I
I
I
I
Mini-goulet de marée (Photo III-57).
Dépression.
Inondée en permanence.
Dans le schorre.
• mare rectangulaire: Gabion (Photo III-58).
• mare non rectangulaire: Mare naturelle (Photo
III-59).
Dans la slikke.
. cavité parabolique:
Microanse (Photo III-60).
Inondée temporairement.
s
dépression semi-circulaire, profonde de quelques mètres:
Encoche (Photo III-61).
Abrupt.
microtalus décimétrique séparant la slikke du schorre:
> MICROFORMES
Microtalard (Photo III-62).
(inférieures à 10 m)
= A sommet plat ou non.
Couvertes de végétation.
• butte haute de quelques centimètres: Touradon (Photo III-63).
• haute d'environ deux mètres: Camouflage (Photo III-64).
-
107 -
=> A sommet convexe.
Non végétalisées.
. terrain retourné par l'homme:
Labours (Photo III-65).
Végétalisées.
s
haute de quelques décimètres:
Mottureaux (Photo III-66).
b Creux.
Cuvette.
Inondée régulièremenL
• arquée:
Cuvette croissant (Photo III-67).
Inondée en permanence.
• petite dépression circulaire non végétalisée: Cuvette (Photo III-68).
• allongée, aux bords végétailsés: Dépression de chenal (Photo III-69).
Toujours émergée.
• dépression portant les traces d'incisions mécanisées:
Incisions mécanisées (Photo III-70).
=Très petites incisions.
réseau hiérarchisé:
Ruissellement en rigoles (Photo III-71).
Autre.
• trous, regroupés ou non, larges de quelques centimètres: Terriers (Photo 11
• modelé confus dû au passage des visiteurs: Empreintes (Photo III-73).
• trous millimétriques regroupés: Biotubules (Photo III-74).
1-72).
Eléments se détachant.
=> Verticalement.
• pan détaché (ou en cours de détachement) avec cicatrice d'arrachement et/ou fissure
de tension: Glissement (Photo III-75).
= Horizontalement.
• petites lamelles aux bords relevés: Squames (Photo
• fissuration du matériel avec début de desquamation:
III-76).
Polygones de dessiccation (Photo III-77).
SOUS-CATEGORIE: Terrigènes.
CLASSE: Arénites.
NATURE: Sables.
> MACROFORMES (supérieures à
I
I
I
I
I
1000 m)
1> Couverture végétale presque inexistante.
. surface couverte parles marées: Estran sableux (Photo III-78).
Faciès différents: -estran sableux gelé superficiellement parles eaux de ruissellement:
Cimentation glacielle (Photo 111-78.1).
Couvertes par une végétation plus ou moins abondante.
Faible taux de recouvrement.
petite dune surie haut estran: Dune embryonnaire (Photo III-79).
.
• bourrelets dunaires jointifs hauts d'une dizaine de mètres séparant la merde
l'hinteriand: Dune bordière (Photo III-80).
• massif dunaire complètement détruit: Dune tampon (Photo III-81).
massif dunaire haut couvert d'herbacées: Dune blanche (Photo III-82).
s
-
108 -
=> Très fort taux de recouvrement.
I
• massif dunaire couvert d'arbustes: Dune
• massif dunaire couvert de ciyptogammes.
• massif dunaire couvert d'arbres:
>
I
MESOFORMES
grise (Photo III-83).
Dune noire (Photo III-84).
Dune boisée (Photo III-85).
(de 10 à 1000 m)
MODELE SOUMIS A LA DYNAMIQUE MARINE.
SiUon1
I
I
I
I
q> Larges et inondés.
= Berges très abruptes.
.
l'extrémité amont du sillon est un égout:
Effluence d'eau
d'égout (Photo III-86).
Berges en pente douce ou faiblement abruptes.
Sillons méandriformes.
Exutoire simple (Photo III-87).
Exutoires composites (Photo III-88).
• courbure unique très nette:
• courbures répétées:
Sillon linéaire.
• linéaire, au fond couvert de rides:
Bâche (Photo III-89).
b Etroits et
I
I
I
I
I
I
non inondés.
• sillons linéaires très étroits, parallèles et très proches les uns des autres:
Ratissage (Photo III-90).
• sillons larges de quelques décimètres:
Ornières (Photo III-91).
ICrêtesi
• acollée à la dune bordière: Berme (Photo III-92).
. séparée par des bâches: Banc (Photo III-93).
Abrupts
J
• paroi subverticale haute de plusieurs mètres, taillée parla mer dans la dune bordière:
sableuse (Photo III-94).
• paroi suverticale haute de quelques décimètres, taillée au pied de la dune bordière:
Microfalaise dunaire (Photo III-95).
-109-
Falaise
MODELE NON SOUMIS A LA. DYNAMIQUE MARINE.
Proéminences
['
Fortement saillantes.
=> Bourrelets dunaires très peu imposants.
mélange de sable et d'arbustes morts, non couvert d'arbuste.
• faible quantité d'arbustes:
Reconstitution de bourrelet
sableux (Photo III-96).
grande quantité d'arbustes:
Levée sableuse artificielle (Photo III-97).
mélange de sable et d'arbustes morts, couvert d'arbustes.
• bombement haute de quelques mètres et très allongé:
Bourrelet gris (Photo III-98).
Dunes imposantes.
prolongeant un creux au sommet d'un grand ensemble dunaire.
• dune trapue située derrière la dune bordière:
Pourrière convexe simple (Photo III-99).
Pourrière étalée (Photo III-100).
• dune étalée située derrière la dune bordière:
vaste complexe dunaire arqué.
• constitué paria coalescence de caoudeyres simples:
Dune
parabolique (Photo III-101).
Bombements.
s
éminence isolée à sommet plat couvert de coquillages:
Tertre (Photo III-102).
f Creux
b Cavités conchoidales.
Inondées ou humides.
Panne active
en soucoupe (Photo III-103).
Sèches.
• très inclinée: Caoudeyre de percée (Photo III-104).
• peu inclinée: Caoudeyre en soucoupe (Photo III-105).
• fond généralement couvert de végétaux hygrophiles:
Cavités allongées.
= Très larges.
• limitée par des parois abruptes:
Siffle-vent (Photo III-106).
Moins de dix mètres de largeur.
• sillon profond de plus d'un mètre, nappé par une couche d'humus et couvert
d'arbustes: Sillon gris (Photo III-107).
=> Très étroites.
• sillons larges de quelques décimètres constitués de sable nu:
Ornières (Photo III-91).
Rebords de pannes.
• microversant raide:
Rebord d'extension de panne (Photo III-1 08).
Rebord dilatation glacielle (Photo III-109).
• microversant faiblement incliné:
-110-
> MICROFORMES
(inféneures à 10 m)
MODELE PEU OU PAS COUVERT PAR LA VEGETATION.
miîî1c.I..I
Rides symétriques.
. haute de quelques décimètres et relativement aplatie:
Antidunes (Photo 111-1 10).
Rides asymétriques.
=> Arythmiques.
'petits liserés sableux linéaires:
Rides filamenteuses (Photo III-111).
=> Arythmiques.
Aplaties.
s linéaires:
Saillantes.
Lower plane beds (Photo III-112).
Mégarides (Photo III-113).
Rides de courant (Photo III-114).
Rides rhomboïdales (Photo III-115).
• longueur d'onde pluriméfrique:
• longueur d'onde pluricentimétrique:
• losangiques:
Autre.
• petite volume abrité derrière un coquillage:
Microdune en queue de comète (Photo III-116).
• cylindrique et haute de quelques centimètres:
Protubérance de couverture (Photo III-117).
I Creux]
b Cuvette.
Sur I'estran.
• cuvette comportant un obstacle en son centre:
Cuvette d'obstacle (Photo III-118).
En retrait de la dune bordière.
• humide ou inondé: Panne active en creuset (Photo III-119).
• dépression portant les traces d'incisions mécanisées:
Incision mécanisée (Photo III-70).
-111-
Entailles.
' Linéaires.
Uniquement sur I'estran.
• unique entaille, large de quelques millimètres:
Microentaille
de jusant (Photo III-120).
• deux entailles symétriques, courbées, placées derrière un galet:
Fer à cheval (Photo III-121).
• sur une paroi petits creux parallèles alternant avec des saillants:
Foresets (Photo III-122).
Ruissellement en rigole (Photo III-71).
• réseau dendritique:
Uniquement sur les édifices dunaires.
• dépression arquée au pied des parois sableuses:
Gouttière de
surpression éolienne (Photo III-123).
Autre.
• modelé dû au passage des visiteurs: Empreintes (Photo III-124).
• sans direction précise, au sommet d'une crête dunaire: Echancrure de
crête
dunaire (Photo III-125).
CroCjtes sableuses déchausséJ
= Sable englacé.
• volume déchaussé à bords lisses: Gélicavité
• volume déchaussé à bords criblés de trous:
(Photo III-126).
Dentelle de sable (Photo III-127).
Sable encroûté par le sel.
• volume déchaussé à bords lisses:
Halocavité (Photo III-128).
Sable agglutiné par des gouttes d'eau.
• très petits volumes sableux collés par de l'eau et mis en relief parle vent:
Sable aggloméré (Photo III-129).
couche de sabl]
• volume sableux lobé glissant sur un versant nu:
Langue d'avalanche (Photo III-130).
• volume sableux immergé sous une faible tranche d'eau, étalé en triangle:
Eventail de
ruissellement (Photo III-131).
• saillants linéaires et parallèles (larges de quelques millimètres) situés sur le versant abrupt
des rides de courant: Lamines (Photo III-132).
-112-
MODELE COUVERT PAR DES VEGETAUX.
I Eminènces]
b Dunes.
Entièrement couvertes de végétation.
Sable sec.
• haute de quelques mètres:
• haute d'environ un mètre:
Monticule sableux (Photo III-1 33).
Nebka buissonnante (Photo 111-1 34).
Sable humide.
• située en retrait d'une dune transgressive:
Dune néoformée (Photo III-135).
Partiellement couvertes de végétation.
• dune conique dont le sommet est couvert de végétation:
• allongée derrière une touffe de végétation:
Croc (Photo III-136).
Dune en queue de comète (Photo III-137).
Bosses.
• placées sur la pente la plus raide des dunes:
Glissements sableux en paquets (Photo III-1 38).
Creux
Conchoidaux.
• entièrement couverts d'arbustes:
-113-
Cuvette grise (Photo III-139).
B - Inventaire des formes remarquables des dunes Marchand, du
Cap Blanc-Nez et de l'estuaire de la Canche.
La réglette métallique figurant suries photographies suivantes mesure I mètre.
Chaque graduation correspond ainsi à un centimètre.
I - Formes observées dans la glace.
I - Formes observées dans la glace.
2 - Formes observées dans les matériaux rocheux.
2 - 1 Les roches consolidées.
2 - 1 - 1 La catégorie des roches détritiques.
2- 1 - 1 - 1 L'argile.
2 - 1 -2 La catégorie des roches biogènes et physico-chimiques.
2 - 1 - 2 - 1 Les silex.
2-1 -2-2 La craie.
2-1 -2-3Latourbe.
2 - 2 Les matériaux rocheux meubles.
2 - 2 - 1 La catégorie des roches détritiques.
2 - 2 - 1 - 1 Les vases et les sablons.
2 -2 - 1 - 2 Les sables.
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Photo, lu-03. Glace pommelée.
Volume de glace couvert de saillies arrondies subhorizontales rappelant l'aspect des stalagmites. Ces proéminences proviennent â la fois
du gel des projections des eaux de résurgence qui éclaboussent le pied de falaise, et de la fonte superficielle de glace, qui cimente le
cordon, par l'eau "chaude".
Site concerné: le Cap Blanc-Nez.
Date et lieu de la prise de vue: février 1996, Cap Blanc-Nez.
-116-
2 - Formes observées dans les matériaux rocheux.
2 - I Les roches consolidées.
2 - I - 1 La catégorie des roches détritiques.
2-1 - 1-1 L'argile.
1 - Formes observées dans la glace.
2 - Formes observées dans les matériaux rocheux.
2 - 1 Les roches consolidées.
2 - 1 - 1 La catégorie des roches détritiques.
2 - 1 -1 -1 L'argile.
2 - 1 - 2 La catégorie des roches biogènes et physico-chimiques.
2 - 1 - 2 - 1 Les silex.
2-1 -2-2 La craie.
2-1 -2-3 La tourbe.
2 -2 Les matériaux rocheux meubles.
2 -2 - 1 La catégorie des roches détritiques.
2 - 2 - 1 - 1 Les vases et les sablons.
2 - 2 - 1 - 2 Les sables.
Photo. III-04. Platier rocheux.
Estran rocheux subhorizontal, de largeur variable, entaillée dans les reliefs côtiers. Il est généralement couvert de sillons, crêtes, cuvettes
et chicots dont le commandement peut dépasser un mètre (R. Coque,1977).
Sites concernés: le Cap Blanc-Nez et l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: février 1996, estuaire de la Canche.
Photo. III-05. Vermiculure.
Strie sinueuse millimétrique creusée dans la roche par un ver.
Sites concernés: le Cap Blanc-Nez et l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: février 1996, estuaire de la Canche.
-118-
Photo. 111-06. Chicot rocheux.
Protubérance rocheuse, haute de plusieurs décimètres,
issue de I ablation du platier environnant Les sédiments
heterometriques tourbillonnent au pied de cet obstacle et
continuent a le mettre en relief par raclage de la roche.
Sites concernes le Cap Blanc-Nez et l'estuaire de la
Date et lieu de la prise de vue février 1996 estuaire de la
Canche.
-119-
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2 - 1 - 2 La catégorie des roches biogènes et physico-chimiques.
2 - 1 - 2 - 1 Les silex.
1 - Formes observées dans la glace.
2 - Formes observées dans les matériaux rocheux.
2 - 1 Les roches consolidées.
2 - 1 - 1 La catégorie des roches détritiques.
2 - 1 - 1 - 1 L'argile.
2 - 1 -2 La catégorie des roches biogènes et physico-chimiques.
2-1 -2-1 Les silex.
2-1 -2-2 La craie.
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2 - 2 Les matériaux rocheux meubles.
2 - 2 - 1 La catégorie des roches détritiques.
2 - 2 - 1 - 1 Les vases et les sablons.
2 - 2 - 1 - 2 Les sables.
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1 - Formes observées dans la glace.
2 - Formes observées dans les matériaux rocheux.
2 - 1 Les roches consolidées.
2 - 1 - 1 La catégorie des roches détritiques.
2-1-1-1 L'argile.
2 - 1 - 2 La catégorie des roches biogènes et physico-chimiques.
2 - 1 - 2 - 1 Les silex.
2-1 -2-2Lacraie.
2-1 -2-3La tourbe.
2 - 2 Les matériaux rocheux meubles.
2 -2 - 1 La catégorie des roches détritiques.
2 -2 - 1 - 1 Les vases et les sablons.
2 - 2 - 1 - 2 Les sables.
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Photo. 111-10. Falaise rocheuse subverticale.
Abrupt littoral non végétalisé, à pente subverticale, résultant
d'une érosion marine plus rapide que l'érosion subaérienne.
Son pied, présentant généralement un encorbellement
rocheux ou une encoche basale au niveau de la haute mer,
donne une plate-forme d'abrasion plus ou moins étendue.
Les colluvions qui parviennent à sa base sont rapidement
évacuées par la dérive littorale ou lentement désagrégées
sur place (A. Foucault et J.F. Raoult,1991; R. Paskoff,1994;
J.P. Pinot,1991).
Site concerné: le Cap Blanc-Nez.
Date et lieu de la prise de vue: janvier 1996, le Cap BlancNez.
Photo. III-11. Cran.
Vallon côtier tronqué par une ablation de la falaise plus
rapide que son creusement. La perte des eaux dans un
réseau karstique et une régression marine rapide favorisent
sa désactivation, puis son perchement (al.) (R.
Coque,1 977).
Site concerné: le Cap Blanc-Nez.
Date et lieu de la prise de vue: février 1996, le Cap BlancNez.
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Photo. III-14. Encoche linéaire de sapement (à gauche).
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semi-elliptique (de grand axe) creusée au pied de la falaise, sur plusieurs dizaines de mètres, par le mitraillage des galets, la dissolution, et
esal ternances de compression et décompression de l'eau lors de son déferlement puis de son retrait. Cette encoche lisse évolue ici dans une roche
elativement saine, et ne pourra s'approfondir plus rapidement que lorsqu'une zone de fragilité apparaitra.
Site concerné: le Cap Blanc-Nez.
ate et lieu de la prise de vue: avril 1996, le Cap Blanc-Nez.
Photo. III-15. Encorbellement rocheux (à droite).
Pied d'une falaise évidé sur plusieurs mètres de profondeur par le mitraillage des galets, la dissolution, et les alternances de compression et
écompression de l'eau lors de son déferlement et de son retrait. La cavité affouillée se développe jusqu'à l'éboulement du pan rocheux qui la
urplombe.
Site concerné. le Cap Blanc-Nez.
Date et lieu de la prise de vue: avril 1996, le Cap Blanc-Nez.
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Photo. 11I-18. Cône d'éboulis subvertical.
Accumulation, en forme de cône, de petits gélifracts
agglutinés par de la glace au pied de la falaise. La mer a
emporté les débris qu'elle est parvenue à débarrasser de
leur gangue de glace, donnant ainsi au cône un profil
subvertical.
Site concerné: le Cap Blanc-Nez.
Date et lieu de la prise de vue: janvier 1996, le Cap BlancNez.
Photo, III-19. Cône d'éboulis convexe.
Accumulation, en forme de cône unique ou composé, de
fragments rocheux hétérométriques éboulés au pied de la
falaise. Les vagues et les courants littoraux déblayent
sélectivement les débris protégeant provisoirement la
falaise de l'attaque de la mer; les éléments les plus
volumineux sont lentement dégagés et témoignent ainsi de
la vitesse de recul du cône.
Site concerné: le Cap Blanc-Nez.
Date et lieu de la prise de vue: avril 1996, le Cap BlancNez.
-129-
Photo. III-20. Plates-formes étagées.
Au pied d'une falaise, étagement de petits gradins
séparés par des rebords abrupts. Ceux-ci s'abaissent
au fur et à mesure que la zone intertidale s'élargit, par
recul de la falaise; la mer peut donc continuer à agir au
pied de la falaise. L'étagement révèle des roches de
résistance différente à l'érosion.
Site concerné: le Cap Blanc-Nez.
Date et lieu de la prise de vue: avril 1996, le Cap
Blanc-Nez.
Photo. III-21. Glissement rotationnel.
Déplacement simultané des composants d'un volume
rocheux, le long d'une surface de glissement. Au
dessous de ce bloc, apparaissent quelques petits
bourrelets instables issus de la compression du terrain.
Au sommet, l'ouverture d'une grande fissure de tension
dégage deux lèvres entre lesquelles s'accumulent les
produits d'altération de l'escarpement de tête (J.C.
Flageollet,1989; A. Marre,1 987).
Site concerné: le Cap Blanc-Nez.
Date et lieu de la prise de vue: avril 1996, le Cap
Blanc-Nez.
-130-
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Photo. III-22. Basculement-écroulement
Détachement sans glissement d'un volume rocheux d'une
paroi. Le bloc rocheux s'écroule par la suite et tombe en
chute libre au pied de la falaise (J.C. Flageollet,1989).
Site concerné: le Cap Blanc-Nez.
Date et lieu de la prise de vue: février 1996, le Cap Blanc-
Nez.
Photo. III-23. Bloc rocheux.
Elément rocheux, d'origine quelconque, dont la taille varie
de vingt centimètres à plusieurs mètres. Ses contours sont
généralement anguleux et masqués par des encroûtements
biologiques du fait de sa faible mobilité.
Site concerné: le Cap Blanc-Nez.
Date et lieu de la prise de vue: janvier 1996, le Cap BlancNez.
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Photo. III-26. Impact d'obus.
Abaissement conique de la surface topographique à la suite de l'éclatement d'une charge explosive. La fragilisation de la zone d'impact
favorise la percolation et la mobilisation des particules.
Site concerné: le Cap Blanc-Nez.
Date et lieu de la prise de vue: mai 1996, le Cap Blanc-Nez.
Photo. III-27. Soucoupe de dissolution.
Dépression circulaire, large de plusieurs mètres et profonde de quelques décimètres, pouvant provenir de l'exploitation par
la dissolution
d'une fissure de tension, d'une faiblesse lithologique ou de l'élargissement d'une cavité épikarstique. La soucoupe, qui s'était formée en
retrait de la falaise, disparaît probablement par recul du trait du côte.
Site concerné: le Cap Blanc-Nez.
Date et lieu de la prise de vue: janvier 1996, le Cap Blanc-Nez.
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Photo. III-28. Vasque.
Cavité plurimétrique, profonde de quelques centimètres, formée dans le platier rocheux par la coalescence des marmites d'érosion les
plus développées. Les vasques sont séparées par des chicots rocheux et des petites crêtes de quelques centimètres de hauteur (L.
Wissocq, 1990).
Sites concernés: le Cap Blanc-Nez et l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: février 1996, le Cap Blanc-Nez.
Photo. III-29. Encoche de sapement.
Petite découpure, profonde de quelques décimètres, creusée au pied de la falaise par le mitraillage des galets, la dissolution, et les
alternances de compression et décompression de l'eau lors de son déferlement et de son retrait. Cette cavité primitive exploitant les
faiblesses structurales de la roche, se développera en encorbellement rocheux si les conditions hydrodynamiques restent similaires.
Sites concernés: le Cap Blanc-Nez et l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: avril 1996, le Cap Blanc-Nez.
-134-
Photo. III-30. Cannelure (à gauche).
l
on de profondeur et de largeur centimétriques, creusé dans les zones de fragilité structurale de la roche. La multiplication des cannelures dissèque le
tériel rocheux jusqu'à libérer quelques éléments.
e concerné: le Cap Blanc-Nez.
Date et lieu de la prise de vue: février 1996, le Cap Blanc-Nez.
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o. III-31. Biostrie (à droite).
laissées par un mollusque lithophage ayant attaqué, mécaniquement ou chimiquement, une roche cohérente.
Site concerné: le Cap Blanc-Nez.
e et lieu de la prise de vue: avril 1996, le Cap Blanc-Nez.
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Photo. III-32. Picotement.
Surface rocheuse percée d'une infinité de trous millimétriques produits par la météorisation.
Site concerné: le Cap Blanc-Nez.
Dâte et lieu de la prise de vue: mai 1996, le Cap Blanc-Nez.
Photo. III-33. Marmite d'érosion.
Dépression plus ou moins circulaire, de dimension centimétrique, entaillée dans un platier rocheux par le mouvement tourbWonnalre
vertical de galets et de sable.
Site concerné: le Cap Blanc-Nez.
Date et lieu de la prise de vue: février 1996, le Cap Blanc-Nez.
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Photo. III-34. Bioalvéoles.
Cavités creusées dans une roche cohérente par l'attaque mécanique ou chimique, d'un mollusque lithophage. Le criblage découpe
souvent la roche au point d'en libérer quelques blocs.
Site concerné: le Cap Blanc-Nez.
Date et lieu de la prise de vue: février 1996, le Cap Blanc-Nez.
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Cavité sphérique large de un à deux centimètres, fréquemment occupée par
une masse noduleuse ferrique. L'écroulement d'un pan
rocheux révèle donc, quand la masse noduleuse est arrachée, une cavité hémisphérique sur l'une
Site concerné: le Cap Blanc-Nez.
des deux parois dégagées.
Date et lieu de la prise de vue: avril 1996, le
Cap Blanc-Nez.
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Photo. III-39. Platier tourbeux.
Vastes couches subhorizontales de tourbe, mises à nu sur
l'estran par le recul rapide des dunes qui les couvraient.
Elles sont disséquées en un complexe chaotique de sillons,
crêtes, cuvettes et chicots dont le commandement peut
dépasser un mètre (A. Briquet,1930; R. Coque,1977).
Site concerné: l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: avril 1996, l'estuaire de la
Canche.
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Photo. III-40. Niveau tourbeux perché..
Niveau tourbeux dont la surface est partiellement dégagée
du sable qui le recouvrait. Cette étendue, longue de
plusieurs dizaine de mètres, dépasse le niveau de la mer et
est constamment attaquée par la corrasion.
Site concerné: l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: mars 1996, l'estuaire de la
Canche.
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- Formes observées dans la glace.
2 - Formes observées dans les matériaux rocheux.
2 - 1 Les roches consolidées.
2 - 1 - 1 La catégorie des roches détritiques.
2 - 1 - 1 - 1 L'argile.
2 - 1 - 2 La catégorie des roches biogènes et physico-chimiques.
2 - 1 - 2 - 1 Les silex.
2-1 -2-2 La craie.
2-1 -2-3Latourbe.
2 -2 Les matériaux rocheux meubles.
2 -2 - 1 La catégorie des roches détritiques.
2 -2 - 1 - 1 Les vases et les sablons.
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Photo. 111.43. Bloc tourbeux.
Elément tourbeux dont la taille varie de vingt centimètres à plusieurs mètres. Ses contours généralement arrondis portent des marques de
dégradation intense.
Site concerné: l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: mars 1996, l'estuaire de la Canche.
-143-
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2 - 2 Les matériaux rocheux meubles.
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2- 2- 1 La catégorie des roches détritiques.
2- 2- 1 - 1 Les vases et les sablons.
1 - Formes observées dans la glace.
2 - Formes observées dans les matériaux rocheux.
2 - 1 Les roches consolidées.
2 - 1 - 1 La catégorie des roches détritiques.
2 - 1 - I - 1 L'argile.
2 - I - 2 La catégorie des roches biogènes et physico-chimiques.
2-1 -2-1 Les silex.
2-1 -2-2 La craie.
2-1 -2-3 La tourbe.
2 - 2 Les matériaux rocheux meubles.
2 -2 - 1 La catégorie des roches détritiques.
2 -2 -1 -1 Les vases et les sablons.
2 - 2 - 1 -2 Les sables.
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Photo. III-44. Méandre.
Sinuosité arrondie, plus ou moins régulière, décrite par
un cours d'eau. La rive concave est sapée par le
courant, et la berge y est abrupte: la rive convexe, en
pente douce, est constituée d'alluvions déposées par le
cours d'eau. Les méandres forment généralement des
séries de dimension kilométrique pouvant migrer vers
l'aval (A. Foucault etJ.F. Raoult, 1992).
Site concerné: l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: janvier 1996, l'estuaire
de la Canche.
Photo. III-45. Estuaire.
Côte de faible altitude correspondant à l'embouchure
d'un cours d'eau important qui s'évase vers l'aval, et
dans laquelle pénètre amplement la marée. Les
accumulations sédimentaires y sont abondantes et
interviennent dans l'évolution des chenaux (R.
Paskoff,1994 ; R. Coque, 1977).
Site concerné: l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: 1994, l'estuaire de la
Canche.
Photo. 11146. Eventail deltaïque.
Cône de sédiments, large de plusieurs centaines de mètres, lié à l'éparpillement des sédiments par les courants de jusant à l'entrée d'un
estuaire. Cet éventail s'étend jusqu'au niveau des plus basses mers de vive eaux. (J. Decoupigny, 1995).
Site concerné: l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: 1994, l'estuaire de la Canche.
Photo. III-47. Schorre.
Partie haute d'un littoral, constituée d'accumulations péllitiques, consolidées et stabilisées par l'installation d'herbacées. Ce milieu
faiblement incliné, troué par des chenaux encaissés et des mares, n'est submergé que durant les grandes marées. lis se développe au
dépend de la slikke par accroissement latéral, sauf là où un talard indique qu'il est en cours d'érosion.
Site concerné: l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: mars 1996, l'estuaire de la Canche.
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146
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Photo. III-40. Slikke.
Marais littoral de faible pente, composé de matériaux péllitiques, parcouru par un réseau dendritique de chenaux et inondé â chaque
marée haute, même de morte-eau. Les conditions très rudes interdisent l'installation d'un couvert végétal dense sur la vase nue (S.
Parent,1990; J.P. Pinot,1992; F. Verger,1968).
Site concerné l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: mars 1996, l'estuaire de la Canche.
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Marais littoral de faible pente, constitué par le dépôt des matériaux pellitiques en suspension dans un volume d'eau stagnante
extrêmement
turbide. Bien que son développement soit restreint par les courants de revif qui l'évacuent, une faible partie des particules
parvient
à se fixer.
Site concerné: l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: janvier 1996, l'estuaire de la Canche.
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Photo. III-51. Diguette de retenue.
Levée circulaire submersible, destinée à accélérer artificiellement la sédimentation dans une vaste mare, et à empêcher les divagations
éventuelles des chenaux environnants.
Site concerné: l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: février 1996, l'estuaire de la Canche.
Photo. III-52. Levées latérâles de chenal.
Bourrelets couverts d'halophytes, hauts d'une trentaine de centimètres et larges d'un à plusieurs mètres, longeant les rives d'un chenal du
schorre. Ils se forment lors des submersions, par abandon des sédiments sur les bords des chenaux, là où la vitesse de l'eau est
beaucoup moins rapide que dans le lit. La végétation contribue à préserver le modelé en piégeant le matériel et en évitant aux levées
naissantes de disparaître.
Site concerné: l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: février 1996, l'estuaire de la Canche.
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Photo. III-55. Chenal continu.
Chenal dont le talweg est exceptionnellement rectiligne.
Cette linéarité est entretenue par un seuil terminal surcreusé
favorisant l'évacuation des eaux sans divagation (F
Verger, 1968)
Site concerné. l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: février 1996, l'estuaire de la
Canche.
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Photo. III-56. Chenal aveugle.
Chenal majeur, présent uniquement dans la slikke, se
terminant en cul-de-sac par une surélévation parabolique (F.
Verger, 1968).
Site concerné: l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: février 1996, l'estuaire de la
Canche.
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Photo. III-57. Minigoulet de marée.
Passe étroite, conservée et modelée par les courants
alternatifs de la marée, mettant un chenal de la slikke en
connexion avec la mer. Les points de rétrécissement sont ici
légèrement surcreusés (al.) (F. Verger, 1968).
Site concerné: l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: février 1996, l'estuaire de la
Canche.
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Photo. III-58. Gabion.
Mare artificielle du schorre, située à proximité d'une hutte
camouflée, où l'on place des appelants permanents pour la
chasse aux oiseaux migrateurs (F. Verger,1968).
Site concerné: l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue février 1996 l'estuaire de la
Canche.
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Photo. III-59. Mare naturelle.
Dépression circulaire du schorre provenant de l'isolement des parties basses de la slikke par accrétion des touradons, ou affaissement
ponctuel par suffosion, ou enfin par accroissement de la teneur en sel d'une petite cuvette, ce qui empêche son occlusion par la
végétation. Ces cuvettes, colonisées par quelques rares algues, sont occupées par une eau dont la concentration en sel augmente avec
l'évaporation.
Site concerné: l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: mars 1996, l'estuaire de la Canche.
Photo. III-60. Microanse.
Petite dépression circulaire à entrée resserrée, creusée par les courants tourbillonnaires divaguants d'un cours d'eau, dans la rive
sableuse d'un estuaire.
Site concerné: l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: janvier 1996, l'estuaire de la Canche.
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Photo. III-61. Encoche.
Dépression parabolique plurimétrique creusée dans la
berge d'un chenal majeur. Son extrémité indique le sens
de progression des sédiments qui alimentent un banc
situé immédiatement dans son prolongement (F.
Verger,1 968).
Site concerné: l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: mars 1996, l'estuaire de
la Canche.
Photo. III-62. Microtalard.
Abrupt haut de quelques décimètres séparant la slikke
du schorre, dont la présence atteste du recul local du
schorre. Sa hauteur est proportionnelle à la vigueur de
l'érosion régressive qui affecte le pré salé (F.
Verger,1 968).
Site concerné: l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: mars 1996, l'estuaire de
la Canche.
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Photo. III-65. Labours.
Formes de terrain plundécimétriques issues d'une méthode culturale qui consiste à retourner la terre avec un instrument aratoire, dans le
but de l'ameublir. La percolation, temporairement facilitée, retrouve son état initial avec l'effondrement progressif des mottes (S.
Parent,1 990).
Site concerné: le Cap Blanc-Nez.
Date et lieu de la prise de vue: mai 1996, le Cap Blanc-Nez.
Photo III-66. Mottureaux.
Petites buttes décimétriques, couvertes d'une végétation herbeuse dense, alignées ou réparties anarchiquement sur le schorre. Elles sont
le résultat des pressions exercées par les alternances de périodes de dessiccation, pendant lesquelles les matériaux argileux tombent
dans les fentes de dessiccation, et des périodes d'humectation pendant lesquelles ils gonflent, tandis que les fentes se referment (a.I.) (R.
Paskoff,1 994).
Site concerné: l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: février 1996, l'estuaire de la Canche.
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Photo. III-69. Dépression de chenal.
Dépression allongée constamment inondée, résultant du
comblement partiel d'un chenal ou de l'abaissement rapide
du schorre. Ces cuvettes sont alignées dans l'ancien cours
du chenal qu'elles représentent "en pointillé" (F.
Verger, 1968).
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Site concerné: l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: février 1996, l'estuaire de la
Canche.
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Photo. III-70. Incisions mécanisées.
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Entailles profondes d'une dizaine de centimètres, réalisées
sur un terrain meuble par un engin de terrassement équipé
de godets racleurs. Ces marques, souvent longues à
disparaître, peuvent être à l'origine dune déstabilisation
locale ou générale du milieu.
Sites concernés: les dunes Marchand, le Cap Blanc-Nez et
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l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: février 1996, les dunes
Marchand.
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Photo. III-75. Glissement.
Mouvement de masse dans lequel le matériel silteux saturé
en eau progresse, avec lenteur, vers le bas du versant, sur
des surfaces de glissement aux limites incertaines. Des
bourrelets séparés par des fentes apparaissent souvent sur
le lobe aval (J.C. Flageollet,1989; A. Marre, 1987).
Site concerné: l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: mars 1996, l'estuaire de la
Canche.
Photo. III-76. Squames.
Lamelles d'argile, aux bords relevés, se détachant du terrain
humide sous-jacent quand les temps de dessiccation et
d'émersion sont suffisants. La face concave est elle-même
le siège d'une micro-desquamation secondaire.
Site concerné: l'estuaire de la Canche.
Date et lieu de la prise de vue: mars 1996, l'estuaire de la
Canche.
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