La faute-sur-Mer 2050 : une étude d`ajustement au territoire et à l

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La faute-sur-Mer 2050 : une étude d'ajustement
au territoire et à l'évolution climatique
Antoine Feldmann
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La réflexion est prospective afin d’examiner les conditions d’adaptation de ce territoire au changement climatique et
aux risques afférents. Brassant une échelle de temps et d’espace large, cette approche dynamique, à la fois
scientifique et sensible, permet de formuler et de dessiner un scénario d’adaptation au changement ayant de
profondes conséquences sur l’urbanisme (repli stratégique), l’agriculture (dépoldérisation), les mobilités (stratégie
d’accueil et de fonctionnement touristique du littoral), l’économie (redéploiement des cultures marines).
Ce travail de recherche et de projet montre l’enjeu majeur des questions relatives aux risques, aux changements
climatiques et aux littoraux.
Enjeux et problématiques :
explorer la question des relations entre les installations en zone littorale, la mémoire locale et les connaissances
officielles sur l’environnement littoral avec la Faute sur Mer comme site d’étude. Aujourd’hui il s’agit de se poser les
questions essentielles :Faut-il continuer à construire en milieu très soumis au risque de submersion marine? Faut-il
continuer à lutter contre, à protéger ? protéger quoi ? Continuer à croire que la presque île de la Faute sur Mer restera
protégée des submersions marines est illusoire.Il s’agit d’inscrire le projet de paysage en relation avec les
dynamiques naturelles, et culturelles, c’est à dire sur 20 ans, 50 ans…
Des enjeux de territoire, des enjeux économiques, des enjeux écologiques, des enjeux de paysages...Comment
continuer à habiter et à vivre sur la presque île de la Faute sur Mer, vivre avec l’océan et la rivière du Lay.
Quels nouveaux paysages ? insulaires ? une presque île ? Quelles gestions
de ces paysages d’estuaires et
littoraux ?Comment maintenir l’attrait de ce site touristique, son originalité de presque île entre estuaire et océan ?
Quel rapport entre la terre, les marais, l’estuaire et l’océan ? L’arrière-pays ? Qu’en sera t-il de l’agriculture intensive ?
des maisons secondaires ? des campings ? de la rivière ? de l’estuaire ? Hypothèses d’analyses du site :
• La mémoire du lieu : questionner la relation entre le risque et la mémoire.
• Dynamique urbaine : interroger les évolutions passés, celle d’aujourd’hui et celle à venir, le camping de demain, la
résidence secondaire de demain ?
• Développement de l’arrière pays : de la terre à la mer ?
•
Développement économique : reterritorialiser l’économie de la construction de résidences secondaires, maisons
adaptés au territoire, emplois locales...
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