2. Les troubles mictionnels
a. Pollakiurie
- Le patient urine plus souvent que la normale.
- Allez uriner dans la nuit.
Attention à bien mener l’interrogatoire. Exemple de la personne âgée qui se
couche très tôt, se lève pour aller au toilette, boit un verre d’eau, puis retourne se
coucher et peut se relever dans la nuit.
- Ne pas demander combien de fois le patient urine le dans la journée. Demander plutôt
combien d’heure se passe entre deux mictions.
- S’intéresser au volume d’eau but par jours.
b. Dysurie
- Le préfixe « dys » signifie difficulté sauf pour le mort « dyspareunie » qui signifie douleur
dans les rapports sexuels.
- Le patient vient en consultation se plaint :
o D’un retard du début du jet.
o D’un jet faible.
o De la présence de retard de gouttes retardataires à la fin de la miction.
- Les conséquences possibles d’une dysurie sont :
o Augmentation de pression du à un obstacle (exemple : prostate) qui comprime
l’urètre et le jet a du mal à sortir. En effet le détrusor est beaucoup plus actif pour
lutter contre l’obstacle : en endoscopie on observe une vessie de lutte.
Anatomiquement la vessie de lutte se traduit par :
o Une hypertrophie des fibres musculaires.
o Des zones de faiblesses entre deux où l’on retrouve des diverticules.
o Vidange incomplète appelée une rétention vésicale chronique. Le volume résiduel
de la vessie augmente progressivement, et peut évoluer de deux manières :
o Au bout de 300cm3 la vessie est pleine et n’arrive plus du tout à uriner. Il y
en rétention vésicale aigue.
o Dilatation de la vessie jusqu’à 2L appelée distension vésicale. Cette
distension est à l’origine d’un retentissement sur le haut appareil urinaire :
dilatation de l’uretère, hyperpression des calices et arrêt de bon
fonctionnement des reins. Le patient est en insuffisance rénale chronique.
c. Incontinence
- Le patient se plaint de fuite urinaire, perte d’urine.
- Les pertes d’urines involontaires sont un motif de consultation très fréquent.
- Perte d’urine involontaire durant la nuit appelée : énurésie (chez l’enfant souvent).
- Interrogatoire : à quelle circonstance ?
o Le patient répond souvent que l’incontinence arrive lors d’un effort (exemple :
toux).
o Impériosité urinaire : besoin urgent d’uriner (aussi appelée urgenturie maintenant).
On arrive le plus souvent à le refreiner mais peut parfois se traduire par une fuite
involontaire. Aussi appelée hyperactivité vésicale.
o Miction par regorgement : la vessie est pleine et déborde.
o Duplicité urétérale : il y a deux uretères pour une masse rénale. Parfois un des
deux uretères n’arrive pas dans la vessie mais en dessous : appelée ectopie
urétéral. L’ectopie urétérale peut se faire dans le vagin : la petite fille a donc une
perte urinaire permanente par le vagin. Elle a cependant également des mictions
normales.