ANNEE UNIVERSITAIRE 2009- 2010 Mémoire de DESC ORTHOPEDIE –TRAUMATOLOGIE ENDOSCOPIE DE CHEVILLE PAR VOIE POSTERIEURE A PROPOS DE 8 PATIENTS HICHAM LAHRACH SOUS LA DIRECTION DE DR LOIC VILLET Plan I- Introduction II- Anatomie de dissection de la région postérieure du cou de pied III- Les indications de l’arthroscopie dans les pathologies intra et extra articulaires de la région postérieure de la cheville : A- Articulation talo-crurale B- Articulation sous talienne C- Espace retrocalcaneen D- Tendinopathies IV- Les voies endoscopiques postérieures de la cheville V- Matériel et résultats VI- Discussion VII- Conclusion VIII- Bibliographie 2 I- INTRODUCTION : La chirurgie par voie endoscopique a depuis longtemps conquit de nombreux domaines et ses indications sont encore sans cesse repoussées. Les premières arthroscopies cliniques ont été rapportées dans les années 50 par M. Watanabe [20], et c’est celui-ci même avec YC Chen [3] qui débuta les premières arthroscopies de la cheville dans les années 70 (la première expérience sur cadavre remonte en 1931 et a été réalisée par M. Burman [2]). D’abord confinée à un rôle diagnostique, l’arthroscopie est devenue un outil thérapeutique. On connaît depuis son apport dans les pathologies de la cheville tels que les syndromes de conflit antérieur osseux ou tissulaire, les lésions ostéochondrales du dôme talien, les corps étrangers ou encore les arthodèses tibio taliennes. Cependant l’articulation de la cheville reste une petite articulation difficile à explorer, surtout dans son compartiment postérieur, que l’on utilise un distracteur ou non. L’arthroscopie de cheville est devenue un acte bien codifié avec ses 3 voies d’abord classiques antéro-médiale, antéro-latérale et postéro-latérale. Cependant, le compartiment postérieur a longtemps été considéré comme d’exploration difficile tant les voies postérieures (surtout la voie postéro-médiale) étaient décriées pour leur risque de complication neuro vasculaire. Or le compartiment postérieur de la cheville et l’arrière-pied représentent une région anatomique régulièrement affectée en traumatologie ou par des processus dégénératifs. Le chirurgien, jusqu’alors, devait se contenter d’un abord classique à ciel ouvert avec son lot de complications propres : cicatrice douloureuse, infection, enraidissement articulaire, algodystrophie, névrome. Ce n’est que depuis une dizaine d’année que des auteurs comme A. Mandrino [14], JI. Acevedo [1] et CN Van Djik [4] ont repris des travaux anatomiques autour de la cheville pour décrire des voies d’abord postérieures plus sûres. Après un rappel d’anatomie chirurgicale, nous exposerons les indications de l’arthroscopie postérieure de cheville et nous en préciserons la technique. Enfin, nous rapporterons notre expérience concernant nos 8 premiers patients ayant bénéficié d’une approche postérieure de la cheville vidéo-assistée. Nous en étudierons les résultats à court terme et discuterons des données de la littérature. 3 II-ANATOMIE DE DISSECTION DE LA REGION POSTERIEURE DU COU-DEPIED : figure1 : anatomie de la région postérieure de la cheville 4 FIGURE 2 : Vue dorsale de la cheville, tendon calcanéen sectionné. 1. Pédicule vasculonerveux tibial postérieur ; 2. tendon long fléchisseur de l'hallux ; 3. interligne sous-talien ; 4. interligne talocrural ; 5. tendons fibulaires ; 6. tendon calcanéen ; 7. veine petite saphène La région postérieure du cou-de-pied comprend, ainsi que son nom l’indique, l’ensemble des parties molles qui s’étagent en arrière de l’articulation tibio-tarsienne et de la saillie du talon. Situées en arrière de la région antérieure du cou-de-pied, elle correspond à la région jambière postérieure, en haut, et à la région plantaire du pied en bas. Sur les côtés, cette région est limitée par les 2 lignes verticales passant par le sommet des malléoles. Ces 2 malléoles, latérale et médiale, représentent les repères les plus facilement identifiables. La 5 malléole latérale est plus saillante dont sa pointe est à 1cm distale à la malléole médiale. Sur la ligne médiane, une saillie longitudinale convexe qui vient se terminer en bas sur le talon, c’est le tendon d’Achille. A gauche et à droite du tendon, entre ce dernier et le bord postérieur des malléoles, 2 gouttières profondes où passent les éléments vasculo-nerveux et les tendons des muscles postérieurs et latéraux de la jambe : ce sont les gouttières rétromalléolaires médiale et latérale. La gouttière rétro-malléolaire latérale est plus marquée car elle n’est couverte que par une mince couche tissulaire fibroadipeuse et la peau. Par contre, la gouttière rétro-malléolaire médiale, qui nous intéresse le plus, est plus remplie dans son plan profond. Les plans constitutifs de cette région sont : la peau, le tissu cellulaire sous-cutané, l’aponévrose, la couche sous-aponévrotique et le squelette. La couche cellulaire sous-cutanée est moins épaisse, riche en graisse, où cheminent les vaisseaux et les nerfs superficiels surtout sur le côté latéral : la veine et le nerf saphènes externes. Les 2 aponévroses, superficielle et profonde, délimitent la région postérieure du cou-de-pied en 3 loges (postérieure, latérale et médiale), par où passent des muscles (ou plutôt tendons), des vaisseaux et des nerfs qui tous proviennent de la jambe. La loge postérieure se trouve comprise entre les 2 aponévroses et s’arrête en bas sur le calcanéum tandis que les 2 autres, obliquant en bas et en avant, descendent jusqu’à la plante du pied en suivant, l’une le côté latéral de la région , l’autre le côté médial. La loge postérieure renferme 2 tendons: le tendon d’Achille et le tendon du plantaire grêle. La loge latérale, toute petite ; délimitée en partie par l’aponévrose superficielle ; en partie par la cloison intermusculaire externe, enveloppe les 2 fibulaires. La loge médiale est à la fois la plus vaste et la plus importante des trois. Elle est circonscrite, en avant par le plan postérieur du tibia et du fibula, en arrière par une partie de l’aponévrose jambière profonde et par la partie antérieure de la cloison intermusculaire externe. Avec un paquet vasculo-nerveux, cette loge renferme trois coulisses ostéo-fibreuses. En allant de dedans en dehors, la première de ces coulisses loge le tendon du tibial postérieur; la seconde laisse passer le tendon du fléchisseur des orteils; la troisième est destinée au tendon du long fléchisseur l’hallux. Entre ces 2 dernières gaines ostéo-fibreuses, mais sur le plan un peu plus superficiel, existe une quatrième et dernière gaine, qui est simplement fibreuse, pour les vaisseaux et les nerfs tibiaux postérieurs. Le 6 nerf tibial postérieur est situé un peu en arrière et en dehors de l’artère tibiale postérieure. Le nerf calcanéen est une des branches collatérales du nerf tibial postérieur dont les 2 branches terminales sont le nerf plantaire interne et le nerf plantaire externe. III- Les indications de l’endoscopie dans les pathologies intra et extra articulaires de la cheville : Le symptôme prédominant des patients à la cheville et à l’arrière pied est la douleur. Il existe dans cette région à l’anatomie complexe de très nombreuses étiologies que nous allons détailler. On peut ainsi les classer selon qu’elles sont intra ou extra articulaires. Dans ce domaine l’arthroscopie est une technique mini invasive permettant d’en faire le bilan et éventuellement de les traiter de façon aussi efficace qu’à ciel ouvert avec moins de morbidité et une récupération plus rapide. A- Articulation talo crurale postérieure : A ce niveau on rencontre en premier lieu le syndrome de conflit postérieur de la cheville. Initialement décrit chez les danseuses de ballet , il s’agit d’un conflit entre la malléole postérieure du tibia et le calcanéum dans les mouvements d’hyperflexion plantaire. Ce syndrome se rencontre également chez le footballeur dans le mouvement de shoot, il peut être aigu ou chronique par microtraumatisme répété. On rencontre alors plusieurs type de lésions : v un processus postérieur du talus (PPT) long ( processus de Stieda ) 7 figure 3 : Syndrome du carrefour postérieur en IRM,image en T1 v un os trigone, ou un processus postérieur du talus court v le ligament intermalléolaire postérieur prend alors un aspect hypertrophique voire méniscoïde décrit par WG Hamilton [8]. Les autres causes de symptômes douloureux de l’articulation talo crurale postérieure sont communément : v l’arthrose talo crurale, 8 a -b c-d Figure 4 : (a, b, c, d) : a et b/ arthroses talo-crurales consécutives à une seule entorse de la cheville ; c et d/ arthrose sus-talienne consécutive à n... entorses de cheville. v les lésions ostéochondrales postérieures, v les kystes osseux du talus, v les corps étrangers, v la chondromatose, v l’arthropathie hémophilique. B- Articulation sous talienne : Cette articulation peut être source de douleurs dans 2 occasions principalement. La première cause est l’arthrose sous talienne. L’arthrodèse souvent pratiquée à ciel ouvert est maintenant possible sous arthroscopie par voie postérieure en se limitant au compartiment postérieur, c’est à dire sans dépasser le ligament interosseux talo calcanéen pour ne pas 9 endommager la vascularisation du sinus du tarse. L’autre indication est le syndrome du sinus du tarse. C‘est un syndrome qui fait suite la plupart du temps à une entorse de la cheville en inversion avec une douleur externe en regard du sinus du tarse et parfois associée à une instabilité de l’arrière pied. L’arthroscopie permet d’en retrouver l’étiologie qui est parfois complexe et mal comprise (entorse du ligament interosseux, hypertrophie synoviale, arthrofibrose) et éventuellement de la traiter par une résection du tissu pathologique . C- Espace retro calcanéen : L’espace retro calcanéen est marqué par la présence de 3 structures anatomiques susceptibles d’engendrer des symptômes douloureux. La saillie postéro supérieure du calcanéus, la bourse séreuse retrocalcanéenne et le tendon d’Achille (calcanéen). Ainsi le bord postéro supérieur du calcanéus va Figure 5 : Haglund's Syndrome entraîner une inflammation de la bourse par conflit mécanique avec la chaussure parfois associé à une tendinopathie du tendon calcanéen ou syndrome de Haglund . Le traitement arthroscopique consiste à résequer la bourse inflammatoire et la saillie postéro supérieure du calcanéus. 10 D- Tendinopathies : Elles regroupent plusieurs tendon : fibulaires, court et long, tibial postérieur, tibial antérieur, long fléchisseur de l’hallux et tendon calcanéen. Devant une douleur d’origine tendineuse il peut s’agir de différentes entités que l’arthroscopie va diagnostiquer et parfois traiter : ténosynovite, rupture partielle, conflit osseux, vinculae épaisse, adhérences, jonction myotendineuse basse, fissure. L’arthroscope aidé d’un shaver permet également de laver les gaines tendineuses, de les dilater en plus d’un geste de résection d’un tissu pathologique . A noter une particularité pour le tendon du long fléchisseur de l’hallux. Son inflammation se rencontre souvent chez les danseurs lors de la montée en pointe . Parfois associé à un syndrome de conflit postérieur de la cheville, il se produit une tendinite par inadéquation entre le tendon et son canal ostéofibreux. Le traitement consiste à ouvrir ce canal sous endoscopie par voie postérieure. IV- Voies endoscopiques postérieures de la cheville: La voie postéro médiale associée à la voie postéro latérale permet un accès instrumenté au compartiment postérieur de la cheville et à l’arrière pied sans nécessiter pour la plupart des auteurs une distraction. Après l’anesthésie générale et/ou locorégionale. Le patient est positionné en décubitus ventral avec un garrot à la cuisse et les repères anatomiques sont marqués au stylo dermographique : tendon d’Achille, malléoles, nerf sural et paquet vasculo-nerveux postéro médial. Les abords postéro médial et postéro latéral, strictement adjacents au tendon d’Achille, sont repérés au niveau présumé de l’articulation tibiotalienne et soustalienne . Une injection de 10 ml de sérum n’est pas systématique, et peut se faire dans les articulations . L’irrigation est contrôlée par une pompe. Le premier abord est postérolatéral, par lequel l’arthroscope est poussé au contact du carrefour postérieur. 11 aver L’abord postéromédial est simulé à l’aiguille, cette dernière est dirigée au contact du scope, qu’elle atteint avec un angle de 90°. Un shaver reproduit ce trajet et permet pas à pas d’ouvrir un espace de travail qui doit toujours rester médian. Le repére médial est le tendon du lon fléchisseur de l’hallux(LFH) qu’il faut toujours laisser en dedans pour rester à distance du paquet vasculo-nerveux. Les deux abords peuvent être utilisés alternativement comme voie optique ou instrumentale. optique La fermeture des voies d’abord se fait en un plan par un point cutané suivi d’un pansement compressif. figure7 : voies postérieures arthroscopiques PHOTOS : déroulement de l’arthroscopie postérieure de cheville(Aimable autorisation du Dr LAFFENETRE ) 12 Installation du patient en décubitus ventral, la jambe surélevée, le pied dans le vide et avec un garrot de cuisse. Repérage des voies d’abord, sous la malléole latérale, para achiléennes. La flèche représente l’orientation à donner au 1er trocart vers le 1er espace interdigital. 13 1er temps : décision à la pince halstead des parties molles par voie externe puis introduction d’un trocart mousse jusqu’à la capsule postérieure talo-crurale en bas et en dedans vers le 1er espace interdigital. Le trocart est remplacé par l’optique. 2e temps : décision à la pince halstead des parties molles par voie médiale en direction du 1er trocart perpendiculairement à l’axe du pied. 14 3e temps : mise en place du shaver par voie médiale selon le même trajet puis il est descendu progressivement vers l’articulation en restant au contact du trocart qui serre de guide. 4e temps : création d’une chambre de travail est ouverture de la capsule articulaire, le shaver doit rester orienté vers l’extérieur. V- Matériel et résultats Notre série comptait 8 patients opérés par 3 chirurgiens dans le service du Pr CHAUVEAUX entre 2006-2009 . Une endoscopie de cheville par voie postérieure en décubitus ventral a été réalisée en fonction de l’indication chirurgicale à but diagnostique et ou thérapeutique en complément à d’autres gestes chirurgicaux en fonction de la pathologie. 15 Une évaluation clinique et fonctionnelle a été réalisée selon deux scores pré et post opératoires : score de KITAOKA de cheville et le score de AFCMP( SCORE D'EVALUATION CLINIQUE DE L'ARTICULATION TALO-CRURALE SFMCP) . Tableau1 :score kitaoka arriere-pied : Tableau — Score de Kitaoka 1) DOULEUR Aucune 40 points Minime,occasionnelle 30 points Modérée,quotidienne 20 points Sévère, presque toujours présente 0 point 2) FONCTION a) Limitation des activités : Pas de limitation 10 points Pas de limitation des activités quotidiennes, limitation des activités de détente 7 points Limitation des activités quotidiennes et de détente 4 points Limitation sévère des activités quotidiennes et de détente avec nécessité 0 point d’une aide telles que des cannes, un cadre de marche voire un fauteuil roulant. b) Distance maximale de marche > 1500 mètres 5 points Entre 1000 et 1500 mètres 4 points Entre 500 et 1000 mètres 2 points < 500 mètres 0 point c) Surfaces de marche Aucune difficulté quelle que soit la surface 5 points Quelques difficultés sur terrain irrégulier, dans les escaliers, lors de la marche 3 points en descente, sur les échelles Sévères difficultés sur terrain irrégulier, dans les escaliers, lors de la marche 0 point en descente, sur les échelles d) Boiterie Aucune ou minime 8 points Evidente 4 points Marquée 0 point e) Mobilité dans le plan sagittal (flexion-extension) Normal ou limitation minime (30° ou plus) 8 points Limitation modérée (15°-29°) 4 points Limitation sévère (< 15°) 0 point f) Mobilité de l’arrière-pied (inversion-éversion) 16 Normal ou limitation minime (75% à 100% de la normale) 6 points Limitation modérée (25% à 74% de la normale) 3 points Limitation sévère (< 25% de la normale) 0 point g) Impression subjective de stabilité de la cheville Stable 8 points Manifestement instable 0 point 3) ALIGNEMENT AVANT/ARRIERE-PIED Bon 10 points Moyen 5 points Mauvais 0 point Tableau 2: SCORE D'EVALUATION CLINIQUE DE L'ARTICULATION TALO-CRURALE SFMCP Date : Identité : 1. Interrogatoire / 73 Anomalie de la marche Douleur marche et course normales 4 absente 45 marche normale 3 légère (traitement épisodique) 30 boîterie légère 2 moyenne (antalgique permanent) 15 boîterie modérée 1 majeure 5 boîterie invalidante 0 spontanée, nocturne 0 Stabilité Support pas d'inst., chaussage normal 3 non nécessaire 3 sensation d'inst. et/ou entorse, ou chaussage haut nécessaire 2 occasionnel (1 canne) 2 instabilité majeure 0 permanent (1 ou 2 cannes) 0 Escaliers Périmètre montée illimité 8 normale 3 > 1 km 7 rampe 2 < 500 m > 1 km 5 marche à marche 1 vie courante 0 impossible 0 descente 17 normale 3 Marche en terrain irrégulier rampe 2 normale 4 marche à marche 1 difficile ou appréhension 2 impossible 0 impossible 0 2. Analyse clinique / 27 Mobilité A + B A globale > 40° : 15 B flexion dorsale < 40 > 30° : 13 présente 0 < 30 > 20° : 10 nulle -2 < 20 > 10°: 5 équin présent -5 < 10°: 0 Laxité Station unipodale genou en extension Laxité nulle ou symétrique au côté contro-latéral 2 élévation pointe dix fois de suite 10 anomalie par rapport au côté contro- latéral 0 élévation pointe cinq fois de suite 8 station pointe seulement maintenue 5 station pointe impossible, stabilité à plat 3 station pointe impossible, pas de stabilité 0 Score = 1 + 2 = / 100 L’évaluation clinique et radiologique porte sur la recherche de complications en rapport avec le geste endoscopique : lésion nerveuse, tendineuse, algodystrophie, infection, fonction de la cheville et reprise des activités domestiques et sportives LES PATIENTS : Notre série est composée de 8 patients, tous masculin, la moyenne d’âge des patients est de 39 ans. 18 Graphique 1 : Age des ptients Huit chevilles : deux gauches et six droites, opérés par 3 chirurgiens entre 2006 et 2009, au service d’orthopédie du Pr CHAUVEAUX au CHU de BORDEAUX , revu et réévalués sur le plan clinque et selon le score de KITAOKA et AFCMP . 3 patients sur les huit sont des sportifs réguliers. Quatre patients ont subi un curetage de lésion osteochondrale dôme talien. (figure 2et 3) Trois patients ont subi une résection d’osteome et ou bursectomie en cas de syndrome du carrefour postérieur. (figure 1) Un patient chez qui on a realisé une arthrodèse sous talienne par une vis pour arthrose sous talienne. Les suites post-opératoire en cas d’arthrodése sous talienne consistent à une immobilisation plâtrée pendant 45 jours sans appui. Sous couverture préventive de la phlébite sous héparine de bas poids moléculaire. L’immobilisation n’est pas nécessaire pour le syndrome du carrefour postérieur et le curetage du de lésion osteochondrale. Le patient a le droit dés le ledemain à la marche sans appui en béquillant pendant deux semaines sous couverture de thromboprophylaxie . La rééducation (lutte contre l’oedéme, travail des mobilités, renforcement musculaire) avec l’aturééducation sont également prescrites afin d’attendre une réhabilitation beaucoup plus rapide. Le tableau 3 presente la série et les résultats. 19 Tableau3 : DESCRIPTIF DES PATIENTS ,LEURS PATHOLOGIE ET INTERVENTIONS patient âge sexe coté sport pathologie INTERVENTION LESION OSTEOCHONDRALE SOUS 1 53 M G NON TALIENNE CURETAGE LESION ST CONFLIT RECESSUS POSTERIEUR 2 28 M D OUI AVEC LFH RESCETION OSTEOME LESION OSTEOCHONDRALE SOUS 3 55 M D NON TALIENNE CURETAGE et arthrodèse st BURSECTOMIE ET RESECTION 4 38 M D OUI SD CARREFOUR POSTERIEUR OSTEOME lésion OSTEOCHONDRALE Talo 5 20 M D NON crurale résection 6 26 M D OUI lésion osteochondrale dome talien résection et greffe spongieuse 7 62 M G NON SD CARREFOUR POSTERIEUR résection os trigone 8 44 M D NON ARTHROSE SOUS TALIENNE ARTHRODESE SOUS TALIENNE 20