PALUDISME Etats-Unis d `Amérique (Hartford, Connecticut). — Un

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On constatera que 4 malades seulement, tous contaminés par des
rats, ont été atteints dinfection à icterohaemorrhagiae. Les autres
ont été infectés par canicola.
Dans la région en cause, des enquêtes antérieures avaient atti
lattention sur la leptospirose et sur les sources de contamination,
de sorte que la coopération des services de san publique, des
vétérinaires et des médecins a permis de dépister 12 cas dont une
partie serait passée inaperçue quelques années plus t. Cette
coopération a donné jusqu’ici des résultats encourageants; avec
lappoint des rapports du Communicable Diseases Scotland, elle
compense le fait que la leptospirose nest pas maladie à déclaration
obligatoire en Ecosse. Les enquêtes se poursuivent.
It will be seen that only 4 patients, each one of whom had acquired
the infection from rats, were infected with icterohaemorrhagiae.
All the others were cases of canicola infection.
Previous investigations in this region have led to an increasing
awareness of leptospiral infection and its sources, and the co
operation of Public Health Authorities, veterinarians and general
practitioners had, in the last two years, brought to light 12 cases,
some of which formerly might have escaped detection. The results
to date of such combined efforts are encouraging and, with the added
information derived from the Communicable Diseases Scotland
Reports, compensate for the fact that in Scotland leptospirosis, as
such, is not a notifiable disease. Investigations are continuing.
(Communicable Diseases Scotland 69/19, 12 May 1969)
PALUDISME
Etats-Unis dAmérique (Hartford, Connecticut). Un cas
mortel de paludisme à Plasmodium falciparum sest produit à
Hartford, Connecticut. 11 sagissait dune femme de 60 ans, qui, le
7 mars 1969, avait été atteinte de faiblesse, nausées, vomissements
et diarrhée, troubles qui ont été atténués par lelixir parégorique.
Le 9 mars, sa température sest élee à 39°4C. Le 10 mars elle
se sentait faible, mais navait pas de fièvre et put sortir pour faire
des achats. Le 12 mars, elle avait de nouveau de la fièvre, de la
diarrhée et des malaises et son mari constatait chez elle quelques
signes de confusion. Elle fut alors examinée par son médecin, qui ne
trouva aucune anomalie dordre neurologique et, à lanamnèse, la
malade ne se souvenait pas davoir souffert de céphalées; le médecin
nota une température de 39 et une légère shydratation. Il
prescrivit un traitement par la tétracycline. Ce sujet avait été
jusqualors en bonne santé, à cette réserve près quil avait subi
neuf ans plus tôt une colostomie avec résection abdomino-périnéale
du colon après diagnostic dun carcinom du rectum. Le médecin
napprit que le 12 mars que la malade avait fait avec son mari un
voyage au Kenya et en Tanzanie du 4 au 24 févriet, et quils étaient
rentrés aux Etats-Unis le 25 février. Ils navaient pas utilisé de
prophylactiques du paludisme.
Le 13 mars, la malade commença à souffrir de dyspnée et elle
était dans un état de faiblesse extrême; les vomissements conti
nuaient. Le médecin la persuada de se laisser hospitaliser. A son
arrivée à lpital, elle était cyanosée et dans un état comateux.
On souonna le paludisme. Un examen du sang révéla une parasi
témie de lordre de 10 à 20% par des trophozoites P. falciparum
des premiers stades. Le décès survint avant qu’un traitement ait
pu être institué.
A lautopsie, on constata que les parasites sétaient fixés sur les
hématies dans tout lorganisme. La congestion du foie et de la rate
était très forte et la rate était très friable. Létat du ur et des
reins était normal. Les poumons nétaient que légèrement conges
tionnés.
(Morbidity and Mortality, Vol. 18, No. 20,
Note d e la réd ac tio n. Les voyages internationaux étant de
plus en plus fréquents, les administrations sanitaires ont le devoir
de rappeler aux médecins les risques de maladies exotiques.
Le cas mortel décrit ci-dessus montre quen cas dépisode fébrile,
il est nécessaire de tenir compte des voyages qua pu effectuer
récemment le malade.
Des accidents de ce genre se produisent probablement dans beau
coup de pays. Il ne sera possible de les prévenir que par des pro
grammes efficaces de surveillance tels que ceux dont rendent compte
les rapports réguliers de la série Morbidity and Mortality.
MALARIA
United States of A merica (Hartford, Connecticut). A fatal
case of Plasmodium falciparum malaria was reported from Hartford,
Connecticut, in a 60-year-old woman. On 7 March 1969, the
woman had developed weakness, nausea, vomiting, and diarrhea
which were controlled with paragoric. However, on 9 March, her
temperature reached 103° F. On 10 March, she felt weak but was
afebrile and able to go shopping. On 12 March, she again developed
fever, diarrhea, and malaise, and her husband noted some disorienta
tion. She was seen by her physician, who found no neurologic
abnormalities and obtained no history of headache but did note
a temperature of 102° F. and mild dehydration; he prescribed a
tetracycline. The woman had a history of good health except for a
colostomy and abdominal-perineal colonic resection for carcinoma
of the rectum nine years previously. On 12 March the physician
first learned that the patient and her husband had toured in Kenya
and Tanzania from 4 through 24 February 1969, and had returned
to the United States on 25 February. They had not used malaria
chemoprophylaxis.
On 13 March, the patient became dyspneic and extremely weak;
she continued vomiting. At her physician’s insistence, she agreed
to hospitalization. When she arrived at the hospital that evening,
she was comatose and cyanotic. Malaria was suspected, and a
10-20% parasitemia with young trophozoites of P. falciparum was
detected on her blood smear. She expired before therapy could be
instituted.
On postmortem examination, malaria parasites were found in red
cells throughout the body. The liver and spleen were severely
congested and the spleen extremely friable. The heart and kidneys
were normal. The lungs showed only mild congestion.
r.S. National Communicable Disease Center)
Editorial Note. In view of the ever increasing amount of
international travel, health administrations have an obligation to
remind physicians of the danger of exotic diseases.
The fatal incident referred to above illustrates the need in the
presence of febrile illness to include a record of recent travel in the
case history.
Such incidents must be occurring in many countries but it is
only by means of effective surveillance programmes as reflected
for example in the regular reporting of Morbidity and Mortality
that these needless fatalities can be prevented.
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