The Fox Industry Harvest - Virtual Museum of Canada

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Le renard argenté Techniques de récolte
Une ferme typique d'élevage du renard de l'Îledu-Prince-Édouard au milieu du 20e siècle
consistait en un enclos clôturé situé sur un
terrain fortement boisé. Les premiers éleveurs
ont essayé de reproduire le plus fidèlement
possible l'environnement naturel du renard.
Musée du renard..
On trouvait dans les revues une mine de renseignements utiles, de
même que de la publicité pour pratiquement tous les produits
possibles et imaginables dont un éleveur de renards pourrait avoir
besoin.
Musée du renard.
Voici une annonce publicitaire tirée du
Canadian Silver Fox and Fur datant de 1937, qui
traite des avantages de retracer la lignée des
renards argentés à la source d'origine à l'Î.-P.-É.
La sélection du couple de reproducteurs
constituait l'une des décisions les plus
importantes pour un éleveur.
Musée du renard..
Voici une page provenant d'un album de découpures d'une
famille d'éleveurs, contenant des photographies et la
description des renardeaux nés à l'Î.-P.-É. en 1918 et en 1919,
de même que de l'information ayant trait à la vente et à la
récolte des peaux.
Musée du renard.
Renardeaux argentés de l'Î.-P.-É. nouveau-nés.
Les renards s'accouplaient entre les mois de
janvier et de mai, et les renardeaux naissaient
après environ 52 jours de gestation.
Musée du renard.
Jeune renard dans sa case sur une ferme
d'élevage de l'Î.-P.-É.
Musée du renard.
Le fond des cases est en treillis métallique,
permettant ainsi aux défécations de l'animal de
tomber sur le sol. De cette façon, l'animal ne se
salit pas et cela prévient les infestations par les
parasites.
Musée du renard.
Le toit des premières cases était en treillis
métallique. Celles-ci mesuraient environ 6
mètres de long sur 5 de large. Elles étaient
beaucoup plus spacieuses que les cases
modernes.
Musée du renard.
Cette publicité, tirée d'une revue publiée vers 1930,
traitait d'un grillage produit sur l'Î.-P.-É. utilisé dans la
construction de cases à renards. Le secteur de l'élevage
a provoqué la naissance de nombreuses industries
dérivées, dont le développement et la vente de produits
de quincaillerie destinés aux fermes.
Musée du renard..
Les tours d'observation étaient situées au centre de la
ferme et procuraient à l'éleveur un point d'observation
privilégié lui permettant de surveiller ses animaux sans
les effrayer.
Musée du renard.
L'alimentation était un élément crucial de la qualité des
peaux.
L'annonce publicitaire à gauche vante les mérites d'un produit qui
promet une alimentation plus saine des renards, tandis que celle de
droite vante les mérite d'un produit nommé Fishblox qui promet
l'obtention d'une fourrure plus belle et des animaux plus sains. Le
poisson était un aliment populaire dans l'alimentation des renards
car il s'agissait d'un aliment sain et peu coûteux.
Musée du renard.
L'alimentation des renards variait en fonction
de la période de l'année. À titre d'exemple,
l'alimentation des renards durant la saison de
l'accouplement n'était pas la même que durant
la saison de la récolte.
Musée du renard.
Les renards devaient s'habituer à leur éleveur car à
mesure qu'ils vieillissaient, il fallait les manipuler plus
souvent afin de leur administrer des médicaments ou
les déplacer.
Musée du renard.
Cet appareil permettait à l'éleveur de déplacer ses renards.
On attirait l'animal vers l'appareil et on l'y enfermait.
Musée d’Alberton
Lorsqu'un renard tombait malade, il fallait lui
administrer des médicaments. Il était très difficile
d'administrer des médicaments aux renards, à
moins d'avoir les outils appropriés pour ce faire.
Ainsi, une planche à médication facilitait la tâche.
On incitait l'animal à mordre l'appareil qui gardait
la gueule du renard ouverte, permettant ainsi à
l'éleveur d'administrer le médicament par l'orifice.
Musée d’Alberton
Nombreux étaient les éleveurs d'expérience qui
manipulaient leurs animaux à mains nues. Toutefois, les
éleveurs moins expérimentés risquaient de se faire mordre
par un animal effrayé. Les pinces à saisir les renards
permettaient à l'éleveur de tenir l'animal par le cou sans
risquer de se faire blesser.
Musée et fondation du patrimoine de l'Î.-P.-É
Chaque automne, au moment où la fourrure devenait plus
dense et s'épaississait, on sélectionnait les bêtes pour la
récolte. On plaçait les peaux vertes des renards sur un
tendeur comme celui-ci, ce qui permettait à la peau de
sécher tout en lui conservant sa forme.
Musée du renard.
La pièce de stockage de l'Association
nationale des éleveurs de renard argenté
du Canada, vers 1920. À l'apogée de
l'industrie, soit entre les années 1920 et
1940, l'Association servit d'entrepôt pour
les peaux récoltées qui étaient vendues par
procuration, au nom des éleveurs.
Musée du renard.
Une fois les peaux récoltées et prêtes
pour la vente, on procédait à une vente
à l'encan, ce qui permettait de vendre
les peaux au plus offrant.
Musée du renard.
Une fois les peaux évaluées et vendues, elles
étaient utilisées par l'industrie de la mode et
entraient dans la confection de vêtements
dernier cri destinés aux grandes dames de ce
monde.
Musée du renard.
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