Le défi du fondamentalisme
au coeur des trois religions abrahamiques
P
ROF
C
LAUDIO
M
ONGE
Université de Fribourg
Faculté de Théologie
SP. - AA. 2011-2012
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prière cultuelle, répétée cinq fois par jour (à l’aube, à midi, au milieu de l’après-midi, au
crépuscule et au début de la nuit) constitue l’axe quotidien du recentrement, toujours à renouveler,
de l’homme sur Dieu. Elle est toujours prononcée en arabe, la langue liturgique de l’Islam. Il est
permis au musulman de célébrer cette liturgie seul en n’importe quel endroit, pourvu qu’il soit pur
et aussi de concentrer plusieurs prières dans un moment unique de la journée.
S
CHISME (du grec : skhismos, action de fendre, de déchirer) : rupture d’un groupe en désaccord avec
l'autorité spirituelle d'une Eglise. Un schisme ne correspond pas nécessairement à une hérésie,
c’est-à-dire à une déviation sur un point de doctrine, mais c'est souvent, une controverse doctrinale
qui se trouve à son origine.
S
HAHADA (arabe : ةد [šahādaȹ], témoignage) : signifie « attestation » ou « témoignage de foi », est
le premier des piliers de l’islam. Elle est directement liée au principe de l’unicité de Dieu. Cette
profession de foi musulmane est très brève : « Je témoigne qu’il n’y a de vraie divinité que Dieu et
que Mahomet est Son messager.»
S
YLLABUS : est une liste de 80 propositions condamnées par l’Église en 1864. Pie IX y condamne
explicitement le rationalisme, la liberté d’opinion, la liberté de culte et la séparation de l’Église et
de l’État, idée, cette dernière, considérée funeste et pernicieuse.
S
YNCRETISME
: système philosophique ou religieux qui tend à faire fusionner différentes
doctrines en une seule, le plus souvent dans le désir de parvenir à unifier toutes les religions qui
adorent Dieu. L’œcuménisme se situe à un tout autre plan ; il vise à l’unité de foi des Eglises
chrétiennes - lesquelles ont historiquement un point de départ unique - tout en respectant leur
diversité et leur complémentarité.
T
ALMUD (de l’hébreu moderne, enseignement) : recueil de droit civil et religieux juif, comportant des
commentaires sur la loi mosaïque et reflétant l’enseignement des grandes écoles rabbiniques des
premiers siècles de notre ère. Le Talmud est composé d'une codification des lois, appelée la
«Mishna», et d'un commentaire de la Mishna, appelée la Gemârâ. Il existe deux versions du
Talmud: le Talmud de Palestine ou Talmud de Jérusalem, et le Talmud de Babylone. Les deux
versions ont la même Mishna.
T
AWHID
: souvent traduit par « monothéisme ». Il est le nom verbal de la 2ème forme de la racine
WHD dont le sens fondamental est "être un, unique". est non seulement une croyance, mais une
praxis individuelle et sociale. Il s'agit d'unifier Dieu non seulement en soi-même, mais également
dans la société, autour de la Parole de Dieu.
T
ORAH (de l’hébreu tora « loi, doctrine, enseignement ») : pour le Judaïsme la Torah est le pilier de la
foi juive parce qu’elle est la Loi écrite qui se rattache à Moïse ou à Yahvé. Elle désigne la Bible Juive
dans son entièreté, c'est-à-dire l’ensemble des Ecritures connu sous le nom d’Ancien Testament par
les chrétiens. La Torah désigne également le rouleau de parchemin enroulé autour de deux
baguettes, portant le texte du Pentateuque copié à la main, selon des règles strictes.