Y a-t-il une vie en dehors de l`euro ».pub

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Préparé à l' attention exclusive des clients professionnels – Juillet 2012
« Y a-t-il une vie en dehors de l’euro ? »
Les marchés obligataires restant affectés par les inquiétudes des investisseurs
à l'égard de la zone euro, nous nous demandons s'il est possible de tirer parti
de la volatilité. Les taux d'intérêt devraient se maintenir à des points bas historiques durant une période prolongée tandis que les liquidités resteront insignifiantes, poussant ainsi les investisseurs en obligations à chercher à diversifier
leurs stratégies au détriment de la zone euro. Paul Brain, responsable de la gestion obligataire chez Newton, s'interroge sur les éventuelles opportunités d'investissement hors de la zone euro et propose de mettre l'accent sur les expositions tactiques en vue de bénéficier des stratégies d'investissement à long terme.
Il ne s’agit pas ici de se demander encore une fois si la Grèce risque de quitter l’euro.
C’est l’économie du reste du monde qui retient notre attention dans le cas présent.
Dans l’attente de l’éventuel naufrage de la zone euro, il convient en effet de
s’intéresser aux autres économies. A première vue, le panorama n’est guère
réjouissant. Il semble que les deux principales économies mondiales, la Chine et les
Etats-Unis, connaissent un certain ralentissement. Les sondages PMI (Indice des
Directeurs des Achats) n’y sont pas encourageants et, compte tenu de l’absence d’un
momentum positif dans ces deux pays, les perspectives pour le reste du monde
risquent d’être négatives. Nous soutenons depuis un certain temps la thèse selon
laquelle, dans un environnement marqué par un processus de désendettement,
l’inflation « headline » ne devrait pas être un facteur déterminant de l’évolution des
rendements obligataires. Stratégiquement, il nous semble que ce processus est
encore loin d’être achevé ; bien qu’il soit toujours, d’après nous, le thème dominant
des marchés financiers, il est probable que les investisseurs portent leur attention sur
les politiques budgétaires rigoureuses (consistant à augmenter les impôts et à réduire
les dépenses) ainsi que sur les politiques monétaires accommodantes (consistant à
maintenir les taux d’intérêt à un faible niveau). A un point extrême, cela donne lieu à
une véritable manipulation des taux. Ce phénomène pourrait perdurer, ce qui maintiendrait ces taux de rendement obligataires (et ainsi les coûts d’emprunt des gouvernements) à des niveaux artificiellement bas.
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BNY Mellon Asset Management – L' opinion des experts
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Ainsi, compte tenu de taux d’intérêt toujours faibles et d’une croissance économique
anémique pour ne pas dire moribonde, l’inflation « headline » devrait reculer à partir
du moment où la Chine commencera à réduire sa consommation de matières premières. Indépendamment des problèmes de solvabilité, ce contexte nous semble favorable aux emprunts d’Etat, tant et si bien que les taux de rendement des obligations
considérées comme « valeurs refuges » devraient converger vers les faibles niveaux
des obligations japonaises. Notre thématique du désendettement, en mettant en évidence les impacts différenciés de la réduction de l’endettement dans les principales
économies occidentales, influence notre stratégie d’investissement et nous incite, au
sein de nos portefeuilles obligataires, à être pleinement investis en obligations (la détention de cash étant tout sauf profitable dans un tel environnement) et très actifs
dans notre allocation géographique, afin de tenir compte des inquiétudes relatives à la
solvabilité de certains Etats.
Si les politiques budgétaires et monétaires sont à des niveaux extrêmes, nous
pensons que les marchés évolueront avec davantage de volatilité compte tenu de
divergences d’opinion croissantes au sein des investisseurs. Un tel environnement
milite en faveur de mouvements tactiques, en complément de nos stratégies
d’investissement à long terme.
Le sommet européen du 20 juin a été bien accueilli par les investisseurs, dont les
attentes en la matière étaient relativement basses. Il nous semble pourtant que les
décisions qui en sont ressorties sont insuffisantes pour enrayer le ralentissement
durable de la croissance économique, qui constitue notre plus grande préoccupation
du moment. De fait, sans cette reprise économique, nous pensons que les déficits
continueront de se creuser, inquiétant d’autant plus les investisseurs quant à la
solvabilité des Etats concernés. Cela étant, en l’absence d’un catalyseur spécifique et
s’ils parviennent à s’affranchir au moins temporairement des marchés pour se
refinancer, les pays périphériques de la zone euro pourraient voir leurs marchés
obligataires bien performer durant le mois à venir. A plus long terme, nous pensons
néanmoins que la faiblesse de leur économie risque d’aggraver les déficits
budgétaires et d’accroître les tensions avec l’Allemagne, ce qui ne manquera pas de
refroidir les investisseurs.
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