Le coeur assure l'expulsion du sang vers les artères pendant le cycle cardiaque, par des mouvements de contraction (systole) et
relâchement (diastole) du muscle :
- (fin de) en diastole : (le myocarde se relâche, oreillettes et ventricules se remplissent peu à peu) les oreillettes se
remplissent, le sang atteindre les ventricules car les valvules auriculoventriculaire sont ouvertes, en revanche les valvules artérielles
sont fermées
- en systole auriculaire, les oreillettes (se contractent) se vident (le sang qu’elles contiennent est envoyé dans les
ventricules qui finissent de se remplir) pour emplir les ventricules, les valvules artérielles sont encore fermées
- en systole ventriculaire, (les ventricules se contractent. Le sang est mis sous pression) les oreillettes sont relâchées,
(pour ne pas qu’il (le sang) remonte dans les oreillettes)les valvules auriculo-ventriculaire se ferment (premier bruit du coeur), la
pression du sang augmente car les valvules artérielles sont encore fermée → leur ouverture couplée à la contraction des
ventricules permet l'expulsion à haute pression du sang dans les artères (les valvules artérielles s’ouvrent, le sang passe dans les
artères sous forme de jet, les ventricules se vident en partie)
- s'en suit un temps de diastole générale, où les valvules artérielles se ferment (**) pour éviter le reflux du sang
lorsque les ventricules se relâchent ; les oreillettes s'emplissent peu à peu de sang-cellule
(le myocarde se relâche, pour ne pas que le sang remonte dans les ventricules, les valvules artérielles se referment)
Les oreillettes et ventricules passent néanmoins plus de temps au repos qu'en activité, c'est pourquoi le cœur peut fonctionner de
façon continue.
Un nouveau cycle peut démarrer. Le nombre de cycle se succédant pendant 1 minute est la fréquence cardiaque, c'est-à-dire le
nombre de battement par minute (au repos environ 70 battements par minute).
Le débit cardiaque constitue le volume de sang mis en mouvement par chaque battement (le volume d'éjection systolique,
VES,70 ml environ) multiplié par la fréquence cardiaque en minute :
DC=FCxVES,
soit 70x70= 4900 ml/mn=4,9l/mn
Fréquence et débit varient en fonction de l'activité (augmentant pendant l'effort, ralentissant en phase de sommeil)
6. Pathologies et éducation à la santé (et facteurs de risques)
Pratique sportive : bénéfique pour le fonctionnement cardiaque, favorisant l'augmentation de la puissance du coeur qui, combinée
à la baisse de la fréquence cardiaque, entraine l'économie de celui-ci.
Alimentation trop riche en lipides, tabac : favorise les accidents et maladies cardio-vasculaires (dépôt de cholestérol sous forme de
plaques d'athérome dans les artères, bloquant à terme la circulation et privant le coeur d'oxygène : infarctus) ; la nicotine
augmente la fréquence cardiaque, le débit cardiaque et la pression artérielle, tout en diminuant le diamètre des capillaires
sanguins.
• Pathologies
:
-
Rupture d’anévrisme (artère) et rétrécissement des artères avec risque d’obstruction et d’absence d’irrigation de l’organe.
- Rétrécissement des artères coronaires pouvant entrainer un infarctus du myocarde.
- Rétrécissement des artères cérébrales causant des accidents vasculaires cérébraux.
- Sur- ou sous-tension.
- Mauvais fonctionnement des veines entrainant varices ou embolie (pulmonaire).
- Problèmes de valvules ou de rythme (-> Implantation du pacemaker).
• Des moyens d’études pour déceler les pathologies :
- Écoute au stéthoscope
: Bruits du coeur (TOUM, TAC, silence, TOUM…).
- Prise du pouls
: Permet de déterminer la fréquence cardiaque.
- Prise de la tension :
Estime la pression du sang expulsé.
- Électrocardiogramme :
Permet d’enregistrer l’activité électrique du coeur.
- Radioscopie, scanner
: permettent de voir le volume du coeur varier en diastole ou systole
et d’étudier l’état des vaisseaux sanguins.
• Facteurs de risques : Âge, hérédité, tabagisme, alcoolisme, nourriture trop grasse,
cholestérol, diabète…
_________________________________________________________________________________________________________
La digestion
Introduction
C'est le processus de transformation des aliments en nutriments utilisables par toutes les cellules de l'organisme ; elle démarre
par la bouche, passe par l’oesophage, l'estomac, l'intestin grêle, le gros intestin et l'anus. Elle fait intervenir des glandes et
organes annexes : glandes salivaires, foie, pancréas, vésicule biliaire.
1. Les étapes de la digestion
Tableau
Organes et glandes impliqués
Action mécanique / chimique