La surface glacière dans l’Océan arctique (Pôle Nord) était en avril 2009 de 14,58 millions de km2.
C’est une hausse de 710.000 km2 par rapport à avril 2009 soit l’équivalent de 21,51 fois la Belgique et
donc une surface plus grande que la France (18 fois la Belgique). Mais c’est toujours 420.000 km2 de
moins que la moyenne de 1979 à 2000. La vitesse de fonte des glaces en avril est la troisième plus
lente enregistrée. La fonte est de 27.300 km2 par jour comparé à une moyenne de 41.600 km2 par
jour au cours des années 1979 à 2000. Depuis 2 ans la surface de glace progresse. Mais la tendance
depuis 1979 est un recul de 2,8 % par an. Soit un recul de 42.400 km2 par an. Selon le NSIDC ; Mais
si on reprend ces chiffres 420.000 en moins au cours des 30 dernières années on obtient 14.000 km2.
La croissance récente de la surface de glace correspond à 16,8 années de fonte. Le premier
graphique montre la surface de glace actuelle et la ligne magenta, la moyenne 1979 – 2000. Le
deuxième graphique montre l’évolution sous forme graphique, la ligne bleu indiquant l’année 2009. Le
troisième graphique est une étude de synthèse récente (publiée hier) qui compare le nombre de
tâches solaires en orange et les températures des océans, décrites par des phénomènes El Nino en
rouge (eau de surface chaude = plus d’évaporation et de pluie) et La Nina (eau de surface froide =
moins d’évaporation). Selon ce graphique : les phénomènes avec des eaux de surface froide sont plus
fréquents lorsque l’activité solaire est plus faible. Ce qui pourrait sembler logique. Par contre pourquoi
en début de cycle les eaux sont plus fréquemment chaudes ? Le début du cycle solaire
s’accompagnerait de plus « d’activité ». Ce qui est intéressant dans ces informations est qu’ici on peut
observer plusieurs évolutions continues. Ce qui n’est pas le cas des articles de presse. Pour nos
observations et prévisions. L’explication de l’activité solaire semble cohérente. En effet comment
expliquer que la surface de glace a progressé et que les eaux de surface refroidissent dans
l’Atlantique ceci en pleine période de réchauffement climatique ? La Nina qui est un phénomène
fortement étudié serait aussi dû par des vagues Kelvin et au renforcement des vents d’Est. En
décembre déjà on avait annoncer un printemps froid aux Etats-Unis et un sécheresse au Brésil. Et
c’est effectivement le cas. Cela vaut donc la peine de se pencher sur la question.
Nous n'envisageons le climat que sous son aspect agricole. Nous n'avons pas d'intérêt dans les
centrales à charbon, ni dans le nucléaire, ni dans un parti politique.
Une expédition réunissant 20 scientifiques de six instituts de recherche d'Allemagne d'Italie (CNR-
ISAC Bologna), du Canada (Environnement Canada, University of Alberta, York City) et des Etats-
Unis, ont découvert que l'épaisseur de la glace était entrain de progresser et variait de 2,5 mètres
(dans le voisinage du pôle, ce qui correspond à deux ans d'âges) à 4 mètres glaces pérennes dans
les régions canadiennes jusqu'à 15 mètres le long de l côte Nord de l'île de Ellesmere. 2009-5-5