Donc g(x, y) = (1+h(x, y)) ×[1A(x)×(bx/2c+y) +sg(1A(x))×1A(y)×(by/2c+x)].
h∈PA, car hest obtenue par minimisation sur une fonction de RP , donc totale et
dans P. On peut en effet écrire encore plus précisément : h(x, y) = µz[sg((1A(x) +
1A(y)) ˙
−z) = 0].
Par suite, g∈PA, car gest obtenue par substitution générale à partir de fonctions
de PA(et même de RP Apour toutes celles différentes de h).
On peut aussi écrire directement : g(x, y) = 1A(x)∗([x/2] + y) + ¯sg(1A(x)) ∗(1A(y)∗
([y/2] + x) + µz[z+ 1A(x)+1A(y) = 0].
Enfin, gn’est totale que si A=N.J
(b) Montrer que, sauf pour trois valeurs particulières de A⊆N,h6∈ PA.
Donner ces trois valeurs A1,A2et A3, et les fonctions h1,h2et h3correspondantes.
I
i) hest une fonction si Aest vide (a=∅) ou plein (A=N), car on est alors toujours
dans le 1er ou le 2ème cas.
ii) Si An’est ni vide ni plein, on est dans ces deux cas à la fois si par exemple
x=a∈A,y= 0, et z=c /∈A.
Ces deux cas sont incompatibles si (xdiv 2) 6=x, soit si x6= 0 : le système
produit alors une relation non fonctionnelle. Donc hest aussi une fonction si
A={0}, et alors on n’est jamais dans le 2ème cas.
iii) Y a-t-il d’autres possibilités ? Non. En effet, si Acontient a > 0et n’est pas
plein, on peut prendre (x, y, z) = (a, 0, c)avec c /∈A, et on a 2valeurs différentes
puisque (adiv 2) 6=a.
On peut en conclure que hest une fonction ssi Aest vide, ou plein, ou réduit à {0}.
Que vaut alors h?
– Dans les deux premiers cas, hest une fonction de RP A.
Pour A1=∅,h1(x, y, z) = by/2c+x.
Pour A2=N,h2(x, y, z) = bx/2c+y.
– Dans le troisième cas, pour A3={0},
h3(x, y, z) =
0si x=y= 0
by/2c+xsi y+z > 0
↑sinon :y=z= 0 et x > 0
On peut alors écrire :
h3(x, y, z) = sg(y+z)×(by/2c+x)+µi[i+sg(y+z)×sg(x) = 0], et donc h3∈PA.
J
4. Soit ψdéfinie par ψ(x, y) = µt[(x+y)˙
−t2= 0]. ( ˙
−désigne la différence propre.)
(a) Montrer que ψest intuitivement calculable en donnant un (semi-)algorithme qui la
calcule. L’appliquer au calcul de ψ(2,3).
I
Programme ψ(x, y);
t←0;
while do- ( (x+y)˙
−t2)>0t←t+ 1 ;while ;do-
return (t).
Pour ψ(2,3),x+y= 5.(x+y)˙
−t2vaut 5pour t= 0,4pour t= 1,1pour t= 2, et
0pour t= 3. Donc ψ(2,3) = 3.J
(b) Montrer qu’on peut transformer la définition de ψde façon à remplacer µpar un
minimum borné. (Pour cela, étudier ce que vaut ψ(x, y)par rapport aux deux carrés
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