Devoir Libre no14 (Corrigé) 4Mathématiques, MP 933 &934
Allons-y.
•Pour la fubinisation :
•Φest continue sur I ×J✔OK.
•Φest intégrable sur I ×J✔OK car pour tous x,t
Φ(x,t)¶f(x)·
ha,b
[−T; T ]
∞
|{z }
¶(b−a)
•Pour tout x∈I, Φ(x,·)est continue et intégrable sur J ✔OK (fonction continue sur un seg-
ment).
•Pour tout t∈J, Φ(·,t)est continue et intégrable sur I ✔OK (fest intégrable et ha,bbornée).
•Les applications x7→ RJΦ(x,t)dtet t7→ RIΦ(x,t)dxsont
continues
✔OK (aheum ; yaka5...)
•L’application x7→RJΦ(x,t)dtest intégrable sur I ✔OK, grâce à
ZJΦ(x,t)dt¶Cte f(x)
(toujours issue de la majoration de la ques-
tion 4).
•L’application t7→RIΦ(x,t)dxest intégrable sur J ✔OK car continue sur un segment.
Et ainsi, l’application t7→ RIΦ(x,t)dxest intégrable sur J (on le savait déjà, en fait...), avec de plus :
ZJZI
Φ(x,t)dxdt=ZIZJ
Φ(x,t)dtdx.
•Pour l’inversion intégrale/limite, le jury ne grognerait probablement pas si c’était fait avec le « théorème de convergence
dominée continu » qui n’est pas dans le programme... mais on va le rédiger ici en passant par des suites.
Or donc, soit (Tn)n¾0une suite tendant vers +∞. On note, pour n∈Net x∈N:
fn(x):=hR(x−a)Tn−R(b−x)Tnif(x).
On note que R est bornée sur Rcar S l’est (application continue sur R, possédant une limite finie en +∞et −∞).
ØChaque fnest continue par morceaux sur Ret intégrable (grâce à la majoration fn(x)¶2kRk∞f(x)).
ØPour tout x∈R,fn(x)n¾0converge vers ψ(x):=
0 si x<aou x>b
πf(x)si x∈{a,b}
2πf(x)si a<x<b
, et ψest bien continue par morceaux
sur R.
ØPour tout x∈Ret n∈N, on a la domination fn(x)¶d(x):=2kRk∞f(x), et dest bien continue et intégrable sur R.
Le théorème de convergence dominée s’applique et nous assure (que ψest intégrable sur Ret) :
1
2πZTn
−Tn
ha,b(t)ϕf(t)dt=1
2πZR
fn(x)dx−−→
n→∞
1
2πZR
ψ(x)dx=Zb
a
f(x)dx.
Ceci étant vrai pour tout suite (Tn)n∈Ntendant vers +∞, on a bien le résultat annoncé.
lim
T→+∞
1
2πZT
−T
ha,b(t)ϕf(t)dt=Zb
a
f(t)dt.
9. Supposons : ϕf=ϕg. On a alors, pour tout a,b∈R,Rb
af=Rb
ag. Sauf à vouloir faire une petite blague, on évite les « en
dérivant... ». On peut par contre fixer aet libérer b, en considérant les applications F : x7→ Rx
0fet G : x7→ Rx
0g: le théo-
rème fondamental de l’analyse nous assure (puisque fet gsont continues) que ces fonctions sont dérivables, de dérivées
respectives fet g. Puisque F =G, on a bien F′=G′, c’est-à-dire f=g.
L’application f∈E7→ϕfest injective.
5La continuité par rapport à tse démontre de manière routinière, avec une domination classique.
En revanche, pour la continuité par rapport à x, on ne trouve pas de telle domination ; il faut calculer explicitement l’intégrale et vérifier la continuité du
résultat.
Le problème des moments
DM14.tex