La définition de la publicité Les différents synonymes du mot publicité

La définition de la publicité
Si on prend la définition littéraire de Wikipédia nous constatons que la publicité est
l'action consistant faire connaître une information ou un produit au public. C'est
aussi le moyen par lequel l'information est délivrée : annonce-presse dans un journal,
spot publicitaire à la radio ou à la télévision, affiche sur la voie publique, etc. sont des
publicités.
Publicité : est considérée comme publicité, toute communication ayant comme but
direct ou indirect de promouvoir la vente de produits ou de services, y compris les
biens immeubles, les droits et les obligations, quel que soit le lieu ou les moyens de
communication mis en œuvre.
Bien que le terme (Werbung en allemand, Publicity et Advertising en anglais) désignât
d'abord le mot qui aux yeux d'Habermas qualifie la Modernité et la Démocratie —(
Publicité, sauvegarde du peuple est-il écrit au fronton de l'Hôtel de Ville de Verviers)
—, la publicité vise le plus souvent une stratégie d'incitation à la consommation
ciblant un public particulier. L'objet consommable peut être matériel (bien, produit) ou
immatériel (service, événement). Par contre, dans la gislation, la publicité peut être
nommé non incitative dans le sens ou elle crée une association positive avec une
organisation (publicité d'image) sans inciter directement le récepteur à consommer.
La publicité se donne pour premier but d'attirer l'attention du client sur le produit (ou
la marque), puis de familiariser le consommateur avec lui afin de faire aller de soi, si
elle le peut, l'acte d'achat.
En second but, elle cherchera éventuellement à créer un besoin, persuader que le
produit répond au besoin et parfois convaincre qu'il le fait mieux que d'autres produits
(publicité comparative) : la familiarisation est parfois suffisante à cette fin, un produit
dont on a entendu parler ayant souvent préférence, toutes choses égales par ailleurs, à
un autre dont le nom est inconnu.
La publicité se distingue de la propagande par sa finalité commerciale. Elle existe
depuis plus de 150 ans sous la forme d'affiches, de panneaux publicitaires, etc.
Les diférents synonymes du mot publicité
Synonymes de publicité :
affichage
présentation
battage
matraquage
bluff
bruit
charlatanisme
réclame
prospectus
tract
annonce
avis
papillon
dépliant
brochure
programme
pub
bistrot
slogan
propagande
lancement
Le parfum, qu’est-ce que c’est ?
Le parfum, sous sa forme concentrée, est un liquide, mais ce qui le distingue des autres
liquides, c’est que lorsqu’il s’évapore, lorsqu’il est diffusé, lorsqu’il est appliqué sur la peau,
il devient une fragrance, c’est-à-dire un bouquet d’odeurs les plus agréables.
Le parfum a donc une certaine matérialité, puisque c’est un liquide, mais sa véritable nature,
la fragrance, est absolument immatérielle : impossible à saisir, ou même à voir, la fragrance
n’est repérable que par le sens olfactif, ou autrement dit, l’odorat.
Ainsi, comment faire la promotion d’un parfum, puisque les moyens de la publicité sont
principalement visuels ou auditifs (journaux, magazines, affiches, radio, télévision etc.)? Bien
sûr, il est possible de distribuer des échantillons, mais ce moyen est coûteux ou de faible
diffusion.
Le flacon joue ainsi un rôle essentiel pour la représentation matérielle du parfum : c'est le
flacon qui donne une forme au parfum, une personnalité physique bien distincte. La
publicité représente donc le parfum d’une manière métonymique, en mettant en valeur sa
forme matérielle, le flacon (phore) et afin de la substituer à la fragrance immatérielle (thème).
Nommer le parfum
Donner un nom à une fragrance, c’est lui assigner une identité. Dans la publicité pour les
parfums, l’élément textuel est souvent réduit au minimum, c’est-à-dire au nom du parfum. Les
accroches, lorsque celles-ci existent, sont une simple expansion du nom. Le nom du parfum
dans une publicité pourrait ainsi être comparé au titre d’un tableau, il est une sorte de
condensation du message publicitaire, un résumé de l’illustration.
Lancôme
Présenter la maison
LANCÔME
AU NOM DE LA ROSE
Née en 1935 de la volonté et du sens de l'aventure d'un homme, Armand Petitjean,
Lancôme ouvre à L'Oréal, en 1964, les portes du luxe. La marque à la rose est
aujourd'hui numéro un mondial et première marque française de produits de beauté
d a n s l e m o n d e .
H i s t o i r e d ' u n e é c l o s i o n . . .
par Soazick Carré et Jean Watin-Augouard
"Pourquoi j'ai créé Lancôme ? Expliquera un jour Armand Petitjean.
Parce que j'avais eu l'occasion de constater que les Français comptaient de moins en
moins dans le domaine des produits de beauté.
Deux maisons américaines avaient pris le contrôle non seulement du marché américain,
mais du marché mondial. J'ai pensé qu'il fallait qu'une maison française se mette à côté
des maisons américaines" (1).
Le défi est relevé en 1935 par un homme qui, à cinquante ans, pourrait légitimement se
contenter de contempler ses succès passés. Mais l'homme est un aventurier qui a déjà éprouvé
sa capacité à rebondir : en Amérique du Sud, il crée une société d'importation et vit à
Santiago. Puis, tiré du feu de Verdun par Philippe Berthelot, ministre des Affaires Etrangères,
il s'initie à la diplomatie au Brésil et en Argentine.
La paix revenue, il refuse l'ambassade de France au Brésil pour renouer avec les affaires.
Celles du parfumeur François Coty, à la tête de l'agence du Brésil tout d'abord, puis à la
direction générale de la société en France, à la fin des années vingt.
Une Maison est née
Auprès du "Napoléon de la parfumerie de luxe du XXème siècle",
un self-made-man de la même étoffe, Armand Petitjean découvre
qu'il "est" un nez et se met au parfum : jus, habillage et vente, ce en
France et à l'étranger. Mais l'idylle entre ces deux "tyrans
magnifiques" n e p o u v a i t d u r e r .
Et à la mort de Coty, Armand Petitjean quitte la maison, entraînant
avec lui une fine équipe, déjà aguerrie : les frères d'Ornano (pour
l'aspect commercial), Georges Delhomme (le créateur des flacons),
Pierre Vélon (le chimiste) et Edouard Breckenridge (le juriste).
Objectif d'Armand Petitjean : créer sa propre marque de luxe, très
élitiste, de parfums et cosmétiques. Durant plusieurs mois, à l'ombre
des tensions politiques, l'équipe mûrit le projet à Ville-d'Avray. La
propriété familiale d'Armand Petitjean, les Vallières, se transforme
en ruche où chacun connaît sa partition.
Chargée du secrétariat, sa femme établit la liste des mille futurs
dépositaires; pas un de plus, car Armand Petitjean entend ne pas
répéter l'erreur de Coty dont le nombre croissant de dépositaires avait
banalisé la marque. C'est dans un garage que Pierre Vélon prépare
les premières poudres, fards et rouges à lèvres tandis que Georges
De lhom me conçoit m aquette s de flacons e t coff ret s .
Le fondateur, lui, exerce son nez et concocte les futurs parfums. Puis
l'on réfléchit en commun au nom de la future marque, avec pour
impératifs : un nom français mais prononçable dans toutes les
langues et se prêtant à un graphisme harmonieux. Guillaume
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