
sous, abrégés CA), sous peine de se 
(dia 
FFI 
voir appliquer une nouvelle retenue 
participante 
à 
la source de 30 
O/O. 
Cette ponction 
pourrait 
être 
s'appliquerait sur les paiements de 
source américaine, y compris sur les 
tenue 
à 
terme 
rémunérations du capital. 
de clôturer 
De nombreuses institutions finan- 
les comptes 
cières françaises seront étonnées 
récalcitrants,)) 
de se voir assujetties aux règles 
FATCA,  sans effectuer aucune op&- 
ration avec les États-Unis. Pour la 
plupart des FFI, la seule échappa- 
toire consisterait 
à 
abandonner 
leurs investissements en titres amé- 
ricains, qu'il s'agisse d'actions de 
sociétés cotées américaines ou de 
bons du Trésor américain. 
Afin de se conformer aux exigen- 
ces de FATCA, les FFI devront donc 
mettre en place de considérables 
systèmes de collecte de données en 
plus de ceuxdéjà existants. Compte 
tenu de l'ampleur des investis- 
sements nécessaires  en termes 
d'adaptation des systèmes infor- 
matiques, les FFI doivent dès 
à 
pré- 
sent évaluer l'impact de FATCA  sur 
leurs opérations, bien que sa date 
d'entrée en vigueur n'intervienne 
que dans deux ans. Cet article vise 
à 
présenter les principales règles 
de FATCA,  sans réaliser une ana- 
lyse exhaustive. 
QUE!. 
1 
FATCA vise 
à 
prévenir l'évasion fis- 
cale des contribuables américains 
réalisant des investissements hors 
des États Unis sans les déclarer. 
Depuis une dizaine d'années, et plus 
particulièrement depuis le scandale 
UBS[x], le Congrès etle Trésor amé- 
ricain ont recherché des moyens 
[il 
En 2009, la banque suisse UBS a été condamnée 
à 
une amende de 780 millions de dollars pour 
complicité de fraude commise par des résidents 
américains ayant dissimulé leurs revenus 
imposables au sein de comptes tenus par UBS. En 
application de  l'accord conclu avec le 
« 
United 
States Department 
oflustice 
», 
UBS a dû aussi 
fournir 
à 
l'administration fiscale américaine des 
informations sur plus de 4000 clients américains 
suspectés d>évasion fi-ale aux États-unis. 
N' 
744 
JANVIER 
2012 
efficaces pour identifier des contri- 
buables américains effectuant de tels 
investissements. Jusqu'à présent, 
le Gouvernement américain s'est 
contenté de s'appuyer  sur l'obli- 
gation légale de déclaration fiscale 
que doit respecter tout contribua- 
ble américain, mais cette approche 
a révélé des failles significatives en 
tant que moyen de détection des éva- 
sions fiscales. 
Avec FATCA,  le gouvernement améri- 
cain entreprend une nouvelle appro- 
che, en contraignant de manière 
effective les FFI 
à 
divulguer l'identité 
de leurs CA.  Afin d'inciter les FFI 
à 
mettre en aeuvre cette coopération, 
FATCAimpose une retenue 
à 
la source 
de 30 
O/O 
sur une grande variété de 
paiements faits 
à 
la FFI elle-même 
(la 
<( 
retenue 
à 
la source FATCA 
D), 
si elle ne conclut pas avec l'admi- 
nistration fiscale amdricaine[z] un 
« 
IRS 
Reporting Agreement 
». 
Cet accord 
établit quela FFI s'engage 
A 
commu- 
niquerles informations demandées 
sur ses CA  et, si nécessaire, 
à 
préle- 
ver pour le gouvernement américain 
la retenue 
;i 
la source FATCA  sur 
les paiements faits aux titulaires de 
comptes et investisseurs non identi- 
fiés (si le compte est américain mais 
si le titulaire ne souhaite pas révéler 
son identité, le prélèvement s'appli- 
que). Le  succès de FATCA  suppose 
que l'intérêt  des FFI 
à 
opérer sur 
le marché des capitaux américains 
l'emporte sur les coûts et contrain- 
tes de ces procédures. 
'EST-C 
, 
,NE 
, , , 
. 
La  notion de FFI recouvre toute ban- 
que ou fonds d'investissement non 
américains, ainsi que tout autre 
véhicule d'investissement (décrit 
ci-dessous), sans restriction de taille 
(mesurée en actifs, propriétaires ou 
autres). La  liste des FFI inclut les 
établissements recevant des dépots 
dans l'exercice d'une activité ban- 
[z] 
« 
Interna1 Revenue Service 
» 
ou IRS. 
caire, les établissements déten 
des actifs pour le compte de tiers ou 
ayant pour principale activité d'in- 
vestir, de réinvestir ou de négocier 
des titres, des parts de partnerships, 
des commodities ou tout droit sur ces 
titres. On citera donc les 
brolter-dea- 
lers, les établissements de compen- 
sation, les fiducies, les banques de 
dépôt, les hedgefunds, les fonds de 
private equity 
, 
les fonds de fonds, les 
fonds de capital investissement, les 
émetteurs CBO  ou ABS  (émetteurs 
de titres adossés 
à 
des actifs ou 
à 
des créances), les véhicules de titri- 
sation, certaines compagnies d'as- 
surance, et d'autres types dkntités 
de placement collectif. 
Une 
« 
FFI participante 
» 
est une FFI 
ayant conclu un 
IRS 
Reporfing Agree- 
ment. 
Àl'inverse, en l'absence de 
IRS 
Reporting Agreement, on parle de 
« 
FFI 
non participante 
a. 
ET, 
Selon FATCA,  un compte est une 
notion particulièrement large, car 
elle désigne tout dépôt ou compte de 
dépôt tenu par la FFI pour ses clients, 
mais aussi tout titre de capital ou de 
créance émis par la FFI au bénéfice 
de ses investisseurs, 
à 
l'exception 
des titres cotés. Des lors, ce terme 
désigne la plupart des obligations 
financières d'une 
FFI. 
Un CA  est soit un compte apparte- 
nant 
à 
une personne américaine, 
notamment un citoyen américain, un 
résident fiscal américain, des socié- 
tés américaines, des sociétés de per- 
sonnes américaines, des sociétés de 
capitaux américaines, ou des fidu- 
cies américaines, soitune 
« 
US-owned 
Foreign Entity 
» 
(entité détenue par une 
personne américaine). Une entité 
étrangère sera considérée comme 
« 
US-owned 
» 
si une personne amé- 
ricaine détient une participation en 
capital ou en droit de vote supérieure 
à 
IO 
%. 
Cependant, dans le cas d'un