LUNDI 12 F EVRIER 2OO1
ffi#itilimffi
Espoirs et contraintes autour du plan Oméga
plan Marshall à l'annonce
de I'internationale pour la
résistance. Ceci s'explique
par ailleurs par le doute qui
a plané sur Davos pour
I'avenir de la mondialisa-
tion. Ce doute provient cer-
tainement de deux faits :
- L'absence du prési-
dent des Etats-Unis à
Davos (alors qu'il était pré-
sent l'année dernière) qui a
été ressentie amèrement,
quand on connaît la place
qu'occupe l'Amérique sur
l'économie mondiale ;
- Le ralentissement de
l'économie arnéricaine qui
fait régresser de 6 % à 0 o/o
son taux de croissance,
avêc un cortège prévisible
de suppression de cent
mille emplois dans tous les
secteurs.
Devant une telle incerti-
tude et hésitation, l'Afrique
Abdou.laye wade au.sommer de Davos : rt revient aux Africains de trouver un modè- 8lJlta;"8J3:',i:tj?J,i ::
le de développement adapté à I'Afrique. que pour faire la situation
. Le mond6 d'auhud'hui sêrêit une condjtion--d€ en prâriqu6. sa.détemina SifiË"ï:Lï,Ë:lfiiÎJg :T';s"îgi"'iiil*;3T: ",**îti"sB',j
€st un mondê dê rassem- râilrê oôur r'àvenir &ono- tiod qut ir6 soute a aucu- oiÀ-n -o-À?!à Ëàii iltË ;;c6;i;ie; à; "luerquei gi. oL liàïàri;i ;; ËËï;
blem6nt €t d'uniricârion à miouê de n.nrâ.onlin€nl ne cdnieaatiôn tà pouii [dinta au caiauare ÀirhiàË àJ,]àiiË -àu léunë tonoa- togiê dês retaîons profes-
srande éch6rtê. c'est ce L'Arrique a âssez dàx- ptua qtitià;âie ii:a[Àîà ;ïiil;iË.-ïi-i;'ËA;ü. Ërîî;; ;;ddij!';" dô""- sronneles à t,Enam
quê râ marche histo qu€ dê pé ence àans Êes rerations harsnè aâ maeiiÀiisatiôn àa àil;mi;Ë À Ë;riË; Ë;i"Ë;i:-*"" ' Dakâr
lhumanité_ impo6e en c6 avêc l'Occident pour pr6n- de 1ss convictions atri- --- -'- - -'-- -
d6bul du XXle siàclê. C'est dredu rêculpar àppon aux câines dans un environne- f
ss;igif"TÈH,,1ff",§ gffi5'"1s":q,[df1;t #Jtgt]"J"Jgg:ffl: RevOir le COntenu de l,écOle de Dakar
Iongtemps vlctim€ d'un6 contres lntêrnâlionales dont Cestlêcasdê Eon "Droiât
division géographiqus et l'applicâbillté a sowent fait de olân Oméoa'oijui Toules nos télicitallons pays, dolt être rêvu dans l'htê avec tout te Èsoêct dévotu eur
crire dans cotte imposânte .du plan Marchall dê Davôs. daîs;d amour torr ôdr lê ê o€ uakêr. ahsi, p€mon§_ ge, rnanqu€ pâB d'é.olês de basê
axiornatiquô. C'êst dans ce Cê n'êsl D€s la Dremiàrê contin6nt oar aranras rlotls, Es €conom§te§ s€rcni Or, ausénégâ|, ce soîl lês êl d'âppÙi à tlâv€rE l'Ecole
cadre que nous no pouvonE fois qu'llêsi proDosé à I'oc- chels d,Etat âlricains com- qeryelEs âur | êsporr d'un mém6§ hommês que lon nalionâlê d'économl€ appli-
nous eimpeèÀàr aé satuei àààidn àiuîj ,ii,Ë;r,.; ï- ;;-;;-';ï "ii '"il; eas€as€ d'une économre ds rtDuvê dans lês diT,âEnEs quéê (Enea) st suioü rdéiê
!dè; ;i;î;;i"i;.*ËË Ë;;;ii.;;Ë: ilüü; "i ôi"nIlïæ..'Ëri 'Lïi d"" Iaæté à uns é.onomi6 d'âDon- assises natbmies er âvsc b€ ;ârionàb oes iâüiËr,ii
omésttôi,,i;iiË;tËii iîàîà-ià,iapiricarioh I p,iiiiiirirËïÀi'iqi,Ë1,àZ: *ij L, vie économiquê, jtrJl"lf..jf .*i:'[,TJil ffiiXîtr1'*tffi*,]H
ËïË"liTËfilg,sni 9,".,iî^i:tfi,Ëiiii ::iîË:,e".1":,.qr;, dfif,"î#ffi,roî ïffi,#:trffi'îitrr ffi"#*it"sffiffi
quand 6ll€ osl lancé€ Dâr le oour dire ollll êsl impodânt dêmander tes points de àiâænt a" A saEir êi dà E cjfCs aamiriËrfu-vei et üÉ> seruf de vivier économiouâ dr
Cependant des angois- gré dlacceptation de l'idée Marshàl de Davos ei le ècnâÀsei àntre pèrsoîàeJ-et focatiser sur t,ère. o:*ii-"'eiI :ï':
ses nous habitent. ll s'agit, du.président Wade. p_ar ses plan Oméga pourl'Afrique. groupè's hû.majnô- Ceta. ns il^..;;-
dence, le samedi 3 février
2001, a occulté cela. Et
pourtant la relation entre
l'économie et d'autres disci-
plines est indiscutable.
ll n'est plus à démontrer
aujourd'hui l'implication du
facteur humain dans toute
æuvre économique. Rien
ne peut se faire actuelle-
ment en faisant fi de la
dimension humaine, surtout
quand il s'agit de réfléchir
sur une approche globali-
sante de la problématique
de développement qui gan-
grène notre continent. Tou-
te approche séparée est
vouée à l'échec ; et la dis-
cussion sociale civile a fait
ses preuves jugées irréfu-
tables.
La primauté du détermi-
nisme économique sur le
déterminisme social prove-
nait, par erreur, plus des
En effet, il n'y a pas, en
dehors des Africains eux-
mêmes, un modèle de dé-
veloppement adapté à
l'Afrique. Le mieux serait de
partir d'analyses fécondes
des situations différentielles
de chaque pays, qui tien-
nent compte des aspira-
tions incontestées des
peuples pour adopter notre
propre voie de développe-
ment. Ceci est la voie roya-
le pour vaincre le sous-
développement et contre-
carrer par la même occa-
sion dans un élan unifica-
teur les obstacles de la
mondialisation. C'est ce
que les partisans de la
société civile appellent l'hu-
manisation des relations
économiques mondiales qui
rêste un levier puissant
.pour tout développement
harmonieux. Cela vaut la
i'
positions idéologiques que peine d'essaver. C'est ainsi
scientifiques. Mais le .XXe que doit allér l'Afrique du
siècle nous a assez édifié futur.
dans, Ce "Proiet de