Save the Children
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Les principales informations concernant Ebola
Qu’est-ce que la fièvre Ebola et comment se déroule la maladie?
Ebola est une maladie virale potentiellement mortelle. Elle se transmet par contact direct avec des
liquides organiques et sécrétions (sang, sueur, vomissures, etc.) de personnes infectées. Les patients
atteints par la fièvre hémorragique Ebola restent hautement contagieux après leur mort. L’épidémie
actuelle a commencé en Guinée en décembre 2013 et s’est, très vraisemblablement, propagée par
le biais de la consommation de viande d’animaux porteurs du virus (chauves-souris, singes, gorilles
ou chimpanzés). La Guinée, le Libéria et la Sierra Leone sont sévèrement touchés. Actuellement,
environ 70% des cas avérés sont mortels.
Les symptômes fièvre, maux de tête, diarrhées, nausées et vomissements, hémorragies
apparaissent entre deux à 21 jours après la contamination. Les patients atteints par le virus Ebola ne
sont contagieux que lorsqu’ils présentent ces symptômes. Dans la période d’incubation, on ne peut
pas être contaminé par des liquides organiques ou sécrétions de ces personnes.
Existe-t-il un remède pour soigner la fièvre Ebola?
Actuellement, il n’existe aucun vaccin et aucun traitement spécifique pour soigner cette maladie.
Des chercheurs essaient de mettre au point des vaccins, mais ceux-ci ne devraient pas être
disponibles avant 2015. Le «ZMapp», qui a été administré à deux médecins atteints par le virus, est
un médicament expérimental qui n’a pu, jusqu’à présent, être fabriqué qu’en petites quantités. Des
tests cliniques doivent montrer s’il est vraiment efficace et ne présente pas d’effets secondaires
graves, avant qu’il ne soit autorisé et puisse être produit en grandes quantités.
Entretemps, les patients ayant contracté le virus sont soignés aussi bien que possible afin de les
aider à se rétablir. Il est notamment important de les réhydrater, de les oxygéner et de surveiller
leur pression. Un traitement approprié accroît de manière déterminante leurs chances de survie.
Pendant le traitement, les patients sont isolés, afin d’empêcher de nouvelles contaminations. Le
personnel soignant doit impérativement porter des vêtements de protection, des gants et des
masques.
Est-ce que je peux être contaminé par le virus Ebola en Suisse?
La probabilité de contracter le virus en Suisse est très faible. En Europe, il n’y a eu jusqu’à présent
qu’une contamination, celle d’une aide-soignante espagnole. Aucun vol direct ne reliant les pays
africains concernés à la Suisse, la possibilité d’une propagation par le biais d’autres voyageurs est
donc minime. On ne peut toutefois exclure des cas isolés de contamination de travailleurs
humanitaires de retour d’une intervention en Afrique.
Le virus Ebola ne se transmet pas par voie aérienne, comme la grippe, mais uniquement par contact
direct avec des sécrétions et liquides organiques. Une personne infectée n’est, par ailleurs,
contagieuse que si elle présente déjà les premiers symptômes. Il est donc fort improbable qu’en
Suisse, quelqu’un puisse contracter le virus dans l’espace public, par exemple dans le tram.
Save the Children
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Le système de santé suisse est paré pour faire face à des cas d’Ebola, notamment isoler et traiter
les patients ayant contracté la maladie. C’est dans des pays où les soins médicaux sont
particulièrement déficients que la maladie fait le plus de ravages au Libéria, par exemple, où l’on
compte un médecin pour 100 000 personnes.
Quelles sont les conséquences de l’épidémie pour les enfants ?
2,5 millions d’enfants de moins de cinq ans vivent dans des régions d’Afrique de l’Ouest touchées
par le virus. Ils courent le risque d’être eux-mêmes contaminés ou de perdre leurs parents. Depuis
le début de l’épidémie, au moins 3700 enfants ont perdu l’un de leurs parents ou les deux. Les
enfants qui ont survécu à la maladie sont stigmatisés et exclus de leurs communautés qui craignent
une contamination. Or, c’est juste au moment où ils ont urgemment besoin d’aide qu’ils sont
totalement livrés à eux-mêmes.
Les systèmes de santé des régions concernées ont atteints leurs limites. De peur d’une infection, les
familles évitent les dispensaires. Les enfants courent le risque de ne pas être vaccinés contre la
rougeole, la poliomyélite et d’autres maladies pouvant être mortelles. Des diarrhées, une
pneumonie ou la malaria, si elles ne sont pas traitées, peuvent, au pire, entraîner la mort. Par peur
de la contamination, les mères accouchent chez elles sans le soutien d’une sage-femme et mettent
ainsi en danger leur propre vie et celle du nouveau-né. Les écoles restent fermées, et les enfants
sont privés d’éducation scolaire pendant des semaines, voire des mois.
Comment Save the Children intervient-elle sur place?
Save the Children travaille en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone depuis les années 1990, et elle
dispose d’un vaste réseau de partenaires sur place. Nous mettons tout en œuvre pour aider les
personnes concernées. Jusqu’à présent, nous avons pu secourir plus de 265 000 personnes. Au
Libéria, nous avons construit un centre de traitement du virus Ebola et nous fournissons à des
dispensaires du matériel médical et des articles d’hygiène. Nous veillons au suivi psychologique des
enfants concernés et effectuons un travail de prévention dans plus de 50 communes. Nous avons
mis en place dix dispensaires mobiles, dans lesquels les cas suspects sont diagnostiqués, et où les
patients infectés peuvent être isolés et traités. En Sierra Leone, notre campagne de sensibilisation
a atteint 25 000 personnes. Nous distribuons du matériel médical et des articles d’hygiène, nous
nous occupons des orphelins et soutenons financièrement la construction d’un centre de
traitement. En Guinée, nous sensibilisons la population au moyen d’émissions de radio et
apprenons au personnel soignant comment traiter correctement les patients. Au total, nous avons
formé plus de 3000 aides-soignants au niveau communal dans les trois pays les plus fortement
touchés. Ceux-ci font du porte à porte pour sensibiliser la population aux dangers du virus Ebola.
Il reste beaucoup à faire, et nous devons être en mesure d’intervenir plus rapidement pour enrayer
l’épidémie. Pour que nous puissions continuer de nous occuper des enfants les plus vulnérables,
ceux qui ont perdu leurs parents, des dons supplémentaires sont nécessaires.
Aidez-nous à les aider!
Compte réservé aux dons: CP 80-15233-8
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Ou envoyez un SMS libellé «SAVE 50» au numéro 488 pour faire un don de 50 francs.
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