Maladie à virus Ebola Conduite à tenir

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Maladie à virus Ebola
Conduite à tenir
La maladie à virus Ebola débute après 2 à 21 jours d’incubation (en moyenne 8 jours) par des
signes peu spécifiques (fièvre ≥ 38°C, douleurs musculaires, maux de tête, pharyngite). D’autres
signes apparaissent ensuite rapidement : vomissements, diarrhée, éruption, conjonctivite. Dans
les formes sévères surviennent : troubles de conscience, agitation, convulsions et hémorragies.
Le virus Ebola se transmet par contact direct avec les fluides corporels (sang, tissus, salive, selles,
vomissements, urine, sueurs…) des personnes atteintes et qui ont des symptômes. La transmission
peut également se produire par contact direct avec du matériel souillé (linge…).
Le risque de transmission est faible dans la première phase de la maladie. Il augmente lors de
l’aggravation de la maladie et des symptômes, avec la multiplication virale. La contagiosité varie
selon l’état du patient et la nature du contact.
Une personne qui ne présente aucun des symptômes de la maladie n’est pas contagieuse : la
contagiosité coïncide avec l’apparition des symptômes de la maladie.
En l’absence de contact, le fait d’être assis à proximité d’un malade atteint de maladie à virus Ebola
ne constitue pas une situation à risque de transmission.
Contrairement à la grippe, le virus Ebola n’est pas transmis par voie aérienne (dans les transports en
commun, par exemple), ni par des vecteurs tels que les insectes.
Le virus est détruit par les solutions hydro-alcooliques (pour la peau) et par l’eau de javel diluée à
0,5% (pour les surfaces).
La prise en charge des personnes malades le plus tôt possible après le début des symptômes augmente
les chances d’évolution favorable de la maladie.
Selon l’INVS au 2 octobre 2014 : Un patient suspect est défini comme toute personne présentant,
dans un délai de 21 jours après son retour de la zone à risque*, une fièvre mesurée supérieure ou égale
à 38°C.
Il est important de ne pas toucher le malade, de l’isoler et d’appeler sans délai le SAMU (15). En
effet, un patient suspect ne doit "pas se rendre chez son médecin ou aux urgences", a précisé
Marisol Touraine.
* La zone à risque est définie au 02/10/14 comme les pays suivants :
- en Afrique de l’Ouest : Sierra Leone, Guinée Conakry, Libéria et Nigéria
- en République démocratique du Congo (« Congo-Kinshasa ») : province de l’Equateur (NordOuest du pays).
Sites internet pour plus d’informations :
 Ministère des affaires sociales de la santé et des droits des femmes
http://www.sante.gouv.fr/epidemie-d-ebola-en-afrique-les-mesures-des-autoritessanitaires,15397.html
 INVS (institut national de veille sanitaire)
http://www.invs.sante.fr/
 Ministère des affaires étrangères
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/
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