Ebola : où en est l`épidémie dans le monde ? Ebola : le "patient zéro

Cher confrère, Tourcoing, le 13 Aout 2014
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Ebola : où en est l'épidémie dans le monde ?
La fièvre Ebola a fait près de 1.000 morts depuis le début de l'année en Afrique, sur plus de 1.700 cas présumés
• Le Nigeria en état d'"urgence"Le ministère de la Santé du pays a confirmé lundi un nouveau cas à Lagos. Avec 13 cas
(dont deux mortels) enregistrés en moins de trois semaines selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la
Santé, le Nigeria est le quatrième pays affecté par l'épidémie. Le dirigeant nigérian Goodluck Jonathan a indiqué que
"le contrôle et la maîtrise du virus Ebola sont une urgence nationale". Le Président a également approuvé un plan
d’intervention spécial et le déblocage immédiat de 11,67 millions de dollars, dans le but de combattre la propagation de
la fièvre dans son pays
Le reste de l'Afrique en alerte Dans les trois pays le virus a pris naissance, 932 décès ont déjà été confirmés. La
Sierra Leone, "nouvel épicentre de l'épidémie", mobilise actuellement des militaires pour faire respecter les mesures de
quarantaine. La Guinée a fermé une partie de ses frontières. Enfin au Libéria, la campagne pour les élections
sénatoriales partielles a été reportée une date qui sera annoncée ultérieurement", a affirmé la Commission nationale
des élections, en raison des restrictions de déplacement imposées.
Les voisins rwandais, qui n'ont pour le moment enregistré aucun décès lié au virus, ont de leur côté annoncé dimanche
soir avoir placé en isolement un étudiant allemand, hospitalisé à Kigali, présentant des symptômes de la maladie
d'Ebola. La Côte d'Ivoire, quant à elle, a suspendu tous ses vols vers et depuis les pays affectés, tout comme le Tchad.
• L'Europe vigilante
Un missionnaire espagnol de 75 ans ayant contracté le virus Ebola au Liberia est arrivé jeudi à Madrid, dans le service
spécialisé en maladies infectieuses de l'hôpital Carlos III. En France, si le risque est pour l'instant minime, tout est prêt
pour permettre aux éventuels malades d'être hospitalisés sans côtoyer les autres patients. En effet, neuf hôpitaux sont
d'ores et déjà mobilisés. Selon le ministère de la Santé, "le risque d'importation est faible, mais au regard du caractère
virulent de cette maladie, une très grande vigilance s'impose".
• Les Etats-Unis mobilisés
Kent Brantly, l'un des deux médecins américains infectés au Liberia et soignés sormais aux Etats-Unis, va mieux :
"Je me sens plus fort chaque jour et je remercie Dieu pour la miséricorde qu'il m'a accordée pendant mon combat contre
cette terrible maladie", a-t-il annoncé vendredi. Cependant, de hauts responsables sanitaires américains ont jugé
inévitable que des personnes ayant voyagé dans les pays africains touchés par l'épidémie d'Ebola entrent infectées aux
Etats-Unis, comme l'a expliqué en fin de semaine dernière Tom Frieden, le directeur des Centres fédéraux de contrôle
et de prévention des maladies. Sans pour autant envisager une épidémie étendue : "Nous disposons des équipements
pour mettre en quarantaine ces malades dans tous les grands hôpitaux", a-t-il précisé.
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Ebola : le "patient zéro" aurait été identifié
EPIDEMIE - Alors que l'épidémie fait toujours rage en Afrique de l'Ouest, des scientifiques affirment avoir identifié un
garçon, mort en décembre dernier, comme étant le "patient zéro", c'est-à-dire la première personne contaminée par la
fièvre hémorragique Ebola.
D'où est partie l'épidémie de virus Ebola qui terrasse l'Afrique de l'Ouest ? Ce lundi, des épidémiologistes qui se sont
penchés sur le sujet ont publié leurs résultats dans le New England Journal of Medecine. Ils pensent avoir identifié le
"patient zéro", c'est-à-dire le premier contaminé par le virus. Il s'agirait d'un enfant de deux ans, originaire de
Guédéckou, dans le sud-est de la Guinée, tout près de la frontière avec le Liberia et la Sierra Leone.
Un fruit contaminé à l'origine de l'épidémie
Ce garçonnet est décédé le 6 décembre dernier, quelques jours après être tombé malade. Une semaine plus tard, sa
mère, sa grand-mère et sa sœur de trois ans, contaminées, meurent à leur tour. Tous auraient été pris de fièvre, de
vomissements et de diarrhée, les symptômes du virus Ebola.
Ensuite, le virus se serait propagé à d'autres villages, via des personnes présentes à l'enterrement de la grand-mère mais
aussi un agent de santé qui aurait transmis le virus à son docteur. Le processus infernal est alors enclenché. C'est grâce
à un examen approfondi "de documentations de lhôpital, par des entretiens avec les familles touchées, les patients
suspectés de maladie, et les habitants des villages dans lesquels des cas avaient été avérés" que les scientifiques sont
parvenus à ainsi remonter la piste possible de l'expansion du virus dans la région.
Comment ce garçonnet a-t-il été contaminé ? D'après les scientifiques, il pourrait avoir consommé un fruit infecté par
une morsure de chauve-souris. Ces animaux frugivores sont en effet considérés comme le "réservoir" du virus Ebola. A
ce jour l'épidémie, qui se transmet par contact direct avec le sang et des liquides biologiques de personnes ou d'animaux
infectés, a fait plus de 960 morts sur près de 1.800 cas (confirmés, probables ou suspects) dans les quatre pays touchés,
selon l'OMS.
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Pour lutter contre Ebola,
l'OMS recommande les traitements expérimentaux en Afrique
Infecté par le virus Ebola au Liberia, où il effectuait une mission pour une ONG, le prêtre espagnol Miguel Pajares, âgé
de 75 ans, est mort dans un hôpital de Madrid, ont annoncé les autorités sanitaires espagnoles. Il s'agit du premier
ressortissant européen qui a succombé à cette épidémie de fièvre hémorragique.
Avant de mourir, Miguel Parajes suivait un traitement expérimental qui va être administré à deux médecins libériens et
dont bénéficient déjà deux ressortissants américains hospitalisés près d'Atlanta, en Géorgie, après avoir été infectés en
Afrique.
Il s'agit du sérum expérimental ZMapp, fabriqué par la société américaine Mapp Biopharmaceutical, qui n'a pas encore
fait l'objet d'une autorisation de mise sur le marché faute d'essais conduits sur l'homme mais s'est montré très
efficace chez des singes. Le ZMapp est obtenu en laboratoire avec des animaux exposés à des particules du virus Ebola
qui produisent des anticorps prenant donc précisément pour cible le virus.
L'EMPLOI DE TRAITEMENTS NON HOMOLOGUÉS AUTORISÉ
L'OMS a approuvé l'emploi de traitements non homologués comme le ZMapp. « Devant les circonstances de l'épidémie
et sous réserve que certaines conditions soient remplies, le comité a abouti au consensus estimant qu'il est éthique
d'offrir des traitements non homologués dont l'efficaci n'est pas encore connue ainsi que les effets secondaires,
comme traitement potentiel ou à titre préventif », a expliqué mardi 12 août un comité d'experts réuni par l'OMS.
Peu après cette annonce, le Canada a indiqué mardi qu'il allait faire don à l'OMS d'une petite quantité d'un vaccin
expérimental contre Ebola qu'il a développé dans ses laboratoires publics. Entre 800 et 1 000 doses du vaccin seront
envoyées en Afrique, en fonction de la quantité que le gouvernement souhaite conserver pour la recherche et les essais
cliniques ainsi que pour un usage à l'échelle nationale en cas de besoin.
Ce chiffre rappelle qu'il n'y a pas de stocks importants disponibles de ces traitements expérimentaux. La fièvre Ebola
est « typiquement une maladie de pauvres dans des pays pauvres dans lesquels il n'y a pas de marché » pour les firmes
pharmaceutiques, a regretdevant des journalistes Marie-Paule Kieny, sous-directrice générale de l'organisation, qui
appelle à davantage d'investissements.
PLUS DE MILLE MORTS
Selon l'agence française du dicament, l'ANSM, le développement par un laboratoire d'une molécule jusqu'à la
commercialisation du médicament nécessite dix à quinze ans de recherche pour explorer tous les champs
d'investigation.
En Afrique de l'Ouest, on compte plus de 1 000 victimes, selon le dernier bilan de l'OMS, mis à jour lundi : le virus a
tué 1 013 personnes sur les 1 848 cas dénombrés, principalement en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia. En trois
jours, depuis le 9 août, 52 morts supplémentaires ont été signalées. L'ONU a annoncé la nomination d'un coordinateur
international pour répondre à la crise : le docteur britannique David Nabarro qui avait déjà géré la réponse de l'ONU
lors des épidémies de grippe aviaire et de SRAS en 2006 et 2003.
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Virus Ebola en France ?
Le député et maire de Levallois, a adressé une question écrite à la ministre de la Santé lundi, affirmant que
plusieurs cas de personnes contaminées par le virus Ebola auraient été signalés sur le territoire français. le
cabinet de Marisol Touraine "dément catégoriquement"
Le député et maire de Levallois a lâché un scoop inquiétant lundi. Dans une question écrite adressée à la ministre de la
Santé, Marisol Touraine, et publiée sur son blog, il affirme que plusieurs cas de personnes contaminées par le virus
Ebola ont été signalés en France.
"Madame le Ministre a récemment déclaré que le risque d’importation du virus en Europe et en France était faible,
ajoutant qu’aucun cas importé n’avait d’ailleurs été signalé. Or, selon des sources médicales fiables, plusieurs cas
auraient été signalés sur le territoire français".
"Il n'y a qu'une seule source médicale"
Contactés par metronews, Le député maire de Levallois refuse de donner plus de détails. "C'est une question écrite, la
ministre a juste à confirmer cette information ou à l'infirmer", qui nuance toutefois au passage la solidité de
l'information : "Il n'y a qu'une seule source médicale qui refuse de se faire connaître".
Egalement joint par metronews, le ministère de la Santé "ment catégoriquement" cette information. "Il n'y a aucun
cas recensé en France, mais nous restons toutefois très vigilants", précise un conseiller de la ministre, qui se montre
agacé par les déclarations intempestives du député-maire. Et pourtant le couple de Levallois persiste et signe : "Avec la
libre circulation, je ne vois pas comment la France pourrait être épargnée. On nous avait déjà fait le coup avec
Tchernobyl".
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