III- Travail à exposer devant le jury :
1) De quels acquis témoignent les productions des trois élèves dans le domaine de la géométrie
plane ?
L’élève 1 :
Les points positifs : - Si I milieu de [AB] ⇔ AI=IB
- Technique expérimentale : construction à la règle graduée.
- Mesure de longueurs.
Ce qui est moins bien : - Unique instrument utilisé : la règle graduée.
- Construction non précise (« approchée »).
- Non pas « glisser » mais « pivoter ».
- Reste sur ses acquis de 6e (mesure de longueurs et équidistance
(médiatrice)).
Ne pratique pas de la géométrie déductive mais plutôt empirique, instrumentée.
L’élève 2 :
Les points positifs : - Idée de prendre le problème « à l’envers » partir des points déjà placés.
- Notion d’agrandissement et de réduction (au programme de 4e) donc on
peut supposer qu’il sait que cela conserve les milieux, les parallèles et
les angles, afin que sa reproduction puisse se superposer.
- Expérimentation graphique et raisonnement d’analyse-synthèse sans
réellement de synthèse car il énonce seulement ce qu’il faut faire « il
ne reste plus qu’à agrandir… ».
Il a tracé 2 droites que l’on suppose former le même angle que l’énoncé. Il a placé A et B ainsi que le
point I milieu de [AB]. Il obtient donc une figure qui vérifie l’énoncé et déduit que s’il place le milieu J
de [OA], la droite (JI) est parallèle à D’. C’est une bonne démarche d’analyse de la figure mais la
dernière phrase montre qu’il n’a pas réalisé « l’agrandissement », donc s’il a fait un calque de la
figure de l’énoncé, les points I ne coïncideront pas.
Ce qui est moins bien : - Manque d’explications car on ne sait pas comment il à réussit à
obtenir que (IJ) est parallèle à D’, les points A et B semblant être placés arbitrairement.
- N’exploite pas son idée jusqu’au bout, c’est-à-dire que à partir de sa
construction il pourrait trouver le facteur k d’agrandissement grâce au
rapport de la longueur OI sur son dessin et sur celui de l’énoncé.
- N’exploite pas sa remarque sur les droites parallèles. Il aurait ainsi
pût trouver, à partir de son expérimentation, une autre manière
d’aboutir au résultat par le théorème des milieux.
On est pas certain d’avoir compris ce qu’il a fait. Il observe quelque chose mais pourquoi croit-il que
en agrandissant il arrivera au résultat ?
L’élève 3 :
Les points positifs : - Résolution du problème grâce à une notion déjà connue : la symétrie.
Il montre qu’il connaît le contrat implicite entre le professeur et les élèves en disant « on est dans le
chapitre…», il fait donc la relation avec ce que le professeur fait en cours et ce qu’il donne comme
exercice.
Ce qui est moins bien : - Ne précise pas la symétrie utilisée, mais d’après le dessin on suppose
qu’il s’agit de la symétrie centrale.
- Ne justifie pas son résultat, on suppose que « Ca marche ! » signifie
qu’il a mesuré les longueurs AI et IB sur sa construction.
- Ne justifie pas pourquoi les points A et B sont aux intersections des
droites.