Chimiothérapie chez le sujet Chimiothérapie

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Chimiothérapie chez le sujet
âgé
g
Dr Mathilde Gisselbrecht
Gériatrie HEGP
Le traitement des cancers
• Chirurgie
• Radiologie
interventionnelle
• radiothérapie
•Chimiothérapie
Chimiothérapie
•Hormonothérapie
•Immunothérapie
Immunothérapie
•Thérapeutiques
ciblées
Les différents cycles cellulaires
Action en fonction du cycle cellulaire
Antibiotics
Antimetabolites
S
(2-6h)
G2
(2-32h)
Vinca alkaloids
M
(0.5-2h)
Alkylating
y
g
agents
G1
(2-∞h)
G0
Mitotic inhibitors
Taxoids
Les 3 cibles cellulaires des
chimiothérapies
Î Interactions directes avec l’ADN:
•
•
•
les agents alkylants et platinants : création de lésions
covalentes
l t au niveau
i
d
de l ’ADN entraînant
t î
t la
l mortt
cellulaire lors de la division (Endoxan®, Cisplatine®)
les intercalants: insertion entre 2 brins d’ADN
d ADN
(anthracyclines)
la Bléomycine : destruction directe de l’ADN
l ADN
Mécanismes d’action des agents
g
alkylants
y
Mécanismes d’action des agents intercalants
Mécanismes d’action des agents scindants
Î Enzymes
y
: ((en amont))
•
anti- métabolites, : ils inhibent la synthèse des acides
nucléiques ou de la DNA polymérase: actifs en phase S
9 Anti-foliques: Méthotrexate®
9 le pemetrexed (Alimta®):puissante activité inhibitrice à
ll'égard
égard de la thymidilate
thymidilate-synthétase
synthétase
9 Anti-pyrimidiques: (5Fluoro-Uracil®)
9 Antipuriques: (Fludarabine)
9 Inhibiteur DNA polymérase (Gemzar®)
•
anti-topoisomérase
anti
topoisomérase : Les topo-isomérases
topo isomérases sont les
enzymes indispensables pour 'dénouer' l'enroulement très
important du DNA avant la transcription du DNA ou sa
réplication.
réplication
9
anti-topo II: dérivés des épipodophyllotoxines
(Vépéside®),
9
anti-topo I : irinotecan (Campto ®), Topotécan
(Hycamtin®)
Mécanismes d
d’action
action des antifolates
Il inhibe la synthèse de l'acide folinique indispensable pour la synthèse
des bases nucléiques (uridine, thymidine), en se combinant à la
dihydrofolate réductase.
Mécanismes d’action des
inhibiteurs de la topoisomérase I
Î Microtubules ((en aval):
)
•
Poisons du fuseau
fuseau, alcaloïdes de la pervenche:
(Vincristine®, Navelbine®) inhibent l’assemblage de la
tubuline en microtubules et agissent donc quand les
chromosomes dédoublés doivent migrer le long des
tubules du fuseau cellulaire, vers un des deux pôles,
a ant la séparation des cellules.
avant
cell les
•
ttaxanes: empêchent
ê h t lla d
destruction
t ti d
des microtubules
i t b l
après la mitose.
POISONS DU FUSEAU :
MECANISME D’ACTION
D ACTION
Inhibition of Polymerization:
Colchicine
Vinca alkaloids
Tubulin Microtubule
α
β
20nm
Inhibition of Depolymerization:
Taxoids
ADN
Poisons du fuseau:
ARN
Vinca-alcaloides
Docétaxel
Paclitaxel
Protéine
Tubuline
Mécanismes d’action
d action des agents antimitotiques
En métaphase
métaphase, la
polymérisation des
dimères de tubuline
entraîne la formation
et la croissance des
microtubules
X inhibition par les
alcaloïdes de la
pervenche
Lors de l’anaphase, les
chromosomes se
séparent. Les
microtubules
raccourcissent par
dépolymérisation.
X inhibition par les
taxanes
CLASSIFICATION DES AGENTS
CYTOTOXIQUES
AGENTS
ALKYLANTS
ANTIMETABOLITES
INHIBITEURS
DE LA MITOSE
ANTIBIOTIQUES
AUTRES
BUSULFAN
CYTOSINE
ETOPOSIDE
BLEOMYCIN
L- Asparaginase
CARMUSTINE
ARABINOSIDE
TENIPOSIDE
DACTINOMYCIN
HYDROXYUREA
CHLORAMBUCIL
FLOXURIDINE
VINBLASTINE
DAUNORUBICIN
PROCARBAZINE
CISPLATIN
FLUOROURACIL
VINCRISTINE
DOXORUBICIN
CYCLOPHOSPHAMIDE MERCAPTOPURINE
VINDESINE
MITOMYCIN-C
IFOSFAMIDE
TAXOIDS
MITOXANTRONE
EPOTHILONES
PLICAMYCIN
MELPHALAN
METHOTREXATE
SITES D’ACTION DES AGENTS
CYTOTOXIQUES
Synthèse DNA
Antimetabolites
DNA
DNA transcription
Agents
g
alkylants
y
DNA duplication
Mitose
Mit
Agents intercalants
Poisons du fuseau
Les principales drogues (I)
• Alkylants
– moutardes à l ’azote
• Chloraminophène
• Endoxan, holoxan
• Melphalan
– Organo-platines
• Cisplatine
• Carboplatine
• Oxaliplatine
- Mitomycine
- BCNU
Les principales drogues (II)
• Agents intercalants (modificateurs de la structure IIIaire
de l’ADN)
– Actinomycine D
– Anthracyclines
• Doxorubicine (Adriamycine®)
• Épirubicine (Farmorubicine®)
• Mitoxantrone (Novantrone®)
• Antibiotique cytotoxique (modificateurs de la structure
IIIaire de l’ADN)
l ADN)
– Bléomycine (Bléomycine®)
Les principales drogues (III)
• Antimétabolites
–
–
–
–
–
–
–
Antifolique: Méthotrexate
Pemetrexed Alimpta®
Antipyrimidiques:
py
q
Capécitabine (Xéloda®)
Gemcitabine (Gemzar®)
Fluoro-uracil
Fluoro
uracil (5-FU®)
(5 FU®)
Antipuriques: Fludarabine, 6 mercaptopurine
• Inhibiteurs de la topo
topo-isomèrase
isomèrase I (modificateurs de la
structure IIIaire de l’ADN)
– Irinotécan (Campto®)
– Topotécan ((Hycantin®)
®)
• …et II
– Etoposide (VP16 ou Vépéside®)
Les principales drogues (IV)
• Alcaloïdes de la pervenche
– Vincristine (Oncovin®)
– Vinorelbine (Navelbine®)
• Taxanes
– Paclitaxel (Taxol®)
(
)
– Docétaxel (Taxotère®)
Thérapeutique ciblée
• Ces thérapeutiques ont pour but de bloquer les
facteurs de croissance dont l'activité est
augmentée dans de nombreuses tumeurs.
• Le schéma suivant permet d'élucider
différents mécanismes possibles.
les
Sur ce schéma d'une cellule tumorale est figuré un récepteur d'un facteur de
croissance (tulipe bleue), situé sur la membrane cellulaire. Lorsqu'il est activé par
le facteur de croissance, on observe une transmission du signal vers le noyau
(flèche verte) et une activation de la transcription des protéines et enzymes
nécessaires à la multiplication cellulaire.
Quatre types d'armes peuvent être conçues :
1.
Un anticorps anti-récepteur, bivalent, avec la possibilité d'activité la
cytotoxicité anti-corps dépendant.
2.
On peut construire un vaccin (anticorps cytotoxique par lui-même vis à
vis du récepteur).
D ttels
De
l vaccins
i ontt été construits
t it contre
t certains
t i récepteurs
é
t
d
des
mélanomes.
3.
On p
peut construire un anticorps
p anti-récepteur
p
et le coupler
p soit à un
isotope radio-actif (radiothérapie métabolique spécifique) soit à un poison
cellulaire très actif (comme la ricine). Une telle association est testée
sous forme de rituximab conjugé.
4.
On peut construire des petites molécules qui vont se lier aux tyrosines
kinases du récepteur et empêcher leur activation.
Dans les 4 cas, on observe une non transmission du signal vers le noyau.
Les inhibiteurs de l’EGFR (Epithélial
Growth Factor) Iressa®, Tarcéva®
¾ Bloquent la transduction du signal et la
multiplication cellulaire
¾ Administration PO
¾ Indications: cancer du poumon non à petites
cellules,
Kc prostate,
prostate sein
sein, ORL
ORL, colorectal,
colorectal ovaire en cours
d’évaluation
¾ Effets secondaires: rash cutané
cutané, acné
acné, diarrhée
diarrhée..
Inhibiteur de la tyrosine kinase
STI-571 Glivec®
¾ Leucémie myéloide chronique
a s ocat o 22-9
9
gè
gène
e fusionné
us o é ab
abl-bcr
bc
Translocation
production de TK
Amélioration de la survie même si transformation
Rémission 90% [durée>1an], disparition du chr
philadelphie
p
p
40%
%
¾ Tumeurs stromales intestinales
¾ Administration PO peu d’effets
d effets secondaires
Bevacizumab Avastin®
¾ Ac monoclonal qui se lie au VEGF (Vascular
Endothelial Growth Factor)
¾ Indications: cancer métastatique du colon ou du
rectum
¾ Administration: perfusion IV
¾ Effets secondaires: perforation gastrointestinale hémorragies
intestinale,
hémorragies, HTA
Cetuximab Erbitux®
¾ Ac monoclonal qui se lie au récepteur à l’EGF
(HER1)
¾ Indications: en association à l’Irinotécan dans le
cancer du colon métastatique,
¾ Kc ORL localement avancé
¾ Administration IV
¾ Effets secondaires: réactions
immunoallergiques rash cutané
immunoallergiques,
Rituximab Mabthéra®
¾ Ac monoclonal anti CD20
y p
folliculaire stade III et IV,
¾ Indications: lymphome
LNH à grandes cellules, PTI, rhumatologie…
¾ Administration: IV
¾ Risque de choc immunoallergique
Trastuzumab Herceptin®
¾ Ac monoclonal bloque les recepteurs HER-2
Neu
¾ Surexpression de HER2 chez 20 à 30% des
cancers du sein
¾ Indication: cancer du sein métastatique ou en
adjuvant
¾ Administration IV
¾ Toxicité cardiaque surtout si utilisation
anthracycline
Différentes stratégies de
chimiothérapie
•
•
•
•
Chimiothérapie
p curatrice
Chimiothérapie néo-adjuvante
Chimiothérapie adjuvante
Chimiothérapie métastatique curative ou
palliative
lli ti
• Association radio-chimiothérapie
Chimiothérapie néoadjuvante
Ou chimiothérapie première
• Avant
A
t traitement
t it
t local
l
l ou loco-régional
l
é i
l
• Traiter la maladie micro-métastatique
• Facteur pronostique de chimio-sensibilité
Chimiothérapie adjuvante
• Au décours du traitement local ou loco-régional
p
p
• Traiter la maladie imperceptible
• Faible masse tumorale et faible taux de cellules
chimio résistantes
chimio-résistantes
• Études difficiles à mener / action jugée sur la
survie :
– Séries importantes
– Nécessité d’un délai d’observation très long
Chimiothérapie métastatique
• en g
général p
palliative
• Critère qualité de vie
• Problèmes non résolus :
– Dose-intensité
– Durée du traitement
Chimiothérapie loco
loco-régionale
régionale
•
•
•
•
Chimiothérapie
p intra-artérielle hépatique
p q
Chimiothérapie intra-péritonéale
Chimiothérapie intra-thécale
Chimiothérapie cutanée (cancer du sein avec
nodules de perméation)
Spécificités chez le sujet âgé
Pharmacocinétique (I)
• Interaction entre le corps et la drogue en
qui concerne:
ce q
– L’absorption
– La distribution
– Le métabolisme
– L’excrétion
Pharmacocinétique (II)
• L’absorption peut être modifiée par une diminution
de
– L’Acidité gastrique
gastro-intestinales
gastro– Des sécrétions g
– De l’absorption intestinale
• La distribution: (le volume de distribution)
– La matière grasse augmente de 15% à 30% du poids
p
corporel
– L’eau intracellulaire diminue de 42% à 33%
Pharmacocinétique (III)
• Distribution (suite):
– Diminution du volume de distribution des drogues
hydrosolubles (Ç pic plasmatique, t1/2 È)
È
– Augmentation du volume de distribution des drogues
li
liposolubles
l bl (È pic
i plasmatique,
l
ti
Ç t1/2)
– L’anémie peut influencer la distribution de certaines
molécules fortement liées aux globules rouges:
anthracyclines, taxanes, VP16
Pharmacocinétique (IV)
• Métabolisme: Le foie est le lieu principal du
métabolisme des médicaments. La fonction
hépatique est modifiée des plusieurs façons par
le vieillissement:
– Décroissance du flux sanguin
– Décroissance de la production d’albumine
équilibre
– Les réactions de phase I passent essentiellement par la voie du
cytochrome P450. Ceci semble que peu influencer le métabolisme des
chimiothérapies.
hi i thé i
T
Toutefois
t f i lles sujets
j t â
âgés
é sontt souventt polymédiqués
l édi é
avec d’autres médicaments interagissant avec le cytochrome P450.
Cytochrome P450
• Chimiothérapies interagissant avec le
cytochrome P450:
–
–
–
–
–
cyclophosphamide
y p
p
paclitaxel
étoposide
p
vincristine
tamoxifène
Médicaments métabolisés par les 4
principaux
p
p
isoenzymes
y
du P450
Pharmacocinétique (V)
• Excrétion:
– diminution de la filtration glomérulaire
– nécessité d’adaptation des doses de certains produits
Ajustement des doses d ’anticancéreux en fonction de
l ’excrétion rénale (en % de la dose habituelle)
Clairance de la créatinine (ml/min)
< 60
< 45
< 30
Bléomycine
0 70
0.70
0 60
0.60
NP
Carboplatine
Formule
de
Calvert
Cisplatine
0.75
0.50
NP
Dacarbazine
0.80
0.75
0.70
Fludarabine
0.80
0.75
0.65
Ifosfamide
0.80
0.75
0.70
Melphalan
0.65
0.50
NP
Methotrexate
0.85
0.75
0.70
Kintzel PE et al. 1995
En pratique je fais comment ?
En pratique
•
•
•
•
•
Quelle voie d ’administration ?
Quels protocoles ?
Quelle dose ?
Soins de support
Quelle surveillance ?
Voies d’administration
d administration
Intraveineuse pour la plupart des
produits
• Par une chambre implantable
A PAC
B cathéter
C veine sous clavière
D veine cave
E veine pulmonaire
F aorte
G cœ
cœurr
Voies d’administration
d administration (II)
• Chambre implantable :
– Nécessite une anesthésie locale pour la pose
– Le plus souvent au niveau du thorax
– La chimiothérapie
p est souvent toxique
q p
pour les p
petites
veines
– Maniement plus facile
– Risque d’infection
– Risque de thrombose
Voies d’administration
d administration (III)
Par voie orale:
• Certains produits comme:
– Capecitabine (Xeloda®) : forme orale du 5FU
– Thalidomide®
– Navelbine®
– Hydréa®
Voies d’administration
d administration (IV)
POUR
CONTRE
• Au domicile
• Pas de voie veineuse:
• L’absorption ? cf
• Compliance
C
li
?S
Surtout
t t
chez le sujet âgé avec
des troubles des
fonctions supérieures. La
mauvaise compliance
augmente les rechutes et
semble diminuer la survie
• Polymédication avec
interactions lors de la
prise.
• Interactions
I
i
d
des repas
– pas de risque infectieux
– moins cher
• Meilleure qualité de vie
Les effets secondaires restent
les mêmes !!!!
Quels protocoles?
• Peu d’études
d études spécifiques chez le sujet âgé
• Évaluer l’espérance de vie du patient :
évaluation gériatrique standardisée:
–
–
–
–
–
–
–
autonomie (ADL et IADL)
comorbidités
dépression
démence
troubles de la marche
social
polymédication
BENEFICE/ RISQUE
Acquis
Guérison
Prolongation de
survie
Prolongation de la
survie sans rechute
Echec ou effet
antalgique
t l i
Hodgkin
Tumeurs germinales
Leucémies aiguës lymphoblastiques
Néphroblastome
Ostéosarcome
Myélome et LLC
Cancer du colon
Cancer du sein
Cancer de l’ovaire
Carcinomes ORL
Cancer de vessie
Sarcomes des parties molles
CBNPC
Carcinomes de prostate
Mésothéliome
Cancer du pancréas
Cancer du rein
Mélanome
L’âge n’est pas le critère
essentiel de l’approche
décisionnelle .
À peine 60 !
Pas loin de 80!
Spécificité liée aux sujets
âgés
g ?
Quels sont les facteurs limitants ?
-
La fonction rénale : souvent clearance abaissée
dose adaptée
L’hypo-albuminémie: problème de diminution de la
fixation protidique
majoration des toxicités
Diminution des réserves médullaires: difficiles à
apprécier
P l édi ti
Polymédications
risques
i
d’interactions
d’i t
ti
médicamenteuses plus fréquents
Adaptation cardiaque à l’effort
l effort abaissée
attention
aux anthracyclines
Autres facteurs limitants
- Problème d’isolement, difficultés pour gérer
les intercures
- Troubles cognitifs et chimiothérapies ??
- « crainte de la chimiothérapie », rôle de la
famille
- Méconnaissance de la part des soignants de
la possibilité de traiter les cancers des sujets
âgés
- Accès aux soins plus limités
Et pourtant….
pourtant
Les patients âgés veulent
veulent-ils
ils vraiment d'une
d une chimiothérapie ?
Martine Extermann et al. JCO 2003
Les patients français âgés de plus de 70 ans non atteints de cancer sont
moins nombreux à accepter l'idée d'une chimiothérapie lourde que leurs
homologues américains :
34 vs 73.8%.
Par contre les chiffres sont comparables chez les patients atteints de
cancer (>70% dans les deux pays).
Arbre Décisionnel selon
Balducci et Extermann
Evaluation gériatrique
Groupe dit harmonieux
. Patient autonome
. Absence de comorbidité
Groupe Intermédiaire
. Une dépendance
fonctionnelle et/ou
. 1<comorbidités<3
Groupe très fragile
. Patient dépendant
. Comorbidités >3
. Syndromes gériatriques
évolutifs
Cancer < Espérance de vie < Cancer
Traitement
dose standard
Traitement adapté
p
Soins Palliatifs
Quels produits? (II)
• A priori les mêmes drogues que chez le sujet jeune
• Aucune drogue n’est contre-indiquée chez la personne
âgée
g
• Cependant: ATTENTION
– toxicité
t i ité cardiaque
di
– toxicité neurologique
– toxicité rénale
Anthracyclines
Platines (Cisplatine® et
Oxaliplatine ® ) et
Taxanes
Cisplatine ®
Quelles doses ?
• les doses ne doivent pas être réduites d’emblée
chez
h lla personne â
âgée
é
• diminution de l’efficacité si doses trop réduites
• marge thérapeutique étroite
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