FRANÇAIS : LITTÉRATURE
INTRO :
AU 1ME SIÈCLE, C’EST L’ÉPANOUISSEMENT DU ROMAN.LE GENRE DOMINANT EST
LA PÉSIE.
Genre : ROMAN PIÈCE DE THÉATRE, ESSAIS
Type : informatif, argumentatif, narratif, descriptif, injonctif (ordre)
LA POÉSIE:
Baudelaire annonce le symbolisme (symbole pour traduire le surréalisme, ses sentiments).
C’est le 1er poète qui a écrit en vers impair (3 poèmes), et il a aussi mis des personnifications.
Écrire en prose : texte continu (beaucoup de poètes écrivent en prose)
Écrire en vers :
VICTOR HUGO
Il a été en exil en Belgique (qu’il a du quitté) parce qu’il critiquait Napoléon3.En 1870, il est
revenu en France et y vit durant 15ans. Son pères militaire et est de milieu bourgeois.
Mélancolia est sorti d’un long recueil. Il est romantique mais il écrit aussi des textes
engagés(les misérables=histoire social).
UN PEU DE VOCABULAIRE
La pléiade: groupement de 7étoiles (il y a du Bellay, Ronsard….)
Carpe Diem: cueille le jour - épicurisme
Dramaturge: qui écrit des pièces de théâtre.
Eglogue : petit poème pastoral dialogué.
QUELQUES POEMES
Une allée du Luxembourg Gérard de Nerval (Odelettes 1853)
Elle a passé, la jeune fille
Vive et preste comme un oiseau
À la main une fleur qui brille,
À la bouche un refrain nouveau.
C'est peut-être la seule au monde
Dont le cœur au mien répondrait,
Qui venant dans ma nuit profonde
D'un seul regard l'éclaircirait !
Mais non, - ma jeunesse est finie ...
Adieu, doux rayon qui m'as lui, -
Parfum, jeune fille, harmonie...
Le bonheur passait, - il a fui !
ANALYSE DU POEME
Structure : 3 quatrains d’octosyllabes, avec rimes alternés (ABAB)
Thèmes : amour, fuite du temps, musicalité (champ lexical « preste » « refrain » « oiseau »
« harmonie »)
Figure proche du romantisme. Il y a des enjambements (2ème partie du vers au vers suivant)
Il y a 4 parties dans ce poème :
I. présence d’une jeune fille
II. caractéristiques de celle-ci
III. rencontre
IV. échec
Images :
La lumière : elle joue un rôle prépondérant dans le poème, avec une opposition entre la
luminosité de la jeune fille (sa fleur « brille », c'est un « doux rayon » qui « lui[t] ») qui
« éclaircirait » la « nuit profonde » dans laquelle est plongé le poète.
La jeune fille : elle est emblématique (utilisation du déterminant défini), gaie et printanière.
Cette idée de renouvellement est mise en valeur par la comparaison « comme un oiseau » et
les adjectifs « vive et preste », « nouveau », sans oublier le verbe « elle a passé ». C'est une
allégorie de la jeunesse.
Le cadre : il est agréable et bucolique.
3ème strophe : Le rythme est relâché (mal abandonné). Il commence à réfléchir (il est
vieux=regret).Il y a des dualités lumière><obscurité.
GERARD DE NERVAL (1808-1855)
C’est un poète romantique français. Il traite la dualité de l’âme humaine (noir><blanc).
Son but : atteindre l’imaginaire. La femme a un rôle important.
Ce qui le démarque : la traduction de « Faust » de Goethe (écrivain romantique allemand).
Nerval (irréel, fantastique, merveilleux) annonce le surréalisme (20èmè siècles) -> fantastique
merveilleux.
Nerval inspire Marcel Proust la recherche du temps perdu).Car il fait des longues phrases
et sa conception du temps se rapproche à celle de Nerval (souvenirs, répétitions
temporelles).
Le romantisme est né en Allemagne et en Angleterre .Nerval a dit
« Mes sonnets perdraient de leurs charmes à être expliquer ».
La cravate et la montre Apollinaire
La cravate douloureuse que tu portes et qui t’orne, o civilisé, Ote-la si tu veux respirer.
Comme l’on s’amuse bien !
Tircis, la beauté de la vie
Passe la peur de mourir.
Mon cœur, les yeux, l’enfant, Agla, la main,
L’infini redressé par un fou philosophe
Les Muses aux portes de ton corps
Le bel inconnu
Et le vers dantesque luisant et cadavérique.
Les heures, semaine.
Il est moins 5 enfin.
Et tout sera fini.
ANALYSE :
Cet ensemble repose sur deux objets externes typiquement masculins. La cravate indique
que l’on appartient à une certaine caste. Pour Apollinaire porter une cravate-> culture><
barbarie
->éducation
Cravate :
Dans le titre il y a une majuscule à cravate.
Sa présence est confirmée par l’utilisation des majuscule tout au long du texte, les verbes au
présent « portes » « ôtes » apostrophe juste avant l’impératif et dentale (mot qui prononce la
langue contre les dents).Le tutoiement nous renvoie au notre.
Ce bout de tisse s’affiche largement (originaire de Croatie du XIX
Image générée par le texte, losange irrégulier central avec au bout ses 2pointes symétriques.
« Douloureuse » renvoie à l’expérience commune qui fait que, pour se mettre à laise, on
puisse desserrer, voire défaire sa cravate, l’adjectif transférant l’objet sur la sensation.
Cravate est la marque de l’éducation
Son port semble établir symboliquement la frontière entre la culture et la barbarie.
On n’est pas cultivé sans souffrance. L’enlever permettrait de bien respirer, laisser libre court à
ses pulsions ? « Bien respirer » mot couvert de l’anarchie, vie sans freins moral.
Montre :
Agir en bon épicurien : dans la molette il est inscrit »comme l’on s’amuse bien »
Le deuxième calligramme impose sa rondeur=> comme pour montrer qu’il est urgent de
cueillir l’instant présent car les aiguilles se rapprochent de minuit, heure fatidique. Le
couperet menace, impression d’imminence renforcée par la asyndète « et » « et tout sera
fini »
« Tout » pour l’individu hautement affirmé comme tel « mon » concerne le futur. C’est un
vivant qui parle conscient de la douleur de mourir (seul le passage est difficile pas la mort) et
aussi car « passe » est au présent avec la beauté évoquée sur le bord de cette montre.
Il y a des cumulations dans le poème :
La vie « mon cœur » sentiment central.
Evocation de Tircis qui est l’un des personnages des 2 bergers de la 7ème églogue de
Virgile. (Rival génie poétique)
Agla, abréviation d’une des 3 grâces ou charité. Aglaé vit dans l’Olympe, en
compagnie des muses. (=> Évocation de la peinture à laquelle Apollinaire est sensible)
Les yeux est l’obsession d’Apollinaire. Ici ils sont comme le miroir du cœur.
Enfant, peut être celui qu’Apollinaire n’a pas eu de ses maitresses.
La main, évocation de celle de l’écrivain.
Référence à la philosophie ; (CARPE DIEM)
Évocation de Bergson (épicurisme) « l’infini redressée par un fou philosophe ».
=>après la mort de Dieu proclamé par Marck et Nietzsche.
« Les muses » jamais trop loin de l’amour.
Dantès « divine comédie ».Mais le vers en sois est dantesque. Quand il y a la lumière du
génie, luisant, même s’il ne permet pas d’échapper à la mort. Car il est l’image de la mort =>
cadavérique. A la fin du poème « il est moine 5 enfin » arrêt totalement de la montre (image
du Cœur).
Parnasse (l’art pour l’art)
Thèmes :
Nostalgie,
Temps qui passe,
La nostalgie du temps qui passe.
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