Cours I / Du gène à son expression chez un individu
B - Le phénotype drépanocytaire
Problème : Identifier la chaîne de causalité expliquant la drépanocytose ?
TP : Étude de la drépanocytose - Livre page 17
- PPT (prise de note sur les symptômes)
- Activité rastop et anagene
- Électrophorèse
Hématie : cellules contenues dans le sang et contenant une molécule particulière appelée hémoglobine.
Hémoglobine : Protéine ayant la particularité de capturer l'oxygène. Elle permet donc le transport de l'oxygène dans le sang et facilite
l'oxygénation des organes. L’hémoglobine est formée de 4 sous unités protéique appelé globine : 2 globine α et 2 globine β.
Schéma de causalité de la drépanocytose
Bilan : L'étude de la drépanocytose montre qu'il existe une corrélation entre le changement d'un nucléotide sur un brin d'ADN, avec un changement
d'un acide aminé sur la protéine d'hémoglobine.
Cet exemple montre qu'un changement, même minime, dans la séquence d'acides aminés d'une protéine peut engendrer d'importantes
conséquences sur le phénotype.
De plus, on peut généraliser : tout changement de la séquence d'acide aminé d'une protéine est corrélé avec une modification de la
séquence de nucléotides de la molécule d'ADN.
CH A P I T R E II – L E S L I E N S E N T R E L'ADN E T LES P R O T É I N E S
1 / RAPPEL SUR LA MOLÉCULE D’ADN
Rappel sur la structure et la composition de l’ADN Livre page 40 et 41
2/ LA SYNTHÈSE DES PROTÉINES ET LE CODE GÉNÉTIQUE
Problème : Quel lien y a t-il entre l'ADN, contenu dans le noyau et les protéines responsable du phénotype ?
Autoradiographie dans les cellules pancréatiques
Autoradiographie : On peut suivre les molécules dans les cellules en fournissant aux cellules des précurseurs radioactifs des molécules à
suivre. Les molécules radioactives vont fixer des atomes d’Ag et former des cristaux visibles au microscope (voir doc3p42 / doc1p48).
Interprétation des résultats de l'autoradiographie : Les protéines se forment dans le cytoplasme sans jamais avoir accès au noyau ! L'ADN ne sort
jamais du noyau. Il doit donc exister un intermédiaire entre l'ADN et la protéine.
Deux structures moléculaires ont la capacité de traverser la paroi nucléaire pour se rendre dans le cytoplasme : ARN et les ribosomes. On peut donc
supposer que l'ARN ou les ribosomes sont les intermédiaires entre l'ADN et les protéines.
Remarque : L'ARN est un acide nucléique. Comme l'ADN il est formé d'une séquence de nucléotides. A la différence de l'ADN, les ARN sont formés
d'un seul brin et possède le nucléotide Uracile et non thymine. On retrouvera donc dans l'ARN les nucléotides Guanine, Cytosine, Adénine et Uracile.
Livre page 44
Exercice : Expérience de Monod/ Jacob
L'expérience de Monod et Jacob induit que l'intermédiaire ne peut être que l'ARN. On notera souvent ARNm (m comme messager) car cet ARN sert
de messager entre l'ADN et les protéines. L'expérience montre également que l'ARNm retrouve les ribosomes dans le cytoplasme. La synthèse des
protéines se faisant au niveau des ribosomes, grâce à l'ARNm.
A - La transcription de l’ADN en ARN :
Animation transcription / Livre page 45.
Bilan : L’ADN ne peut sortir du noyau. Il existe donc un intermédiaire entre l’ADN nucléaire et les protéines dans le cytoplasme. Cet
intermédiaire, l’ARN (Acide Ribonucléique) est synthétisé dans le noyau. L’ARN est une copie de la portion du brin d’ADN portant le gène à
exprimer. La synthèse de l’ARN est réalisée par l'ARN polymérase (une protéine).L'ARN polymérase s’accroche sur l’ADN au début du gène, puis
longe l’ADN de nucléotide en nucléotide. Pour chaque nucléotide rencontré il assemble un nouvel nucléotide sur l’ARN. A la fin du gène l’ARN
polymérase de détache de l’ADN et libère l’ARN qui peut rejoindre le cytoplasme en passant par les pores nucléaires. On l’appelle alors
l’ARNmessager ou ARNm.
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