FICHE PAYS Nouvelle-Zélande Source : « GEOATLAS.com® 2009 © Graphi-Ogre » Données générales Superficie : 268 680 km², îles tropicales et subantarctiques incluses, sauf dépendances dans le Pacifique Sud (îles Cook, Niue, Tokelau). Capitale : Wellington, sur l’île du Nord Monnaie : dollar néo-zélandais (NZD) Langue : l’anglais, le maori et la langue des signes sont les 3 langues officielles. Population : 4 509 900 habitants (juin 2014). Source : « GEOATLAS.com® 2009 © Graphi-Ogre » Démographie : 0-14 ans : 20 % 15-64 ans : 66 % 65 ans et plus : 14 % Âge médian : 37 ans Croissance de la population 2013-2014 : + 1,5 % Infrastructures Les infrastructures de transport (route, rail, ports et aéroports) en Nouvelle-Zélande sont de bon niveau. La Nouvelle-Zélande possède un réseau important et efficace de lignes aériennes intérieures. Le réseau ferroviaire de la Nouvelle-Zélande est efficace et moderne, mais il n’est pas particulièrement étendu. Un service national d’autobus est aussi disponible. 99,5 % du volume des transports de marchandises passe par le fret maritime, ce qui représente 83 % des exportations et 75 % des importations. Données politiques Type de régime La Nouvelle-Zélande est une monarchie constitutionnelle à régime parlementaire. Le chef de l’État est la Reine d’Angleterre, représentée par un Gouverneur général. Le parlement est monocaméral depuis la suppression de la Chambre haute. Le gouvernement est dirigé par le Premier ministre, qui est aussi, par convention, le leader du parlement et du parti gouvernant ou de la coalition. Le Premier ministre détient le pouvoir exécutif. -1- © 2014 – UBIFRANCE FICHE PAYS Date des dernières et prochaines élections : Les élections législatives se tiennent tous les 3 ans selon un mode de scrutin proportionnel plurinominal. Les dernières élections fédérales datent du 26 novembre 2011. Les prochaines élections fédérales auront lieu le 20 septembre 2014. Durée du mandat : 3 ans. Titre et nom des principaux dirigeants : Chef de l’État : la Reine d’Angleterre (représentée par le Gouverneur général). Gouverneur général : Lieutenant-General Jerry Mateparae. Premier ministre : John Key (depuis le 8 novembre 2008). Parti au pouvoir : le Parti national (centre droit). Données économiques en 2013 Principaux indicateurs Prévision de croissance du PIB en 2013 : 3,25 % Indicateurs (prévisions 2014) PIB PIB par habitant Taux de croissance Taux d’inflation Taux de chômage Nouvelle-Zélande France 196 Mds USD 43 429 USD 3,25 % 2,17 % 5,22 % 2 066,5 Mds EUR 27 640 EUR 0,3 % 0,9 % 10,5 % Sources : International Monetary Fund, World Economic Outlook Database, April 2014 ; International Monetary Fund, Country reports Situation économique du pays Situé dans le sud-ouest du Pacifique avec l’Australie comme voisin le plus important, la Nouvelle-Zélande s’est inspirée de son paysage riche pour fonder son économie. Avec l’agriculture et la production alimentaire comme principales activités, et des industries comme le tourisme repartant à la hausse, ce petit pays de près de 4,5 millions d’habitants voit son économie redémarrer après quelques années difficiles. Le commerce international est l’un des piliers économique et joue un rôle essentiel pour la Nouvelle-Zélande, comptant pour 29 % de son PIB. Les partenaires principaux du pays pour les importations et les exportations sont les États-Unis, la Chine, le Japon et l’Australie, ce dernier constituant son principal client et fournisseur. Le pays dépend de ses importations, en particulier pour les machines, les matières plastiques, le pétrole et le matériel électronique. L’économie de la Nouvelle-Zélande a été mise en difficulté à de nombreuses reprises au cours des dernières années, tout d’abord par la crise financière mondiale, puis par une série de tremblements de terre qui ont frappé le sud de l’île en 2010 et 2011. Entre 2008 et 2010, la Nouvelle-Zélande a ainsi vu son PIB décroître pendant 18 mois, marquant la plus longue récession de l’histoire du pays. Les problèmes ont été aggravés par des niveaux élevés de dette du gouvernement et des ménages, par la flambée de l’inflation et par une forte appréciation du dollar néo-zélandais. La Nouvelle-Zélande a longtemps souffert d’un important phénomène de fuite des cerveaux avec des milliers de travailleurs hautement qualifiés quittant le pays pour de meilleures conditions dans d’autres pays, notamment le Royaume-Uni et l’Australie. -2- © 2014 – UBIFRANCE FICHE PAYS La mise en place d’une politique monétaire efficace (baisse du taux directeur de 8,25 % à 2,50 %), d’une politique fiscale incitative, d’un plan de relance ciblant en particulier l’emploi, l’éducation, le tourisme, les télécommunications, le bâtiment et les infrastructures, conjuguée à une forte augmentation du solde migratoire ‒ le ralentissement de l’économie australienne a en effet entraîné une baisse des migrations vers ce pays alors que dans le même temps la Nouvelle-Zélande accueillait des migrants qualifiés ‒ a stimulé la demande intérieure. La croissance du PIB a atteint 2,37 % en 2013 contre 1,87 % en 2011. Cette hausse s’explique aussi par un « boom » (certains parlent cependant de bulle immobilière) de la construction dû à la fois aux travaux entamés pour la reconstruction de Christchurch (ville fortement affectée par les séismes) et à la relance de la construction à Auckland, ville souffrant d’un déficit de logements et qui doit aussi adapter et consolider les logements anciens afin de les mettre en conformité aux normes antisismiques. Malgré quelques années difficiles, l’économie de la Nouvelle-Zélande est en phase de récupération. La situation des finances publiques est également excellente : le déficit budgétaire prévu pour 2013-2014 est aux alentours d’1 % du PIB et l’endettement public est quant à lui de 26 % du PIB. L’inflation est maintenant contrôlée et a atteint en juin 2014 son niveau le plus bas (+ 0,3 %) depuis 14 ans. À noter que le PIB par habitant est en train de rattraper celui des principales économies d’Europe de l’Ouest (40 481 USD en 2013). Le New Zealand Institute of Economic Research (http://nzier.org.nz) table de son côté sur une croissance entre 2 et 3 % par an sur les 5 prochaines années. Principaux secteurs d’activité La Nouvelle-Zélande est l’une des plus petites économies de l’OCDE, et continue à être très dépendante des produits agricoles. L’agriculture représente sa principale source d’exportation. Le pays totalise 2 % de la production mondiale de produits laitiers. Les autres principaux produits agricoles exportés sont la viande, le bois, les fruits et les produits de la pêche. La Nouvelle-Zélande a aussi une industrie vinicole florissante. Le pays dispose de nombreuses ressources naturelles, en particulier du gaz, du pétrole et du charbon. Le pays produit beaucoup d’énergie hydroélectrique et possède de bonnes réserves de gaz naturel. Les principaux secteurs de fabrication sont l’agroalimentaire, la fabrication des métaux et les produits en bois et en papier. Le secteur industriel représente un quart du PIB et emploie près de 20 % de la main-d’œuvre. Parmi les principales industries du pays, on retrouve l’agroalimentaire, le textile et les équipements de transport. Le secteur des services compte pour plus des deux tiers du PIB et de la main-d’œuvre. Le tourisme, en forte croissance ces dernières années, est l’une des plus importantes sources de devises du pays. Le commerce de détail et de gros, le secteur de la restauration et de l’hôtellerie sont des composantes majeures de l’économie néo-zélandaise, comptant pour près de 25 % du secteur des services. Enfin dans le secteur des BTP le gigantesque projet de reconstruction de Christchurch estimé à 40 Mds de dollars sur une durée de 10 ans aura un impact important sur l’activité économique. Il prévoit, entre autres, la construction de 460 km de routes et rues avec tous les services associés (réseau d’eau potable, assainissement, électricité, réseau téléphonique, internet, etc), la réalisation de 800 immeubles commerciaux et de bureau, de 25 à 30 000 nouveaux logements… Accords politiques, juridiques et multilatéraux Les relations internationales Le pays a conclu l’accord CER (Closer Economic Relations) avec l’Australie en 1983. De sa signature à aujourd’hui, cet accord a permis une augmentation de 600 % du commerce entre les deux pays. La Nouvelle-Zélande est membre du Trans-Pacific Strategic Economic Partnership ou TransPacific Partnership (TPP). Ce traité multilatéral vise à intégrer les économies de la région Asie-Pacifique. Il compte aujourd’hui neuf membres (Bruneï, Chili, Nouvelle-Zélande, Singapour, Australie, Malaisie, Pérou, États-Unis et Vietnam). Depuis novembre 2011, le Japon, le Canada et le Mexique ont rejoint la table des négociations. -3- © 2014 – UBIFRANCE FICHE PAYS On peut, de plus, noter la participation néozélandaise active aux initiatives suivantes : libéralisation du commerce multilatéral via l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ; coopération régionale (Asia Pacific Economic Cooperation ‒ APEC ‒ et East Asian Summit) ; accord de libre-échange (CEPA) avec Hong Kong ; accords bilatéraux avec Singapour, la Thaïlande, la Chine, la Malaisie et Hong Kong ; accord de libre-échange ASEAN-Australie-Nouvelle-Zélande ; négociations avec le Conseil de coopération du Golfe ; négociations en cours avec la Corée, l’Inde, la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan ; accord du Pacifique sur le rapprochement des relations économiques (PACER). La Nouvelle-Zélande a également ratifié les conventions internationales suivantes : membre de l’Organisation mondiale du commerce ; membre de l’OCDE ; signataire du protocole de Kyoto ; signataire de la convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d’extinction ; signataire de la convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières des déchets dangereux et leur élimination ; signataire du protocole de Montréal relatif aux des substances qui appauvrissent la couche d’ozone ; signataire de l’accord international sur le café de 2001 ; depuis octobre 2008, un accord de libre-échange avec la Chine est entré en vigueur, faisant de la Nouvelle-Zélande le premier pays occidental a avoir signé un tel traité avec le géant économique. Commerce extérieur Importations de biens et services en 2013 : 61 Mds NZD. Exportations de biens et services en 2013 : 64,2 Mds NZD. Source : Statistics New Zealand http://www.stats.govt.nz/browse_for_stats/industry_sectors/imports_and_exports/global-nz-dec-13/key-points.aspx État des lieux du commerce extérieur Le commerce international est un élément essentiel de l’économie néo-zélandaise qui est une des économies les plus ouvertes au monde. Les principaux partenaires de la Nouvelle-Zélande pour le commerce (à l’exportation et à l’importation) sont l’Australie (la plupart des marchandises circulent librement entre les deux pays), la Chine, les États-Unis et le Japon. Les principales exportations du pays sont les produits laitiers, la viande, le bois, la laine, les équipements mécaniques, les fruits et les produits de la mer. Les biens principalement importés sont les véhicules, les machines, les carburants minéraux et les pétroles, les équipements électriques et électroniques et les plastiques. Principaux partenaires commerciaux L’Australie reste le premier client de la Nouvelle Zélande. À fin 2013, l’Australie accueille près de 21 % des exportations de la Nouvelle-Zélande et fournit 18% des importations. L’Australie représente 26% des exportations de services et 33% de l’importation de ceux-ci. -4- © 2014 – UBIFRANCE FICHE PAYS La Chine est le deuxième fournisseur de marchandises de la Nouvelle Zélande en 2013 avec 17 % du total des importations de marchandises. La Nouvelle-Zélande, comme indiqué précédemment, est le premier pays développé à avoir signé un accord de libre-échange avec la Chine en 2008, et l’impact sur le commerce extérieur a été immédiat : les exportations chinoises sont passées de 6,4 Mds de NZD à 8,3 Mds. Pour la même période les exportations néo-zélandaises vers la Chine ont atteint 10 Mds NZD (15 % des exportations néozélandaises) contre 2,5 Mds en 2008 (21 % des exportations de marchandises). Les États-Unis sont le troisième partenaire commercial de la Nouvelle-Zélande. Ils représentent 9,3 % des exportations et 10 % des importations néo-zélandaises. Les échanges avec les membres de l’Union européenne, bien que toujours très importants, sont cependant en déclin. L’UE représente aujourd’hui 7,3 % des exportations néozélandaise et 13,3 % des importations. Les principaux clients et fournisseurs de la Nouvelle-Zélande en 2013 Principaux clients (% des exportations) 2013 Principaux fournisseurs (% des importations) 2013 Australie 20,7 % Australie 18,2 % Chine 17,8 % Chine 13,6 % États-Unis 9,3 % États-Unis 10,1 % Japon 5,6 % Japon 4,9 % Royaume-Uni 3,8 % Singapour 4,8 % Corée du Sud 3,3 % Allemagne 4,1 % Singapour 2,1% Malaisie 3,5 % Allemagne 1,8 % Corée du Sud 3,3 % Hong Kong 1,7 % Royaume-Uni 3,3 % Malaisie 1,7 % Thaïlande Inde 1,7 % France 2,3 % Taïwan 1,6% Émirats arabes unis 1,9 % Indonésie 1,5% Arabie saoudite 1,5 % Thaïlande 1,3 % Italie 1,5 % Philippines 1,3 % Indonésie 1,4 % Canada 1,2% Danemark 1,3 % EAU 1,2% Taïwan 1,3 % Pays-Bas 3% 1,1 % Canada 1,0 % France 1% Pays-Bas 1,0 % Arabie saoudite 1% Bruneï 1,0 % Autres pays 16,9 % Autres pays 19,2 % Source : Statistics New Zealand http://www.stats.govt.nz/browse_for_stats/industry_sectors/imports_and_exports/global-nz-dec-13/key-points.aspx Les échanges franco-néo-zélandais Importations françaises en Nouvelle-Zélande en 2013 : Exportations NZ en France 2013 : Source : Statistics New Zealand -5- © 2014 – UBIFRANCE 1 379 M NZD (1 152 M USD) 679 M NZD (567 M USD) FICHE PAYS e e En 2013, la France était le 15 partenaire commercial de la Nouvelle-Zélande, et le 3 en Europe, après le Royaume-Uni et l’Allemagne. Les échanges bilatéraux entre les deux pays se caractérisent par leur modestie, l’irrégularité des exportations françaises, essentiellement industrielles et dominées par les « grands contrats », aéronautiques en particulier, et la stabilité des importations, essentiellement agricoles et agroalimentaires. e La France est le 4 débouché européen de la Nouvelle-Zélande, pour un total, selon les douanes françaises, de 342 M EUR ce qui donne une balance commerciale légèrement déficiatire pour la France. À noter cependant une grande divergence entre les statistiques françaises et celles de la Nouvelle Zélande concernant notre commerce bilatéral. Si l’on s’en tient aux chiffres publiés par la Nouvelle-Zélande les exportations vers la France sont en régression et les exportations françaises restent d’un niveau très élevé donnant ainsi à la France un large excédent et un excellent taux de couverture (250 %). Les investissements Les investissements étrangers en Nouvelle-Zélande ne sont soumis à restriction que lorsqu’ils sont définis comme sensibles dans la loi sur les investissements étrangers de 2005 (Overseas Investment Act 2005). Trois grandes classes d’investissements sont définies comme sensibles dans la loi : l’acquisition de 25 % ou plus des actifs d’une entreprise évaluée à plus de 100 millions de dollars, les investissements liés aux quotas de pêche et les investissements en « terres sensibles ». Une liste complète des biens de nature délicate est définie dans la loi. Il n’y a pas de restriction sur les mouvements de fonds à destination ou en provenance de Nouvelle-Zélande, ou sur le rapatriement des bénéfices. Des informations complémentaires sont disponibles sur le site suivant : http://www.linz.govt.nz/overseas-investment. Les investissements directs étrangers en Nouvelle-Zélande s’élevaient selon NZTE (New Zealand Trade and Enterprise) à 99,2 Mds NZD au 31 décembre 2012. L’Australie et les États-Unis sont les plus gros contributeurs, avec des investissements respectifs à hauteur de 55 % et 11 %. Les investissements directs à l’étranger réalisés par la Nouvelle-Zélande s’élevaient à environ 19 milliards de dollars à la même date. Les investissements français en Nouvelle Zélande sont de l’ordre de 135 M EUR pour une trentaine d’entreprises implantées. Environnement des affaires et conseils pratiques Les usages du pays Les Néo-Zélandais sont souvent informels dans leurs relations de travail (ils n’hésitent pas à appeler leurs relations professionnelles par leur prénom, voire par leur surnom). La tenue est souvent plus décontractée qu’en France et le port de la cravate moins répandu. Les horaires sont stricts et il est très mal perçu d’arriver en retard ou de faire trop durer une réunion au-delà du temps initialement imparti. Les pratiques commerciales du pays Il n’est pas nécessaire d’avoir une licence d’importation pour importer des marchandises en Nouvelle-Zélande. Le pays n’impose aucune restriction ou barrière à l’importation pour des raisons purement liées aux échanges. Cependant, des exigences très sévères de santé, contenu, sécurité et règles d’étiquetage d’origine sont posées à l’importation d’animaux vivants et de produits présentant un risque de contamination. Certaines marchandises sont interdites à l’importation. -6- © 2014 – UBIFRANCE FICHE PAYS Pour 95 % des produits importés, la Nouvelle-Zélande n’applique pas de droits de douane. Pour les 5 % restants, les taux sont de 5 % ou de 10 %. Les droits de douane sont des droits ad valorem calculés sur la valeur FAB. Des droits plus élevés frappent cependant les importations de textile, confection, chaussures, automobiles et pneumatiques. Il n’est pas perçu de droits sur des produits importés pour lesquels il n’existe pas d’équivalent en Nouvelle-Zélande. Certaines importations bon marché sont taxées d’un impôt spécial pour protéger la production locale. La Nouvelle-Zélande applique un tarif préférentiel aux importations en provenance de l’Australie (taux zéro), du Canada, du Royaume-Uni, de certains pays en voie de développement et, bien entendu, de la Chine (accord de libre-échange). La Nouvelle-Zélande a totalement adopté le système harmonisé de classification douanière. Les marchandises utilisées comme échantillons ou qui se qualifient tels ont droit d’entrer en exemption des taxes. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site Internet des douanes. Les normes néo-zélandaises sont calquées sur le modèle britannique. L’Association néo-zélandaise des normes, organisation compétente en matière de normes, est membre de l’Organisation internationale de normalisation (ISO), la Commission électrotechnique internationale (IEC) et est active au sein du Congrès des normes du Pacifique (PASC) et de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC). Des informations relatives a la propriété intellectuelle sont disponibles sur les sites des deux organismes de réglementation : le Bureau de la propriété intellectuelle de Nouvelle-Zélande et le Conseil des droits d’auteur de Nouvelle-Zélande. Vous pouvez également consulter la politique du pays en matière de propriété intellectuelle sur le site du ministère du Développement économique. Les taux d’imposition Moyens de paiement Il n’existe pas de procédure particulière en Nouvelle-Zélande, les moyens de paiement et les Incoterms suivent les standards internationaux. Pour les entreprises, les délais de paiement sont habituellement de 30 à 90 jours. Le choix du moyen de paiement est fonction du degré de confiance entre les parties. Les entreprises néo-zélandaises utilisent beaucoup le virement (télégraphique Swift) sur un compte ouvert (open account) à réception de la marchandise ou à terme. Le crédit documentaire peut également être utilisé notamment dans le domaine de l’import-export. Règlementations de base ou référentiel à consulter L’exportation en Nouvelle-Zélande de produits en provenance de France ou d’autres pays est simple mais elle est soumise, notamment pour les produits agroalimentaires, à des conditions très strictes. C’est pourquoi, avant d’exporter un produit, le fournisseur doit prendre connaissance des restrictions éventuelles à l’importation. Il s’agira de vérifier les interdictions imposées par les Douanes, les normes en vigueur s’appliquant aux produits manufacturés, les exigences d’enregistrement et les conditions de quarantaine, et les normes alimentaires nationales (pour les produits agroalimentaires). Il faudra également veiller à la conformité des emballages. À noter que c’est l’importateur qui est tenu responsable de la conformité du produit sur le territoire néo-zélandais. -7- © 2014 – UBIFRANCE FICHE PAYS En matière de commerce international, le paiement de « faveurs » peut s’avérer une pratique courante afin de favoriser la conclusion d’une affaire. Une quelconque facilité (matérielle ou pécuniaire) peut être attendue en échange de services fournis par l’administration, ou par d’autres entreprises. Ainsi, certaines entreprises qui travaillent régulièrement à l’international peuvent être invitées à payer des pots-de-vin en vue de gagner des contrats, ou des « pourboires » afin d’obtenir un traitement prioritaire de leur dossier au sein des administrations. L’entreprise doit cependant être consciente que pratiquer la corruption peut être dangereux d’une part parce que certains pays la condamnent fortement aux travers de mesures anti-corruption, d’autre part parce que la corruption peut avoir des implications directes sur la gestion de l’entreprise. Le manager international doit être très attentif à tracer une ligne distincte entre « la voie raisonnable » pour faire du commerce international, et des pratiques relevant directement de la corruption. Les pots-de-vin ouvrent la voie vers une performance de mauvaise qualité et à la perte de repères moraux parmi le personnel de l’entreprise. La corruption mène à la propagation de pratiques commerciales contraires à l’éthique. C’est pourquoi l’OCDE a adopté une convention, en décembre 1997, sur la lutte contre la corruption qui établit des normes juridiquement contraignantes tendant à faire de la corruption d’agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales une infraction pénale et prévoit un certain nombre de mesures visant à mettre en œuvre efficacement cette infraction. Notre Agence souscrit aux principes de cette convention et invite l’ensemble de ses clients à prendre connaissance du décret n° 2000-948 du 28 septembre 2000 portant publication de cette Convention et à en mesurer les enjeux dans le cadre de leurs pratiques professionnelles. -8- © 2014 – UBIFRANCE FICHE PAYS UBIFRANCE vous propose quatre gammes complètes de produits et services d’accompagnement pour vous aider à identifier les opportunités des marchés et à concrétiser vos projets de développement international. • Gamme Conseil : pour obtenir la bonne information sur les marchés étrangers et bénéficier de l’expertise des spécialistes d’UBIFRANCE. • Gamme Contact : pour identifier vos contacts d’affaires et vous faire bénéficier de centaines d’actions de promotion à travers le monde. • Gamme Communication : pour communiquer à l’étranger sur votre entreprise, vos produits et votre actualité. • Volontariat International en Entreprise (VIE) : pour optimiser votre budget ressources humaines à l’international Retrouver le détail de nos produits sur : www.ubifrance.fr © 2014 – UBIFRANCE Toute reproduction, représentation ou diffusion, intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, sur quelque support que ce soit, papier ou électronique, effectuée sans l’autorisation écrite expresse d’Ubifrance, est interdite et constitue un délit de contrefaçon sanctionné par les articles L.3352 et L.335-3 du code de la propriété intellectuelle. 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