FICHE PAYS
- 3 - © 2014 – UBIFRANCE
La mise en place d’une politique monétaire efficace (baisse du taux directeur de 8,25 % à 2,50 %), d’une politique fiscale
incitative, d’un plan de relance ciblant en particulier l’emploi, l’éducation, le tourisme, les télécommunications, le bâtiment
et les infrastructures, conjuguée à une forte augmentation du solde migratoire ‒ le ralentissement de l’économie
australienne a en effet entraîné une baisse des migrations vers ce pays alors que dans le même temps la Nouvelle-Zélande
accueillait des migrants qualifiés ‒ a stimulé la demande intérieure. La croissance du PIB a atteint 2,37 % en 2013 contre
1,87 % en 2011. Cette hausse s’explique aussi par un « boom » (certains parlent cependant de bulle immobilière) de la
construction dû à la fois aux travaux entamés pour la reconstruction de Christchurch (ville fortement affectée par les
séismes) et à la relance de la construction à Auckland, ville souffrant d’un déficit de logements et qui doit aussi adapter et
consolider les logements anciens afin de les mettre en conformité aux normes antisismiques.
Malgré quelques années difficiles, l’économie de la Nouvelle-Zélande est en phase de récupération.
La situation des finances publiques est également excellente : le déficit budgétaire prévu pour 2013-2014 est aux alentours
d’1 % du PIB et l’endettement public est quant à lui de 26 % du PIB. L’inflation est maintenant contrôlée et a atteint en
juin 2014 son niveau le plus bas (+ 0,3 %) depuis 14 ans. À noter que le PIB par habitant est en train de rattraper celui des
principales économies d’Europe de l’Ouest (40 481 USD en 2013). Le New Zealand Institute of Economic Research
(http://nzier.org.nz) table de son côté sur une croissance entre 2 et 3 % par an sur les 5 prochaines années.
Principaux secteurs d’activité
La Nouvelle-Zélande est l’une des plus petites économies de l’OCDE, et continue à être très dépendante des produits
agricoles. L’agriculture représente sa principale source d’exportation. Le pays totalise 2 % de la production mondiale de
produits laitiers. Les autres principaux produits agricoles exportés sont la viande, le bois, les fruits et les produits de la pêche.
La Nouvelle-Zélande a aussi une industrie vinicole florissante. Le pays dispose de nombreuses ressources naturelles, en
particulier du gaz, du pétrole et du charbon.
Le pays produit beaucoup d’énergie hydroélectrique et possède de bonnes réserves de gaz naturel. Les principaux secteurs
de fabrication sont l’agroalimentaire, la fabrication des métaux et les produits en bois et en papier. Le secteur industriel
représente un quart du PIB et emploie près de 20 % de la main-d’œuvre. Parmi les principales industries du pays, on retrouve
l’agroalimentaire, le textile et les équipements de transport.
Le secteur des services compte pour plus des deux tiers du PIB et de la main-d’œuvre. Le tourisme, en forte croissance ces
dernières années, est l’une des plus importantes sources de devises du pays. Le commerce de détail et de gros, le secteur de
la restauration et de l’hôtellerie sont des composantes majeures de l’économie néo-zélandaise, comptant pour près de 25 %
du secteur des services.
Enfin dans le secteur des BTP le gigantesque projet de reconstruction de Christchurch estimé à 40 Mds de dollars sur une
durée de 10 ans aura un impact important sur l’activité économique. Il prévoit, entre autres, la construction de 460 km de
routes et rues avec tous les services associés (réseau d’eau potable, assainissement, électricité, réseau téléphonique,
internet, etc), la réalisation de 800 immeubles commerciaux et de bureau, de 25 à 30 000 nouveaux logements…
Accords politiques, juridiques et multilatéraux
Les relations internationales
Le pays a conclu l’accord CER (Closer Economic Relations) avec l’Australie en 1983. De sa signature à aujourd’hui, cet accord a
permis une augmentation de 600 % du commerce entre les deux pays.
La Nouvelle-Zélande est membre du Trans-Pacific Strategic Economic Partnership ou TransPacific Partnership (TPP). Ce traité
multilatéral vise à intégrer les économies de la région Asie-Pacifique. Il compte aujourd’hui neuf membres (Bruneï, Chili,
Nouvelle-Zélande, Singapour, Australie, Malaisie, Pérou, États-Unis et Vietnam). Depuis novembre 2011, le Japon, le Canada
et le Mexique ont rejoint la table des négociations.