NOUVELLE-ZELANDE
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SITUATION ECONOMIQUE
Les exportations vers l’Asie enregistrent un développement rapide depuis 25 ans. L’Australie est
le premier partenaire économique et commercial de la Nouvelle-Zélande, derrière la Chine
(deuxième partenaire économique) et L’Union européenne (troisième partenaire économique).
Les réformes structurelles engagées par la Nouvelle-Zélande au cours des quinze dernières
années lui ont permis de devenir un marché largement ouvert au monde mais éloigné des grands
courants d’échanges et de petite taille (4,6 M d’habitants). Si l’économie néo-zélandaise a su se
diversifier (le tourisme, la production cinématographique et le secteur vinicole sont désormais des
secteurs de pointe de son économie), la Nouvelle-Zélande demeure fortement dépendante de ses
exportations de biens et de services qui représentent environ 30% de son PIB (principalement du
lait -le plus grand producteur mondial- de la viande, des produits issus des industries forestières,
de l’horticulture et de la pêche). Le secteur exportateur est très spécialisé à la fois sectoriellement
(60% de produits agricoles dont 20% de produits laitiers) et géographiquement (la Chine et
l’Australie absorbent respectivement 20 et 18% des ventes), avec une réputation de qualité qui lui
assure un positionnement compétitif.
La demande intérieure, ainsi que la mise en place de mesures fiscales stimulantes au niveau
national pour maintenir un niveau élevé de consommation, a conduit à une forte performance en
2010. Cependant, la croissance du PIB réel est tombé à seulement 1,0% en 2011, notamment en
raison des dégâts provoqués par le tremblement de terre ayant frappé Christchurch ; dégâts
estimés à environ 20% du PIB. L'économie s’est redressée en 2012-2014, tirée par les
exportations agricoles en plein essor et les programmes de reconstruction. Stimulé par les
secteurs manufacturier et de la construction, le PIB réel a progressé de 2,6% en 2015.
SITUATION FINANCIERE
Les investissements étrangers occupent une place importante dans l’économie du pays. Le stock
d’investissements étrangers dont bénéficie la Nouvelle-Zélande s’élevait à 97,6 Mds NZD en juin
2014, soit 58,2 Mds EUR. La présence australienne est très largement dominante, avec 62% du
total ; viennent ensuite les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Les investissements détenus par les
pays de la zone Asie-Pacifique (APEC) s’élèvent à 85% du total, bien que la Chine reste un
investisseur modeste (540 M € en 2013). Le stock d’IDE néo-zélandais investi à l’étranger
s’élevait à 23,1 Mds NZD en juin 2014, soit 13,7 Mds EUR ; les principaux bénéficiaires sont
l’Australie et les Etats-Unis.
Source : http://www.stats.govt.nz/browse_for_stats/industry_sectors/imports_and_exports/global-nz-jun-14/key-points.aspx
POLITIQUES FISCALE ET ECONOMIQUE
Le budget 2013-14, volontairement conservateur, s’inscrit dans la continuité d’une trajectoire,
fixée il y a plusieurs années, de réduction progressive du déficit afin de parvenir à un surplus en
2015 (la dette publique nette est modérée, de l’ordre de 26,5% du PIB, l’objectif du gouvernement
est de la ramener à 20% d’ici 2020).
ACCORDS POLITIQUES, JURIDIQUES ET MULTILATERAUX
La Nouvelle-Zélande mène une diplomatie caractérisée par son orientation commerciale et son
engagement en faveur du multilatéralisme, en témoigne l’obtention, en octobre 2014, d’un siège
de membre non-permanent au Conseil de Sécurité des Nations unies (CSNU) pour la période
2015-2016.
L’Océanie est au cœur des priorités de Wellington, qui lui consacre une part importante de son
activité diplomatique et de son aide au développement. Elle a annoncé en septembre 2015 vouloir
consacrer 1 Md NZD (soit environ 660 M EUR) d’aides pour le Pacifique sur trois ans. Elle
contribue aux efforts de règlement des crises régionales, le plus souvent aux côtés de l’Australie,
dans le cadre du Forum des Iles du Pacifique (FIP) notamment. Avec l’Australie, la Nouvelle-