
Version mai 2015
Il a développé également des alternatives à l’hospitalisation :
Des Hôpitaux de Jour
Ils assurent des soins polyvalents, individualisés et intensifs, prodigués dans la journée, le cas échéant, à temps séquentiels.
(2 HDJ du Pôle Les Deux Vallées, 1 HDJ du Pôle Bergerac, 4 HDJ en Pédopsychiatrie)
Des appartements thérapeutiques situés à Bergerac
Ce sont des unités de soins qui visent à la réinsertion des patients en les accompagnant dans le gain d’autonomie et l’inté-
gration sociale. Cette prise en charge exige une présence importante voire continue de personnel soignant. Pour le CH
Vauclaire, ces appartements sont situés à Bergerac et rattachés au pôle de psychiatrie adulte de Bergerac.
Des Centres d’Accueil Thérapeutique à Temps Partiel
Ils visent à maintenir ou favoriser une existence autonome par des actions de soutien et de thérapeutique de groupe. (Pour
le CH Vauclaire, plusieurs CATTP dépendant des pôles de pédopsychiatrie, des 2 Vallées et de Bergerac)
L’Accueil Familial Thérapeutique.
Il s’agit de l’organisation au sein de familles d’accueil, de la prise en charge de patients, adultes, adolescents ou enfants,
pour lesquels le maintien ou le retour dans leur milieu habituel (familial ou institutionnel) ne paraît pas souhaitable. (Une
famille d’accueil sur le secteur de Bergerac)
1.2—Un peu d’histoire en cinq périodes
1295-1764 : La Première Période
L'idée d'une chartreuse dans notre pays du Périgord date de Hélie VII, Comte du Périgord (1295-1311). Il en fixa le lieu,
le but et les moyens de fondation et d'entretien.
Le lieu, c'est « Vauclaire » (Vallis Clara), qui est une vallée plaine d'agréments, mais surtout, une vallée monastique. Ce qui
caractérise le site de Vauclaire, c'est sa profonde solitude, son abbaye avec son cloître, son enclos, ses jardins et ses prairies.
Le but de la chartreuse, c'est la prière pour les morts, les chartreux devant célébrer les offices divines pour le salut de
comte et de ses ancêtres.
1364-1581 : La deuxième période – Les persécutions – Les bienfaiteurs de Vauclaire
Les moines sont chassés de leur monastère pendant les luttes des Anglais avec les Français. Seuls quelques-uns restent dans
l'abbaye et continuent leurs pieux exercices. Les autres partent pour Bordeaux où un notaire de la ville ayant grande répu-
tation de religion et de charité leur donne en 1383 des maisons et un cellier ; en ce lieu les chartreux bâtissent un couvent.
1561-1616 : La troisième période – Les Martyrs de Vauclaire
Aux luttes politiques se succèdent les luttes religieuses. Les protestants pillèrent et saccagèrent le couvent de Vauclaire :
vivres, ornements d'église, meubles. Trois religieux qui étaient restés sur les lieux furent massacrés et leurs corps jetés dans
l'Isle. L'église et le cloître incendiés.
1616-1793 : La quatrième période – Période de gloire à Vauclaire
Les moines sont revenus. Ils ont reconstitué leur patrimoine et vécu paisiblement jusqu'à la révolution.
1793 : La cinquième période
Il y avait dans la chartreuse 17 religieux de chœur et 3 frères convers.
En 1797, les chartreux ont été chassés et se sont réfugiés en Espagne et en Italie.
De 1797 à 1833, leurs biens ont été achetés par des propriétaires de la région.
Les chartreux revinrent en 1858 en achetant leur ancien patrimoine. Une légende dit qu'avant de se prononcer sur cet
achat, ils ont tapé sur un statut : le tintement ne sonnait pas creux, d'où l'achat de la chartreuse.
En 1905, les moines furent proscrits, les biens vendus et les objets mobiliers livrés à un mercantilisme honteux.
En 1906, le Conseil Général estime qu'il y a lieu de construire en Dordogne un asile d'aliénés et de vieillards avec des
quartiers séparés. Il charge donc Monsieur le Préfet de demander au liquidateur de la congrégation des chartreux un enga-
gement écrit. La déclaration d'utilité publique doit être prononcée.
En novembre 1919, les premiers malades de Leyme sont arrivés à Vauclaire.
En 1936, l'asile d'aliénés de Vauclaire a pris le nom d'hôpital psychiatrique. Sa gestion était assurée par un médecin direc-
teur et une commission de surveillance.
Une circulaire ministérielle du 15 mars 1960 à décrit la politique de lutte contre les maladies mentales et donnée des direc-
tives pour mettre en place la sectorisation psychiatrique qui, en Dordogne, a été effective en 1965.
En 1970, il prend le nom de Centre Hospitalier Spécialisé. L'établissement reçoit des malades des deux sexes. Il comporte
également un service d'enfants et d'adolescents.
Fiche 1-2