Chapitre 2 Spécialité Corrigés des exercices Application 2 On utilise l'algorithme d'Euclide pour déterminer d, u et v . 1. d = 5, u = 4 et v = – 21. 13 1. a = 11 × 95 = 1 045 et b = 11 ; a = 11 × 19 = 209 et b = 11 × 5 = 55. 2. a = 26 et b = 25 ; a = 27 et b = 24 ; a = 34 et b = 17 (d divise 51 et d < 51, donc 3 possibilités pour d). 2. d = 462, u = 6 et v = 23. 11 1. pgcd(a ; b) = 111 donc a et b ne sont pas premiers entre eux ! 2. pgcd(a ; b) = 1 donc a et b sont premiers entre eux ! chapitre 2 ● PGDC et PPCM Chapitre 2 Spécialité Pour préparer le bac ROC Question de cours On adapte la démonstration du Cours p. 46. • Si d divise a et b, d divise a – bq, donc d est un diviseur commun à b et a – bq. • Réciproquement, supposons que d divise b et a – bq. Comme il divise b, il divise bq. Comme il divise aussi a – bq, il divise a – bq + bq, soit a. Il divise donc a et b. Application 1. A = 5n3 + n 2 – 18 n – 38. A = n (5 n – 9) (n + 2) – 38 et k = n(5n – 9), qui est un entier. 2. A = 5n3 – n – (19 – n)(n + 2) = n(5n – 9) (n + 2) – 38 donc 5n3 – n = (19 – n)(n + 2) + n(5n – 9) (n + 2) – 38, soit 5n3 – n = (5n2 – 10n + 19) (n + 2) – 38. On applique alors la question de cours avec a = 5n3 – n et b = n + 2, on en déduit que pgcd(5n3 – n ; n + 2) = pgcd(n + 2 ; 38). 3. pgcd(n + 2 ; 38) est un diviseur de 38 donc les seules valeurs possibles de pgcd(5n3 – n ; n + 2) sont : 1, 2, 19 et 38. Si 5n3 – n est un multiple de n + 2, alors pgcd(5n3 – n ; n + 2) = ∙n + 2∙. On étudie tous les cas possibles : • n + 2 = 1 donc n = –1 ; • n + 2 = –1 donc n = –3 ; • n + 2 = 2 donc n = 0 ; • n + 2 = –2 donc n= –4 ; • n + 2 = 19 donc n = 17 ; • n + 2 = –19 donc n= –21 ; • n + 2 = 38 donc n = 36 ; • n + 2 = –38 donc n= –40. Il faut vérifier que les valeurs de n conviennent. Les valeurs –1, –3, –4, 17, –21, 36 et 40 conviennent, car pour chacune de ces valeurs de n, on a : 5n3 – n ∙ 0. En revanche, 0 ne convient pas car, dans ce cas, 5n3 – n = 0. Finalement il y a 7 valeurs denqui conviennent : –40, –21, –4, –3, –1, 17 et 36. QCM 1. c ; 2. c ; 3. a. Justifications 1 – c. 221 = 13 × 17 donc (théorème de Fermat) 2 221 a même reste que 2 17. Pour la même raison 213 a même reste que 2, d’où 217 = 213 × 24 a même reste que 2 × 24 = 25 = 32, c'est-à-dire 6. 2 – c. Voir Exercice corrigé 2 p. 53 pour la résolution de l'équation ou tester les 4 solutions proposées. 3 – a. Tester le résultat avec x = 5 et y = 5. Autre méthode : si pgcd(3x + y ; 2x + 3y) = 5, alors pgcd(3x + y ; 2x + 3y + 3x + y) = 5 soit pgcd(3x + y ; 5x + 4y) = 5, d’où 3x + y = 5k et 5x + 4y = 5k’ a vec k ⋀ k’ = 1. De 5x + 4y = 5k’, chapitre 2 ● PGDC et PPCM on déduit que y est un multiple de 5. Comme, en outre 3x + y = 5k, x est aussi un multiple de 5. On peut donc conclure que 5 est un diviseur commun à x et y. Le pgcd ne peut être ni 10, ni 20 car alors, on aurait pgcd(3x + y ; 2x + 3y) ⩾ 10. En conséquence, c’est 5. EXERCICE 1. Le nombre de secondes écoulées entre 21 h et l'heure h est 33p pour le phare P1 et 12 + 57q pour le phare P2. On a donc 33p = 12 + 57q, ce qui donne (en divisant par 3) la condition : 11 x – 19 y = 4. 2. a. 11 × 7 – 19 × 4 = 1, on peut donc prendre x0 = 7 et y0 = 4. b. On en déduit que pour p0 = 28 et q0 = 16, le couple (p0 ; q0) est solution de (E). c. 11 x – 19 y = 4 ⇔ 11 x – 19 y = 11 × 28 – 19 × 16 ⇔ 11 (x – 28) = 19 (y – 16). 11 et 19 étant premier entre eux, on peut appliquer le théorème de Gauss et en déduire que les solutions de (E) sont les couples (x ; y) avec x = 28 + 19k et y = 16 + 11k, où k est un entier relatif quelconque. d. Il est clair que x et y sont, tous deux, positifs et le plus petits possible pour k = –1, on a donc p = 9 et q = 5. On en déduit que H = 21 h + 9 × 33 s, soit H = 21 h 4 min 57 s. 3. a. Première méthode : Entre 21 h et 7 h du matin, il se passe 10 heures soit 36 000 secondes. On doit donc avoir 33 x ⩽ 36 000 et 57y + 12 ⩽ 36 000, car x représente un nombre de périodes de 33 s et y un nombre de périodes de 57 s. On en déduit la valeur maximale que peut prendre k : 36 000 – 33 28 33 x ⩽ 36 000 ⇔ k ⩽ , soit k ⩽ 55 33 19 car k est entier. 35 988 – 57 16 57 y + 12 ⩽ 36 000 ⇔ k ⩽ , soit, à 57 11 nouveau, k ⩽ 55. Il y a 57 valeurs de k qui vérifient – 1 ⩽ k ⩽ 55 (pour k = – 1 les rochers sont éclairés simultanément pour la première fois, ils le sont pour la dernière fois pour k = 55). Les rochers auront donc été éclairés simultanément 57 fois entre 21 h et 7 h du matin. Deuxième méthode : Le premier éclairage simultané ayant lieu à 21 h 4 min 57 s, il s’écoule entre cet instant et 7 h du matin 10 h – 4min 57 s, soit 9 h 55 min 3s, soit 35 703 s. L’éclairage est simultané pour p et q entiers positifs tels que 33p = 57q soit 11p = 19q. la plus petite valeur de p qui convient est p = 19. On a donc un éclairage simultané toutes les 33 × 19 = 627 s. 35 703 56, 9 , donc il y a 56 intervalles de temps. 627 L’éclairage simultané se produira donc 57 fois. b. Première méthode : Pour k = 55, x = 1 073 et 1 073 × 33s = 35 409 s = 9h + 3 009s = 9 h + 50 min + 9 s (à partir de 21 heures). Deuxième méthode : 21 h 4 min 57 s + 627 × 56 s = 6 h 50 min 9 s. Les rochers seront éclairés simultanément pour la dernière fois à 6 h 50 min 9 s du matin. EPREUVE PRATIQUE 2. D’après la feuille de calcul du tableur, il semble que les nombres sont premiers entre eux sauf pour les valeurs dende la forme 3 + 5k où le PGCD peut être 5 ou 25. Le cas 25 semble être obtenu pour les nombres de la forme 18 + 25k. 3. a. 4(n + 7) – (4n + 3) = 25, donc tout diviseur commun à 4n + 3 et n + 7 divise 25, leur PGCD ne peut donc être que 1, 5 ou 25. b. Dressons une table, modulo 5 : n 0 1 2 3 4 4n + 3 3 2 1 0 4 n + 7 2 3 4 0 1 On trouve que n + 7 sont des multiples de 5 si, et seulement si, n ≡ 3 (5). On en conclut que, dans ce cas, pgcd(4 n + 3 ; n + 7) = 5 ou 25. Si n n'est pas congru à 3 modulo 5, n + 7 n'est pas divisible par 5 ; il n’est donc pas non plus divisible par 25. On en conclut que pgcd(4 n + 3 ; n + 7) = 1 si, et seulement si, n est non congru à 3 modulo 5. c. Dressons une table, modulo 25, pourncongru à 3 modulo 5 : n 3 8 13 18 23 4n + 3 15 10 5 0 20 n + 7 10 15 20 0 5 Si n ≡ 3 (5), on trouve que n + 7 est un multiple de 25 si, et seulement si, n ≡ 18 (25). et si n ≡ 18 (25), 4n + 3 est un multiple de 25. On en conclut que pgcd(4 n + 3 ; n + 7) = 25 si, et seulement si, n ≡ 18 (25). Et pgcd(4 n + 3 ; n + 7) = 5 si, et seulement si, n ≡ 3 (5) et n non congru à 18 modulo 25. Fichiers logiciels associés : prbac_EP_cs2.xls (Excel), prbac_EP_cs2.xls (OpenOffice) et prbac cs2.tns (TI-Nspire). chapitre 2 ● PGDC et PPCM Chapitre 2 Spécialité Les TICE Fichiers associés : • Tableurs Fichiers euclide_tice_cs2.xls (Excel), euclide_tice_cs2. ods (OpenOffice) et tice cs2.tns (TI-Nspire). • Calculatrices Fichiers EUCLIDE.CAT , EUCLIDE2.CAT et RESTEPUISSANCE.CAT (Casio, contenant respectivement les programmes EUCLIDE, EUCLIDE2 et RESTEPUI) Programmes EUCLIDE.8xp, EUCLIDE2.8xp et RESTEPUI.8xp (programmes TI). Compléments ▶ Au tableur. Voir les fichiers euclide_tice_cs2.xls (Excel) et euclide_tice_cs2.ods (OpenOffice) Pour le fichier TI-Nspire (tice cs2.tns), les pages 1 et 2 correspondent aux situations décrites dans la page du manuel. ▶ Avec la calculatrice. Programmes EUCLIDE et EUCLIDE.8xp Commandes calculatrices : • Pour la boucle, voir chapitre TICE p. 135 (boucle While) • Partie entière (voir chapitre arithmétique 1, partie 3, p. 13) TI : fonction int, MATH ▶ (NUM) 5 . Casio : fonction Intg, OPTN F6 ▶ F4 (NUM) F5 . • Obtention du = et du ∙ : TI : 2ND MATH (TEST) 1 ou 2 . chapitre 1 ● Divisibilité dans ℤ, congruences Casio : SHIFT VARS (PRGM) F6 F1 ou F2 . ▶ F3 (REL) Applications 1. Programmes EUCLIDE2 et EUCLIDE2.8xp Il suffit de remplacer les entiers par leurs valeurs absolues. On ajoute donc, après Demander B, A → A et B →B. Pour la valeur absolue : TI : fonction abs, MATH ▶ (NUM) 1 . Casio : fonction Abs, OPTN F6 ▶ F4 (NUM) F1 . 2. Programmes RESTEPUI et RESTEPUI.8xp L’idée est d’utiliser que, pour a entier et k entier naturel, ak + 1 = ak × a et que, si rk est le reste de la division de ak par q, alors ak + 1 ≡ ark (mod q) L’algorithme ci-dessous calcule donc successivement le reste r1 de la division de a par q ; puis le reste r2 de la division de ar1 par q ; puis le reste r3 de la division de ar2 par q… On s’arrête lorsque i = p, c’est-à-dire à rp Demander A Demander P Demander Q Initialiser R à 1 Pour I allant de 1 à P A*R – E(A*R/Q)*Q → R Afficher R