Dr. Jacob’s® Programme Nutrionnel Insuline Red pH ox Balance Sommaire • Quel est le régime naturel de l’homme ? 3 Notre nutrition influence notre santé 3 Le régime d’Okinawa 3 • Les glucides sont-ils déconseillés pour la santé et les protéines adéquates? 4 Les protéines animales – très riches en méthionine 5 Beaucoup de graisse fait grossir–directement et indirectement! 5 L’insuline favorise la croissance et l’obésité 6 • La voie plus saine 8 • Le Programme Nutritionnel de Dr. Jacob’s® pour une vitalité et une santé durables Equilibre des réactions insuliniques, d’oxydo-réductions et du pH 10 10 • Le Programme Nutritionnel de Dr. Jacob’s® 11 • La pyramide alimentaire de Dr. Jacob’s® 11 1er Catégorie 11 2 Catégorie 13 3e Catégorie 14 4e Catégorie 15 e • Les règles du Programme Nutritionnel de Dr. Jacob’s® 17 • Le tableau des aliments de Dr. Jacob’s® 21 • Comment compenser les problématiques nutritionnelles causées par notre mode de vie et d’alimentation « modernes ». 26 • Alimentation 28 • Mise en pratique et initiation rapide 32 • Les 3 règles d’alimentation de Dr. Jacob’s® 33 • Préparation – méthodes saines, rapides et savoureuses 33 • Pourquoi l’effet sur la glycémie et l’insuline est-il déterminant ? 35 • Idée pour votre petit déjeuner. 37 2 Quel est le régime naturel de l’homme ? japonaise bien connue. 15% de tous les centenaires de plus de 110 ans du monde entier vivent sur cette île. Un de leurs principes de vie fondamental est la modération: « Ne vous rassasiez qu’à 80% (hachi bu hara) ». La nourriture traditionnelle à Okinawa se compose principalement d’aliments d’origine végétale. Elle est très riche en glucides complets, pauvre en protéines animales, ainsi qu’en calories et en graisses. La population âgée qui suit ce régime, reste mince et en forme jusqu’à un âge fort avancé. Les observations montrent que les effets bénéfiques pour la santé de l’alimentation traditionnelle d’Okinawa disparaissent dès que ces habitants adoptent le mode d’alimentation occidental. Cela prouve que notre nourriture a plus d’influence sur la santé que la prédisposition génétique. Les nutritionnistes sont d’accord pour dire que le régime alimentaire occidental moderne est loin d’être idéal pour notre santé. Les scientifiques allemands de références en ce domaine, Elmadfa et Leitzmann, décrivent, comme étant la nourriture naturelle de l’homme, une alimentation mixte à dominante végétale. C’est ce que démontre non seulement l’histoire de l’évolution de l’homme, mais aussi l’anatomie notamment de sa mâchoire, son intestin et son équipement enzymatique. L’homme n’est, par exemple, pas capable de synthétiser la vitamine C et dégrade mal l’acide urique et tout comme le cholestérol. Notre nutrition influence notre santé Le régime d’Okinawa L’exemple de longévité en bonne santé, tout comme les réponses à cette réalité scientifiquement la mieux documentée au monde est fourni par la population d’Okinawa, une île Leur principale source d’énergie est la patate douce riche en hydrates de carbone et en caroténoïdes (index glycémique bas). Ils ne consomment traditionnellement ni sucre, ni farine blanche, mais de grandes quantités de nourriture végétale riche en flavonoïdes (tofu, légumes, melon amer), peu de graisse, environ 15 g de poisson par jour seulement et pratiquement ni viande, ni produits laitiers (Willcox et al., 2007). L’alimentation est riche en phytonutriments. L’apport calorique modéré (1785 kcal) protège le métabolisme. Les habitants d’Okinawa ont des taux d’hormones élevés et stables et de très faibles taux de lipides sanguins jusqu’à un âge avancé. 3 un afflux énergétique immédiat assez malsain puisqu’ils pénètrent rapidement du sang dans les cellules puis se consument ou sont transformés en graisse. Les glucides complexes (par exemple : produits à base de céréales complètes, quinoa, patates douces, haricots, lentilles, flocon d’avoine, grain d’épeautre vert, etc), fournissent par contre une énergie lente et de longue durée, tout en apportant minéraux et fibres. Étude avec 96.000 participants: Les végétariens vivent 9,5 années plus longtemps Les derniers résultats provisoires de « l’Adventist Health Study 2 » avec 96.000 participants venus des EtatsUnis et du Canada, ont confirmé que les végétariens vivaient en moyenne 9,5 ans et les végétariennes 6,1 ans plus longtemps que la population normale. Les facteurs de croissance liés à l’insuline ainsi que le niveau d’insuline étaient significativement plus faibles chez les végétariens. Au départ, les protéines ne sont pas des carburants, mais principalement des matériaux de construction. L’apport recommandé est de 0,83 g de protéines / kg de poids corporel. 60 g de protéines par jour sont suffisantes pour une personne de 72 kg. Tout excès de protéines charge le foie et les reins avec de l’azote (ammoniac) et de l’acide sulfurique. La supposée carence en protéines en Allemagne, France et Belgique n’existe que chez peu d’entre nous, par contre une suralimentation en protéines est prouvée chez la majorité des Allemands, Français et Belges. Car les aliments d’origine animale représentent aujourd’hui un signe de prospérité et de richesse. Dans notre société d’abondance, nous Les glucides sont-ils déconseillés pour la santé et les protéines adéquates? Les glucides complexes relativement sains et composent le carburant le plus propre pour le corps humain. Les glucides s i m p l e s comme le glucose et le disaccharide de gluco-fructose ou sucre de table, et la farine blanche produisent comme sont 4 considérons le rôti du dimanche comme si naturel qu’il apparaît tous les jours sur la table. La consommation d’aliments d’origine animale a pris des proportions historiquement exceptionnelles. source de protéines d’une population la plupart du temps suralimentée en protéines. Tout excès de méthionine doit être dégradé par notre organisme en homocystéines très néfastes pour la santé cardiovasculaire. A Okinawa, les personnes qui consomment peu de protéines (39 g par jour) et principalement des protéines végétales, ont atteint depuis longtemps l’espérance de vie la plus élevée au monde. A Okinawa, les légumineuses comme le soja sont les principales sources de protéines ; en Allemagne, France et Belgique, ce sont les produits laitiers, la viande et les œufs qui le sont. Les jeunes hommes de la population d’Okinawa se tournent aujourd’hui de plus en plus vers un régime alimentaire occidental qui diminue leur longévité. En 2000, les jeunes d’Okinawa n’atteignaient plus qu’un âge moyen de 77,6 ans. Plus encore, leur espérance de vie moyenne a été dépassée par les végétariens de l’étude Adventiste (83,3 ans). Le lait maternel, par rapport au lait de vache ou à la viande, est pauvre en méthionine. La composition du lait maternel témoigne parfaitement de ce qui est sain pour nous. Comparé au lait maternel, le lait de vache comprenant 3 fois la quantité totale de protéines et 3,75 fois le taux de méthionine du lait maternel, n’est pas un aliment adéquat ni pour le nourrisson, ni pour l’adulte. La composition du lait maternel est une preuve supplémentaire de ce qu’est, par nature, une nourriture adaptée à Les protéines animales – très riches en méthionine Les protéines animales contiennent beaucoup plus de protéines soufrées (telles que de l’acide aminé appelé méthionine) que les protéines végétales, ce qui entraîne la formation d’acides fixes dans le corps. En moyenne, les protéines animales contiennent environ un tiers de méthionine de plus que les protéines végétales. Cela n’est malheureusement pas encore pris en compte dans les calculs de la charge acide potentielle des différents aliments. En Europe, les aliments d’origine animale sont la principale 5 aussi sont riches en calories. Même «les graisses saines» peuvent être stockées par les cellules adipeuses. Dans le cadre d’un régime alimentaire faible en graisse, une consommation modérée d’acides gras sains, tels l’acide oléique et les acides gras oméga3 reste judicieuse ! l’être humain, soit relativement faible en protéines, parce qu’il se développe relativement lentement et n’en a donc qu’un faible besoin. Beaucoup de graisse fait grossir– directement et indirectement ! Les aliments d’origine animale sont également la principale source de graisses saturées. L’apport extrêmement élevé de matières grasses combiné à un manque d’exercice conduit aux dépôts de ces excès de graisse directement dans les cellules du foie. Pour ce qu’on appelle les « graisses saines », tout dépend de la quantité ingérée. Ainsi, non seulement un excès de graisses saturées n’est pas bénéfique, mais un excès de graisses saines est loin d’être adéquat si ce sont des personnes en surpoids qui les mangent, car elles L’insuline favorise la croissance et l’obésité On sait que l’insuline transporte le sucre du sang dans les cellules. Mais elle agit d’abord comme une hormone de croissance qui diminue notre taux glycémique et favorise l’absorption cellulaire du glucose, des protéines, des minéraux, des matières grasses, ainsi que la production de protéines et de matières grasses. A cause de ce mode d’alimentation moderne, riche en 6 protéines d’origine animale, notre taille ne cesse de croître, mais sachez que votre croissance se limitera à partir d’un certain âge, uniquement à votre du tour de taille. Parce que nous mangeons trop souvent (nombreuses collations, café au lait et sucre, boissons gazeuses, etc) et à cause de repas avec une réponse insulinique élevée, notre métabolisme ne peut se permettre la moindre pause. Une sécrétion fréquente et élevée d’insuline réduira la réponse de notre métabolisme à l’insuline. Notre organisme devient progressivement insulino-résistant. Le pancréas doit alors continuellement augmenter sa sécrétion d’insuline pour obtenir le même effet. synthèse de la sérotonine, l’hormone du bonheur. On a pu démontrer aussi l’effet direct de l’insuline sur la zone de récompense dans le cerveau ce qui rend bien sûr un régime très difficile. Car, malheureusement, pour obtenir le même sentiment de bien-être, effet typique de toutes addictions, nous ressentons le besoin plus fréquent de repas insulinogènes . L’effet insulinique des différents aliments est indiqué par l’indice insulinique (II). Les aliments qui provoquent une sécrétion insulinique sont qualifiés d’insulinogènes. Selon l’indice d’insuline, la combinaison de sucres rapides (sucre, farine blanche) avec la protéine animale (voir fig.1) comme par exemple le steak pommes de terre, les escalopes frites, les milkshakes, les sandwiches charcuterie-fromage, les hamburgers et autre fast-food, mais aussi les bonbons, le chocolat au lait, le yoghourt aux fruits, la pizza, L’insuline augmente aussi la synthèse du cholestérol, du pouls, de la tension artérielle ainsi que le taux de tryptophane dans le cerveau. Un niveau élevé de tryptophane dans le cerveau favorise malheureusement la 7 les cornflakes dans du lait, le muesli sucré ou les raisins secs dans du lait, le cappuccino sucré et le cappuccino, ont des effets très insulinogènes. Un bon exemple de la réussite d’un changement d’alimentation est celui de l’ancien président des états-Unis Bill Clinton, connu pour son surpoids et sa préférence pour les steaks et la restauration rapide. Après une crise cardiaque et quatre bypasses en 2004, on lui a posé deux stents en 2010 quand, sur les conseils de Dean Ornish, il est passé à une alimentation strictement végétale parce qu’il « voulait encore voir ses petits-enfants. » Selon ses propres dire, rien ne lui manque dans sa nouvelle alimentation végétale sans protéine animale ni graisse, même son envie de viande a disparu. Mr Clinton a annoncé qu’il avait perdu 11 kg et se sentait en meilleure santé que jamais. Sa fille Chelsea a elle aussi perdu 11 kg grâce à un régime alimentaire végétarien et n’en a pas connu d’effets yoyo ! Ils sont devenus les plats les plus populaires, sans doute à cause de leur action insulinique. Sachez que le lait et le steak provoquent une sécrétion d’insuline étonnamment élevée ! Neal Barnard, président de l’American Medical Association «Médecins pour une médecine responsable» détaille dans son livre «Breaking the Food Seduction», les raisons pour lesquelles, en cas de niveau élevé d’insuline, un changement d’alimentation et la perte de poids, qui en résulte, nous permettent de vivre plus longtemps en bonne santé. Mais, attention, ne rêvez pas, cela reste une entreprise très difficile, surtout au début du régime, quand votre corps s’affole et hurle au manque ! Un régime végétalien qui relèverait d’une motivation purement éthique est encore parfait pour le monde animal et notre monde, mais sans notions élémentaires de ce que doit être une alimentation saine, on ne le poursuit pas longtemps parce qu’ apparaissent des phénomènes de manque. Par conséquent, même si l’alimentation végétarienne ou végétalienne est potentiellement la plus saine, elle exige aussi beaucoup de connaissances de base. Il nous faut maintenant réapprendre les connaissances de cette alimentation saine comme celle qui a été de mise pendant des siècles à Okinawa. En dépit de la possibilité de se procurer facilement une alimentation saine, la modération nous paraît malheureusement difficile. Sauf si nous optons consciemment pour un mode de vie sain. Mais l’omniprésence d’aliments malsains au potentiel addictif ne nous rend pas cette décision facile. Cependant, celui qui se décide pour un changement complet de son mode de vie en sera récompensé : il connaîtra une augmentation considérable de sa vitalité, de sa qualité de vie, de sa beauté, de son bien-être, de sa santé et très probablement de sa durée de vie. Le Programme La voie plus saine 8 Fig. 1 : Le cercle vicieux insulinogène 1. Consommation de repas insulinogènes 2. Sécrétion d’insuline Les aliments qui combinent sucres rapides et protéines animales (par exemple sandwich charcuterie, hamburger, steak/ pommes frites, crème glacée, cappuccino sucré) provoquent une très forte réaction insulinique. Les sucres rapides (sucre, farine blanche) et protéines animales affluent sans ou en très peu d’étapes de transformation dans le sang rapidement après leur absorption et font immédiatement grimper les taux de sucres et de protéines. 3. Les taux sanguins de sucre et de protéines diminuent Grâce à l’insuline, le glucose et les protéines présents dans le sang arrivent rapidement à destination, par exemple dans les cellules des muscles, où le glucose sert de fournisseur d’énergie et la protéine de matériau de construction. Un fort afflux d’insuline dans le sang y provoque une chute rapide des taux de de sucre et de protéines et ce jusqu’à un niveau inférieur à la valeur de départ. 4. La faim revient Les messagers annoncent cette chute soudaine de glucose sanguin au cerveau. Une nouvelle sensation de faim naît immédiatement dans l’hypothalamus. Résumé : les glucides sont les carburants naturels de nos cellules et sont très importants pour la fonction cérébrale. Les glucides complexes brûlent proprement sans laisser de résidus, parce que le processus d’afflux et de combustion est lent. Les sucres rapides s’enflamment brutalement et déséquilibrent notre métabolisme. 9 Nutritionnel de Dr. Jacob’s® pour une vitalité et une santé durables la montre et le manque d’exercice ont un effet particulièrement négatif sur la régulation de l’insuline, de l’oxydoréduction et du pH (équilibre acidobasique) dans le corps. Les déséquilibres dans ces domaines conduisent à de nombreux processus de régulation mal pilotés. C’est pourquoi un mode de vie qui permet et préserve un équilibre dans ces 3 domaines est essentiel dans la voie de Dr. Jacob’s®. La philosophie nutritionnelle de Dr. Jacob’s® se définit par une alimentation saine, la pratique régulière d’exercices physiques accompagnée d’une relaxation consciente. L’accent est mis sur l’alimentation parce que notre nourriture devient une part de nousmêmes jusque dans la plus petite de nos cellules. Par conséquent, elle détermine inévitablement notre vitalité et notre santé. La voie de Dr. Jac b’s® Red pH ox Le Programme Nutritionnel de Dr. Jacob’s® intègre les meilleurs concepts Manger sainement avec Insulin nutritionnels au monde, se base sur Essen Gesund mit Genuss quelques 500 études scientifiques, plaisir ses propres expériences en tant que Entspannen mit Tiefenatmung Balance médecin, l’influence de notre régime Se détendre en respirant alimentaire et de notre mode Bewegen de vie profondément mit Freude sur nos réactions insuliniques, d’oxydoFaire de l’exercice dans la réductions et l’équilibre de notre pH. bonne humeur Testez le Programme Nutritionnel de Dr. Jacob’s® vous-même pendant trois mois et voyez ce qui se passe! Insuline Equilibre des réactions insuliniques, d’oxydo-réductions et du pH Red pH 10 ox Balance La régulation des conditions d’oxydoréduction et du pH sont la base du déroulement de tous les processus biochimiques et des réactions enzymatiques (métabolisme) dans le corps humain. L’alimentation moderne, la perpétuelle course contre Le Programme Nutritionnel de Dr. Jacob’s® sur la régulation de l’insuline mais encore de la densité des substances énergétiques et vitales. La Pyramide Alimentaire de Dr. Jacob’s® offre une première orientation. Son tableau des aliments la complète. Avec le Programme Nutritionnel de Dr. Jacob’s®, vous pouvez ou simplement manger sainement ou encore perdre du poids. Pour réduire la graisse corporelle, il est nécessaire de fournir au corps moins d’énergie que vous n’en consommez. Les aliments énumérés dans la catégorie 1 sont les mieux adaptés à cela puisqu’ils ont une faible densité calorique tout en vous rassasiant facilement. Dans la pratique quotidienne, le Programme Nutritionnel de Dr. Jacob’s® est très facile à mettre en œuvre grâce à la pyramide alimentaire, le tableau des aliments et les trois règles alimentaires. La 1re catégorie Elle rassemble les aliments à forte densité en nutriments et faible densité énergétique comme les légumes, la plupart des fruits, les herbes aromatiques et les épices. Ce sont tous des aliments d’origine végétale, ils représentent la base de l’alimentation dans Le Programme nutritionnel de Dr. Jacob’s®. Comme ils ont une faible valeur énergétique, on peut en manger autant qu’on veut , ils nous rassasieront. Une nourriture végétale équilibrée fournit la quasi-totalité des éléments nutritifs essentiels dont le corps a besoin ; 70% des repas devraient provenir de cette catégorie. La vitamine B12 reste cependant une exception. La Pyramide Alimentaire de Dr. Jacob’s® Tous les aliments sont soumis à des variations naturelles de leur teneur en nutriments tels que vitamines, minéraux, fibres alimentaires et composés phyto-chimiques. Dans ce contexte, toutes les remarques qui suivent sont de nature générale et ne constituent pas des données santé de ces différents aliments Ce voyage culinaire nécessite un certain goût de l’aventure. Beaucoup d’aliments familiers disparaîtront de votre assiette. En récompense, vous découvrirez de nouveaux goûts, de nouveaux plaisirs du palais. La redécouverte de beaucoup de plats sains augmentera votre qualité de vie et, contre toute attente, l’éventail des aliments sera bien plus large que par le passé. Dans la Pyramide Alimentaire, les aliments sont classés en 4 catégories. Cette classification tient compte de la teneur en minéraux organiques, en antioxydants, des effets A propos des 5 fruits et légumes par jour, il est dit dans un communiqué de la Société Allemande de l’Alimentation (DGE, 12 Juin 2012): «Une consommation élevée de fruits et de légumes réduit le risque d’hypertension 11 artérielle, de maladies coronariennes et d’AVC. Dans une récente prise de position, la DGE nous dit encore que les preuves sont convaincantes. Les données évaluées après des recherches et analyses de grande envergure montrent aussi suite à la consommation élevée de fruits et légumes, un potentiel préventif qui concerne toute une série d’autres maladies comme le cancer et la démence : plus on mange de fruits et légumes, plus faible sera le risque d’apparition de certaines maladies. physiologiquement bénéfiques contenues dans les fruits et légumes tout comme un mode d’alimentation qui en intègre une forte consommation peut avoir un effet positif sur notre santé. Ceux qui mangent plus de fruits et légumes consomment, par ailleurs moins d’aliments d’origine animale et donc de moindres quantités d’acides gras saturés néfastes pour notre santé. Le message essentiel est le suivant: manger au moins 5 portions de fruits et légumes par jour. L’unité de mesure pour une portion est la main, parce que la taille des portions correspond à l’âge. Les 5 portions devraient se composer de 3 portions de légumes crus / cuits et 2 portions de fruits. Selon l’Institut Robert Koch, seuls 10% des Allemands, mais c’est aussi le cas de Français et Les fruits et légumes jouent un rôle important dans notre régime alimentaire. Ils fournissent beaucoup de vitamines, minéraux, phytonutriments et fibres alimentaires, mais peu d’énergie et de matières grasses. La diversité des substances 12 Belges, suivent ces recommandations de base. À propos des fibres alimentaires, la DGE précise dans un communiqué de presse du 31 Juillet 2012: «Celui qui consomme beaucoup de fibres, présente un moindre risque de connaître les nombreuses maladies liées à l’alimentation, notamment l’obésité, l’hypertension artérielle et les maladies coronariennes. Ce sont surtout les fibres alimentaires des produits à base de céréales complètes qui ont un effet positif sur la concentration de cholestérol dans le sang et réduisent très probablement le risque de diabète sucré de type 2, l’hypertension et les maladies coronariennes. Les fibres solubles comme la pectine de fruit, abaissent aussi le risque de troubles du métabolisme lipidique. Ce sont les principales conclusions de la ligne directrice reposant sur des preuves à propos de l’apport en glucides de la DGE. Beaucoup de gens ont bien du mal à respecter la recommandation concernant l’apport en fibres alimentaires ; selon les données de l’Enquête nationale allemande sur la nutrition II, 75% des femmes et 68% des hommes ont une consommation de fibres inférieure à 30 g par jour. La consommation est de 25 g par jour chez les hommes pour 23 g chez les femmes. La 2e catégorie Elle comprend uniquement des aliments végétaux, en particulier des glucides, protéines et plantes oléagineuses comme les légumineuses, les tubercules et les légumes-racines ainsi que les noix et les graines. Même les céréales et les pseudo-céréales sont classées dans ce groupe. Ils sont importants car ils nous procurent une sensation de satiété et fournissent beaucoup de substances importantes pour le métabolisme telles que les acides aminés essentiels qui servent à la synthèse des protéines ou des acides gras essentiels. Ce sont surtout les céréales complètes et les pseudocéréales qui fournissent des fibres de grande qualité. En raison de leur densité énergétique plus élevée que celle des fruits et légumes, elles devraient être consommées en «quantité modérée». En pratique, cela signifie qu’elles ne devraient représenter que 30% de chacun de nos repas. Remarque: dans le cadre d’un régime, ne consommer quotidiennement que maximum 30ml d’huile de grande qualité. 13 La DGE souligne que la façon la plus simple d’augmenter l’apport de fibres est de manger beaucoup de fruits et légumes, comme encore des produits à base de céréales complètes. contenus dans les préparations, donc dans les gâteaux, les sauces et les pâtes. Dans l’alimentation occidentale courante, les produits laitiers sont la principale source de graisses saturées et on ne devrait les consommer qu’allégés. Le lait contient d’ailleurs 10 fois plus de calcium que de magnésium, tandis que les légumes et les fruits contiennent du calcium et du magnésium dans un rapport 3 à 2. Puisque le calcium et le magnésium sont des adversaires naturels, il important de trouver un équilibre entre les deux. Il est intéressant de noter que les Asiatiques, qui consomment traditionnellement très peu de lait ont des os très solides. L’Université de Harvard, leader mondial, conseille sur son «assiette» officielle de réduire les apports en produits laitiers à un maximum de 1 à 2 portions par jour. L’Université de Harvard dit: «Actuellement, il n’existe aucune preuve que plus d’1 portion de lait par jour en plus d’un régime alimentaire équilibré, qui fournit généralement environ 300 La 3e catégorie Elle ccomprend les aliments d’origine animale, tels que le poisson, les œufs et les produits laitiers. On ne devrait en consommer que peu. Dans la pratique, cela signifie : pas plus de 10% de chacun de nos repas. Le DGE recommande 1 à 2 repas à base de poisson par semaine. Du point de vue écologique et en raison de l’accumulation connue dans le poisson de produits toxiques et métaux lourds, comme le méthyl-mercure, il n’est pas conseillé d’en manger plus. Privilégier les petits poissons, en bas de chaîne alimentaire pour éviter une trop forte accumulation de métaux lourds dans les chairs du poisson consommé ! La recommandation de la DGE est de 2 à 3 œufs par semaine. Ceci inclut les œufs 14 mg de calcium ne provenant pas du lait, réduise le risque de fractures. En raison des préoccupations liées aux cancers de l’utérus et de la prostate, il est probablement sage d’éviter une forte consommation de produits laitiers. » La viande, les charcuteries et les produits à base de viande font partie de ce groupe. Ils le doivent à leur richesse en graisses saturées, en protéines animales (riches en méthionine) et à l’accumulation possible de contaminants dans la chaîne alimentaire. Il existe, lors de la préparation, un risque accru de formation de substances cancérigènes, tels que les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) comme le benzopyrène qui apparaît pendant les fritures ou la cuisson des viandes. La DGE précise encore qu’il ne faudrait pas manger, par semaine, plus de 300 à 600 grammes de viande et de charcuterie. La consommation quotidienne de boissons alcoolisées comme la bière et le vin ne devrait pas dépasser 1 à 2 verres. La 4e catégorie Elle ccomprend des aliments et des boissons à forte densité d’énergie et faible densité de nutriments et/ou des aliments à effets insulinogènes marqués et/ou d’autres composants qui défavorisent la bonne santé. Ils sont caractérisés par leur haute teneur en graisses et en sucre ou par le fait qu’ils ont subi une forte transformation, ce qui explique pourquoi ils perturbent, entre autre, l’équilibre de notre pH et de notre insuline. C’est pourquoi il vaut mieux ne pas en consommer du tout !! Les chips et les frites contiennent peu de bonnes choses, mais par contre beaucoup de mauvaises choses, et tout comme le chocolat au lait et autres sucreries, les boissons gazeuses et alcoolisées, les plats frits ou très rôtis, ils appartiennent bien sûr aussi à cette 4ème catégorie ! Si on combine les sucres rapides 15 changement durable de votre mode d’alimentation et de vie pour vous procurer une existence pleine de vitalité et de santé. Cela signifie à long terme, qu’il faudra supprimer complètement les produits de la 4ème catégorie et réduire ceux de la troisième. Le plus simple est d’augmenter la consommation des aliments variés et complets des 1ère et 2ème catégories. à des produits riches en protéines (lait et viande), cela déclenche une augmentation brutale de l’insuline et de la glycémie. Exemples typiques de nourriture de ce type: pizza et Coca-cola, steak et pommes de terre, crème glacée, yaourt aux fruits, des céréales avec du lait. Les aliments liquides arrivent très vite en fortes concentrations dans le sang, mais les taux sanguins retombent très rapidement, ce qui éveille alors le besoin d’un nouveau coup de fouet, et notre envie de manger. Ces combinaisons ont aussi leur place dans la 4ème catégorie. L’objectif du Programme nutritionnel de Dr. Jacob’s® est de provoquer un 16 Les règles du Programme Nutritionnel de Dr. Jacob’s® La densité énergétique des aliments n’a souvent rien à voir avec leur densité en nutriments, ce qui explique pourquoi se nourrir sainement n’est pas synonyme de mourir de faim ou de perte du plaisir de manger. Il vous amènera à découvrir une multitude infinie de nouvelles saveurs et comment se préparer des portions consistantes. Les trois règles alimentaires sont les indicateurs du Programme nutritionnel de Dr. Jacob’s® et garantissent une mise en œuvre réussie et durable de ce Programme Nutritionnel. Dans la conception du Programme Nutritionnel de Dr. Jacob’s®, on tient compte de la densité en énergie et en nutriments ainsi que de l’action 1. Buvez beaucoup, des boissons saines, non pétillantes, pauvres en énergie. 2. Mangez à votre faim de la nourriture végétale des 5 couleurs et faites attention à la digestibilité des éléments ingérés. 3. Choisissez des aliments à faible teneur en énergie et en sodium, mais à forte teneur en nutriments et potassium. Privilégiez la consommation d’eau plate et de tisanes ainsi qu’une consommation abondante d’éléments végétaux riches en eau comme les fruits et légumes qui tous deux restent essentiels. L’Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire (EFSA) estime que boire quotidiennement 2 litres d’eau est nécessaire pour maintenir nos fonctions physiques et mentales. Boire des liquides sains tels que de l’eau, des tisanes non sucrées ou aromatiques est souvent la première chose que nous négligeons de faire dans une journée bien remplie. 17 insulinique et glycémique provoquées par certaines associations d’aliments. Une combinaison colorée de différents ingrédients assure un apport équilibré d’éléments nutritifs (substances phytochimiques, minéraux et vitamines). C’est pourquoi le repas idéal devrait se composer principalement d’aliments des 1ère et 2ème catégories et se répartir comme suit : Plus l’excès de poids est important, plus devrait-on ne manger que des aliments de la 1ère catégorie (70% de l’assiette) et de la 2ème catégorie (30% de l’assiette), et être prudent avec les «bonnes graisses». Lors des collations, on ne devrait consommer que des aliments de la 1ère catégorie. Méthodes de préparation : consommer une alimentation végétarienne variée est une chose facilement réalisable et ne demande que peu de temps. On peut préparer un délicieux repas végétarien en dix minutes. Pour conserver le plus de nutriments et de saveurs possibles lors de la préparation, il faut cuire les légumes le moins possible, pour qu’ils soient encore « al dente » et non «trop cuits». Les méthodes de préparation recommandées sont de cuire à l’étuvée dans son propre jus ou avec très peu de liquide; de laisser gonfler après ébullition en coupant la plaque de cuisson et utilisant la chaleur résiduelle (par exemple pour le riz); de cuire au four ; de rissoler brièvement et vivement par exemple au wok ou dans une poêle en émail, ou encore à l’aide d’un cuit-vapeur. L’assiette idéale du Programme Nutritionnel de Dr. Jacob’s® se compose d’aliments des 1ère et 2ème catégories. La recommandation (70%* Catégorie 1, 30%* Catégorie 2) concerne les gens qui ont un poids normal et ceux en surpoids. Les gens trop maigres devraient faire le contraire et consommer 70% de la catégorie 2, par exemple sous forme de noix et d’huiles saines. Les gens minces qui ne veulent pas grossir, peuvent garder leur poids normal en consommant 50%* des deux catégories Idée de préparation : couper l’aliment à cuire en petits morceaux et le faire sauter brièvement dans le wok ou le « saisir » dans une poêle très chaude; ajouter l’ingrédient suivant à peu près toutes les 30 secondes (par exemple, ajouter des tranches de tofu, puis les légumes, puis les épices / choux) ; cuire brièvement dans un peu de liquide (sans couvercle) et servir « al dente ». * % = Pourcentage du poids total de l’assiette Dans ce genre de préparations, on n’utilise que très peu ou pas de graisse 18 Digestibilité, intolérances et allergies : le corps lui-même signale ce dont il a besoin et ce qu’il supporte bien. Cependant, beaucoup de gens ont perdu cet instinct naturel et doivent se le réapproprier. Manger régulièrement permet au corps de respecter les différentes phases du métabolisme, comme la digestion, l’absorption, l’assimilation et le repos. Si des problèmes apparaissent après la consommation de certains aliments, il y a alors intolérance ou allergie. Lorsque l’on change d’alimentation, il faudrait tenir compte de ses intolérances ou allergies comme par exemple de la malabsorption de fructose, de l’intolérance à l’histamine, de l’intolérance au lactose, au soja ou encore au gluten. et les légumes restent croquants. Pour rissoler, utiliser des poêles avec un revêtement (si le revêtement de votre poêle en téflon est endommagé, remplacez–la immédiatement), utiliser uniquement dans vos poêles des spatules en bois et n’ajoutez à la cuisson qu’ 1 à 2 cuillères à soupe d’huile de qualité pauvre en oméga 3 (par exemple de l’huile d’olive). Pour rissoler légèrement, quelles huiles choisir ? L’huile de tournesol à haute teneur en acide oléique, l’huile d’olive raffinée ou l’huile de sésame conviennent très bien. Les huiles riches en oméga-3 comme l’huile de lin devraient être aussi fraîches que possible et ne jamais être amenées à haute température. C’est pourquoi il faut les utiliser de préférence pour les salades ou comme garniture, et les ajouter après la cuisson (par exemple, en spray). Tout le monde ne supporte pas les crudités. Les Asiatiques en mangent peu, mais ils les préparent en les faisant sauter brièvement dans un wok. Cette méthode permet de préserver les nutriments mais encore de tuer les germes pathogènes. Certaines préparations très délicates rendent les aliments parfaitement digestes sans les détruire. Attention, le soir, Il faudrait éviter les fruits crus et les jus car des alcools de fusel peuvent se former lors de la fermentation de ceux-ci par des levures. Parmi les huiles délicates les plus saines, on trouve l’huile d’olive extravierge, l’huile de lin, l’huile d’argan, l’huile de noix, l’huile de pépin de courge et beaucoup d’autres. Les graisses restent un exhausteur de goût important, et les personnes en surpoids devraient les utiliser avec parcimonie car elles contiennent beaucoup de calories. Plaisir : profitez de votre repas avec tous vos sens. Cela implique de prendre le temps, de consacrer toute son attention à la nourriture, sans se laisser distraire (ne pas regarder la télévision en mangeant !) pour appréciez la réelle valeur de la nourriture car elle finit par Les noix grillées, les graines ou les herbes fraîches hachées ou encore les graines germées que l’on parsème sur le plat avant de servir, permettent de varier les goûts. 19 devenir une partie de votre corps au plus intime de vous ! d’autres sports. Dynamisez votre vie et choisissez un sport que vous aimez. Rythmes circadiens et nutrition: La règle la plus importante est ici de se réapproprier un rythme de repas normal et de renoncer aux collations insulinogènes comme aux boissons sucrées. Les aliments de la 1ère catégorie sont peu insulinogènes et peuvent être consommés comme collations lors de petites fringales. L’idéal serait : • Deux fois par semaine, exercices de musculation et de stabilisation • Deux à trois fois par semaine pendant 30-60 minutes, sport d’endurance (course à pied, natation, marche, vélo, danse, etc) • Au moins 30 minutes par jour, bouger pour faire vos activités quotidiennes (monter les escaliers, nettoyer, marcher au lieu de prendre la voiture, etc) Pendant la journée, notre corps a besoin d’énergie (glucides complexes) pour la vie de tous les jours. La nuit, la phase de récupération (régénération) et la biosynthèse des protéines dominent. Le repas du soir devrait être le repas le plus riche en protéines (moins de glucides et de matières grasses, mais par exemple des légumes cuits à la vapeur ou légèrement poêlés accompagnés de tofu). Qualité : choisir des produits alimentaires de grande qualité et accorder de l’importance à la fraîcheur, à l’agriculture locale et au faible degré de transformation de l’aliment. Exercices physiques : pour un bon équilibre de l’énergie, il faut une consommation d’énergie (exercices physiques) identique à de l’apport d’énergie (les repas). L’exercice régulier devrait comme les repas être une partie intégrante de la journée. En fonction de la condition physique, ce peut être, par exemple, du vélo, monter les escaliers, aller se promener, nager, faire du jogging ou encore beaucoup 20 Le tableau des aliments de Dr. Jacob’s® Catégorie Aliments Faible densité énergétique Forte densité en substances vitales (vitamines, substances végétales secondaires et minéraux) • Autant que possible, en faire la base de chaque repas. • Idéalement : cela doit correspondre à 70% minimum de l’alimentation quotidienne ! Pourcent= pourcentage du poids Choisir un mode de préparation doux (cru, au wok, sauté, étuvé, cuit à la vapeur) Boissons : thé vert, tisanes aromatiques ou à base d’épices, eau (pauvre en sodium) etc Herbes aromatiques (fraîches, congelées ou séchées) : basilic, pimprenelle, sarriette, bourrache, cresson de fontaine, aneth, herbe aux goutteux, cerfeuil, livèche, laurier, marjolaine, mélisse, origan, persil, menthe poivrée, serpolet, romarin, sauge, ciboulette, feuilles de céleri, thym, hysope, mélisse citronnée, thym citronné etc Fruits : pommes, mûres, fraises, figues (fraîches), grenades, goyaves, myrtilles, framboises, groseilles, cerises (amères), kiwis, limes, mandarines, mirabelles, plaquebières, nectarines, oranges, papayes, pêches, prunes, physalis, airelles, poires de coing, rhubarbe, groseilles à maquereau, caramboles, citrons etc Légumes : artichauts, aubergines, germes de bambou, chou-fleur, brocoli, cresson de fontaine, chicorée ; choux chinois, edamame (soja vert), fenouil, ciboule, tomates séchées (sans huile ni sel), haricots verts, choux, cornichons, gingembre, choux jaroma, carottes, ail, chou-rave, potirons, poireaux, navets, bettes, légumes en conserve, gombo, poivrons (de toutes les couleurs), panais, piments, racines de persil, champignons, radis, choux romanesco, choux de Bruxelles, betteraves rouges, échalotes, salsifis, asperges, épinard, chou pointu, céleri en branches, rutabaga, patates douces al dente, tomates, pulpe de tomate, sauce tomate, topinambours, feuilles de vigne, choux blanc et rouge, courgettes, mangetout, oignons etc 21 Salades : batavia, feuilles de chêne, iceberg, endive, mâche, frisée, capucine, laitue, lollo (blonde, rouge), pissenlit, radicchio, roquette, cœurs de salade, oseille Germes : alfafa, cresson, lentilles, pois mungo, radis, raifort, tournesol, blé Epices : chili, curcuma, curry, vinaigre (toutes les sortes, sans sucre), graines de fenouil, cardamome, ail, coriandre, cumin, muscade, gousses de vanille, clous de girofle, poivre (toutes les sortes), piment, graines de moutarde, cannelle Densité énergétique relativement élevée. Forte densité en substances vitales. Fournit les graisses essentielles et les protéines de même que les hydrates de carbone complexes. • à consommer modérément • Tous les jours en accompagnement mais avec modération • Idéalement : cela doit constituer environ 30% de la nourriture quotidienne Il est très important de veillez à une préparation délicate, al dente, pas trop cuite pour ne pas transformer les glucides en substances nocives. Choisir des produits à base de céréales complètes. Les personnes en surpoids doivent consommer les glucides de la catégorie 2b de la même manière que les aliments de la catégorie 3, c’està-dire peu et/ou rarement. Les tubercules et les légumes-racines / (pseudo-) céréales: a.Idéal : amarante, sarrasin, maïs, grain vert d’épeautre, avoine, flocon d’avoine, salade de pommes de terre ( avec un peu d’huile et sans mayonnaise), knäckebrot (pain suédois), riz brun, quinoa, porridge, pain noir de Westphalie, Pimpernickel (pain complet à pâte sûre), patates douces (bien cuites), pâtes, (blé dur, al dente), pâtisseries à base de céréales complètes (au moins 9-15% de fibres alimentaires), boulgour de blé complet, épeautre complet, millet complet, kamut complet, pain complet, seigle complet, blé complet, riz sauvage, igname, etc b.Pour les personnes normales et celles en insuffisance pondérale : couscous, riz 22 soufflé,(pseudo)-céréales soufflées, pommes de terre en robe des champs (de préférence en purée ou comme fécule de pomme de terre, farine de maïs, pains mêlé et gris, muesli (avec du sucre/miel et fruits secs), polenta, raviolis, riz gluant comme le riz au jasmin, nouilles de riz, pâtes alimentaires (blé tendre, bien cuit), etc Fruits (II) : ananas, avocats (15% de matière grasse), bananes, poires, les fruits séchés (sans sucre ajouté), melon cantaloupe, kaki, cerise (douce), confitures/marmelade (sucre réduit, sucré avec du stévia), litchis, mangue, pastèque, raisin, etc Légumineuses et produits à base de légumineuses : haricots (mangetout, fèves : pois Lima, mungo, haricots pinto), les haricots rouges et noirs, pois, pois chiches, lentilles, soja et les préparations à base de soja : tofu, natto, préparations à base de lupins doux, haricots jaunes, haricots blancs, etc Noix et graines (non salées): noix de cajou, graines de chia, arachides, souchet, mousse de souchet, graines de citrouille, graines de lin, amandes, olives, noix du Brésil, noix de pécan, graines de sésame, graines de tournesol, noix, noisettes, beurre de sésame, (tahin) et beurre d’arachides (très peu si on est en surpoids) Huiles (jusqu’à 30 ml / jour pour les personnes en surpoids et à poids normal avec tendance à l’obésité) : huiles pressées à froid: huile de lin et de chanvre (riche en acides gras oméga-3, (ne pas chauffer, utiliser aussi frais que possible), huile d’argan, huile de pépins de courge, huile d’olive vierge (pour salades, pour cuisiner, etc), pour rissoler légèrement (« sauter ») : huile d’olive raffinée, huile de tournesol riche en acide oléique (au moins 80% d’acide oléique). Condiments : substitut du sel riche en potassium, réduit en sodium (par exemple sel pression artérielle de Dr. Jacob’s®), levure (sans sel ajouté), câpres, sauce piquante, moutarde, sauce soja (teneur réduite en sodium), Tabasco, etc 23 Algues (faire attention à la teneur en iode ) Boissons/substituts de lait : thé de fruits, jus de fruits (non filtrés, riche en polyphénols et potassium max 250 ml dilué dans 1/3 de jus et 2/3d’eau, par exemple dans du jus fermenté de grenade, jus de baies de sureau, jus de fruits, jus d’orange), Chi-Cafe, boissons à base d’avoine / lait de coco , boissons à base d’amande et de soja, etc Forte à très forte densité d’énergie. Riches en acides gras saturés, sel ou sucre. Les personnes minces, les femmes enceintes et les enfants peuvent consommer plus d’œufs et de produits laitiers. Ne pas combiner sucres rapides et aliments riches en protéines. • Peu / rarement • Maximum 10% de l’alimentation quotidienne. Graisses et huiles : huile d’arachide, huile de noix de coco, lait de coco, huile de maïs, margarine sans graisse trans, mayonnaise, huile de sésame, huile de soja, etc Aliments d’origine animale : les œufs, le poisson, les conserves de poisson, les produits laitiers tels que le lait (vache, chèvre, jument, âne, mouton), babeurre, crème sure, crème, fromage cottage, crème fraîche, crème sure, fromage frais, yogourt nature, lait écrémé, lait en poudre, fromage à pâte dure, etc Plus c’est gras, plus c’est mauvais Fruits : Les fruits secs (avec sucre ajouté), fruits confits, noix de coco, etc (cru, râpé secs.) Céréales : toutes les pâtisseries à base de farine blanche (pain, petits pains, bretzel) Condiments : chutneys, sauce hoisine et sauce aux prunes, bouillon de légumes, soupes en cubes ou en granulés, miso, sauce soja, etc Boissons : Bière (0,33 litre par jour), café, vin (0,150 litre par jour), jus de pomme clair, jus de raisin et autres jus de fruits riches en sucre avec une faible teneur en polyphénols, jus d’orange, thé noir. Boissons avec plus de 25 kcal pour 100 ml, etc. Les boissons sucrées comme collations 24 interrompent la période naturelle de jeûne entre les repas. Sucreries : sirop d’agave, sirop d’érable, chocolat noir (teneur> 75% de cacao), confiture, miel, poudre de malt, mélasse, sucre de canne (Rapunzel), etc Forte à très forte densité énergétique. Très riche en acides gras saturés et trans, en sel ou en sucre. • Il vaut mieux ne pas en consommer • Maximum 3% de l’alimentation quotidienne ou 1-2 fois par semaine en petites portions Utilisez uniquement de petites quantités de viande. Les boissons gazeuses ne sont pas des liquides, mais des calories vides et malsaines. Les sucres isolés et les sucreries appartiennent aussi à cette catégorie. Les déguster exceptionnellement en petites quantités. Fast food et aliments frits : frites, hamburgers, etc Graisses : beurre, beurre de cacao, huile de palme, etc Viande : (de toutes les espèces animales et en toutes préparations) tels que tranches de charcuterie, rôtis, viande, bouillon, poisson frit, abats, pâtés, rôti de bœuf, jambon, bacon, saucisses. La viande grillée, la viande grasse et / ou rouge ou les saucisses sont pires que la viande maigre, blanche et non grillée etc Sel et assaisonnements très salés Pâtisseries sucrées et salées : biscuits au beurre, croissants, beignets, desserts frits, pâtisseries, biscuits, gâteaux, en-cas au chocolat Sucreries : gomme aux fruits, lait condensé, chocolat au lait, crème glacée, guimauves, etc Sucre isolé : marmelade aux pommes, sucre brun et blanc , fructose, sirop de fructose, sirop de glucose-fructose, sirop de maïs, raisin etc Boissons : Spiritueux, grandes quantités de bière ou de vin, liqueurs, limonades contenant de l’acide phosphorique, thé glacé, boissons gazeuses etc Consommer des limonades qui contiennent de 25 l’acide phosphorique et du sucre avec un repas augmente fortement la sécrétion d’insuline. Combinaisons très insulinogènes : des sucres rapides avec des protéines, surtout des protéines animales en particulier: steak avec pommes de terre, hamburgers, yoghourt aux fruits, lait au chocolat, glace, pizzas et coca, cornflakes et céréales pour petit déjeuner sucrées avec du lait, etc Comment compenser les problématiques nutritionnelles causées par notre mode de vie et d’alimentation « modernes ». Le stress, l’activité physique, les préférences personnelles pour chaque aliment, les maladies et les facteurs psychologiques, tout cela influence l’équilibre individuel de la régulation de l’insuline, de l’oxydoréduction et du pH. Par exemple, si vous ne mangez que des aliments des 3ème et 4ème catégories, il peut y avoir un déficit en 1 àéviter 2 Viande, charcuterie, fastfood, chips, limonades, sucreries, sucre, sel, spiritueux etc Excès d’énergie, de graisses saturées, de protéines animales, de toxines, de sucre et de sel Déficit en substances vitales, en fibres alimentaires, en minéraux alcalins, en antioxydants, acides gras essentiels et vitamines rarement 3 Conséquences d’une consommation exclusive Produits laitiers, poisson, vin, bière, glucides à indice glycémique élevé (par ex. farine blanche) Excès d’énergie, de graisses saturées, de protéines animales, de sucre et de toxines Déficit en substances vitales, en minéraux et en fibres alimentaires, en antioxydants, et vitamines modéré 4 Aliments Glucides complexes à indice glycémique faible ou modéré (par ex. céréales complètes, légumineuses, noix, etc… Déficit en vitamine B et bien souvent en choline beaucoup Catégories substances vitales et un excès de calories, de graisses saturées, de sucre et de sel. Le tableau suivant illustre les conséquences possibles d’une alimentation durablement déséquilibrée. Pour compenser, on peut augmenter la consommation d’aliments de la catégorie 1 et choisir des alternatives plus saines dans les 1ère et 2ème catégories. Légumes, herbes aromatiques, épices, baies, la plupart des fruits. En accompagnement: environ 2 l d’eau, tisanes, thé vert Déficit en vitamine B, choline, et bien souvent en fer et protéines Tableau : conséquences d’une consommation durablement déséquilibrée à mode exclusif 26 Comment compenser notre L’oxygène que nous respirons est de loin notre fournisseur d’énergie le plus déséquilibre insulinique important. Avec son aide, les calories des repas sont brûlées. Sans un bon apport d’oxygène et l’expiration d’acides qu’il accompagne (dioxyde de carbone), le métabolisme se paralyse et cela mène à l’acidose. L’inspiration fournit l’apport d’énergie le plus important, l’expiration est l’outil le plus important de la désacidification cellulaire. Sans la respiration, nous ne survivrions pas 5 minutes, sans nourriture, nous pouvons encore vivre quelques semaines. Mais il nous est impossible d’expirer les acides du métabolisme, comme par exemple l’acide sulfurique, issus des acides aminés soufrés. Il est très important de ne pas grignoter entre les repas et de faire régulièrement de l’exercice. On pense aussi à éviter lors de collations des boissons comme du café au lait sucré, des boissons gazeuses sucrées et même des jus de fruits non dilués. Des édulcorants pauvres en calories comme la xylite, l’érytrite et les glycosides de steviol issu de la stévia (par exemple combiné au SteviaBase qui n’a pas l’arrière-goût de la stévia) aident à réduire la consommation de sucre dans les boissons tout en gardant un goût savoureux. L’exercice physique favorise la régulation de l’insuline et de la glycémie et remet le métabolisme en fonction. Le stress modifie la respiration, la rend courte et plate. C’est pourquoi une modification de la technique respiratoire peut avoir un très gros effet chez les personnes stressées. La respiration profonde par le ventre est la plus saine. Elle consomme moins d’énergie que la respiration pulmonaire, abaisse la tension artérielle et favorise la détente. En outre, cette respiration par le ventre entraîne une amélioration considérable de l’assimilation de l’oxygène, doublant voir triplement le volume pulmonaire tout en notant que l’air arrive ainsi dans les plus petites parties de nos poumons. Les organes internes profitent aussi de la respiration profonde par le ventre. Ceux-là sont massés et notre digestion s’améliore. Pour obtenir un bon équilibre insulinique, il est déconseillé de consommer en même temps des sucres rapides (par exemple farine blanche, sucres isolés) et des protéines animales. Ces combinaisons provoquent, mesurées en indices glycémiques, les sécrétions d’insuline les plus élevées. Comment compenser le déséquilibre de notre pH La respiration et la détente jouent un rôle central pour l’équilibre de notre pH. A notre époque, se détendre signifie souvent regarder la TV, faire du shopping et autres distractions modernes. Mais ce n’est pas ce type de détente qui apaise effectivement notre système nerveux végétatif. C’est pourquoi, nous conseillons de prendre le temps de s’arrêter, de se déconnecter, de musarder. La respiration consciente par le ventre est un moyen simple et efficace de se concentrer. Le stress modifie aussi beaucoup la façon de manger; la plupart du temps d’une façon inadéquate : nous mangeons trop rapidement et donc, nous mangeons trop et ne mâchons 27 pas assez la nourriture. C’est pourquoi gérer le stress est très important pour se nourrir sainement et réussir à perdre du poids. La respiration profonde par le ventre peut vous y aider des troisième et quatrième catégories ont une valeur PRAL fortement positive et sont donc acidifiants. Les aliments de la première catégorie ont une valeur PRAL négative et possèdent donc un effet alcalin. 5 minutes d’exercices respiratoires : à faire l’après-midi, quand vous sentez poindre la fatigue ou avant d’aller au lit : posez les mains sur le ventre, concentrez-vous sur votre nombril. Inspirez et expirez profondément et lentement par le ventre en pensant à ce que vous faites. Le ventre doit sortir et pousser sur les mains. Vous serez surpris de voir comme vous vous endormirez et vous sentirez mieux, plus détendu en ressentant un réel plein d’énergie ! Le diagnostic des perturbations de l’équilibre acido-basique se fait à plusieurs niveaux. Alors qu’une seule mesure du pH de l’urine n’a aucune valeur, des mesures répétées pendant plusieurs jours (établissement d’un profil quotidien) peuvent donner des indications sur la charge métabolique et la capacité de nos reins à éliminer nos acides. Un thérapeute expérimenté peut aider à bien interpréter les profils quotidiens en tenant compte de l’ensemble des habitudes alimentaires et de vie. Alimentation Avec l’industrialisation, la teneur en minéraux de notre nourriture a beaucoup changé et sa qualité nutritionnelle s’est fortement dégradée. A l’origine, la nourriture de l’homme était riche en aliments végétaux constitués de beaucoup de minéraux alcalins comme le potassium, le calcium, le magnésium et pauvres en sodium. Il faut restaurer notre équilibre naturel par des modifications de notre mode de vie et d’alimentation. Si vous avez recours à un produit alcalin pour compenser certaines périodes d’alimentation déséquilibrée (voyages, manque de temps, etc) avec des aliments pauvres en minéraux, il est souhaitable que ce produit reproduise la composition en minéraux que la nature nous offre dans les fruits et légumes de qualité, comme nous la retrouvons dans la Formule alcalinisante de Dr. Jacob’s®. Celle-ci contient des citrates, des sels minéraux, peu de sodium et beaucoup de potassium, de calcium et de magnésium (dans un rapport 3 : 2 comme dans les fruits et légumes de qualité, comme la nature de l’offre) ainsi que de la vitamine D et du zinc, qui soutient un métabolisme acido-basique normal. La charge acide potentielle des reins était alors fort basse; nous pouvons aussi utilement la calculer en valeurs PRAL pour vérifier la charge acide que provoquent les aliments que nous mangeons. Les aliments acidifiants sont riches en protéine soufrée, sulfate ou phosphate et pauvres en minéraux alcalins. Ils ont une valeur PRAL positive et chargent les reins en acides. Plus les valeurs PRAL sont positives, plus la charge acide potentielle des reins est élevée. Beaucoup d’aliments 28 Le foie est l’organe central du métabolisme. La fonction hépatique et le métabolisme des acides gras peuvent être soutenus par la choline (que l’on trouve le dans le jaune d’œuf, le soja, le foie, ou encore dans le Lactacholine de Dr. Jacob’s®). La choline est importante pour un métabolisme normal de l’homocystéine. raison de l’importance du potassium pour le maintien d’une tension normale. La DGE considère aussi cette dose comme une valeur estimée d’un apport minimal. Le potassium (K+) est le principal cation (ion chargé positivement) du liquide intracellulaire; il est un minéral très important et excellent pour notre santé, et est normalement éliminé sans problème par les reins. Pourtant, il peut cependant ne plus être suffisamment éliminé par les personnes qui souffrent d’insuffisance rénale, par exemple suite à un diabète de longue durée ; ou encore inversement, être trop rapidement éliminé par ceux qui prennent des diurétiques ou des inhibiteurs de ECA (Enzyme de Conversion de l’Angiotensine), éléments qui favorisent l’élimination du potassium. Le rapport sodium-potassium naturel : nous dépensons à peu près 25% de toute notre énergie pour activer la pompe sodium-potassium, qui pompe le potassium vers la cellule et en retire le sodium qui aboutit dans le sang. L’on perçoit donc aisément combien un bon rapport sodium-potassium est extrêmement important pour notre organisme. À l’époque de la Préhistoire comme encore aujourd’hui dans les tribus d’autochtones qui vivent isolées dans la nature, leur nourriture contient environ 10,9g de potassium et seulement 0,6g de sodium; aujourd’hui par contre, elle ne contient plus que 3g de potassium mais 4,6g de sodium. Le rapport potassiumsodium s’est modifié d’un facteur 30 en faveur du sodium. (Eaton et Konner, 1985) ! Pourtant, une alimentation riche en potassium et pauvre en sodium est très importante pour le maintien d’une tension artérielle normale. Il faudrait si vous êtes dans cette situation, en discuter avec votre médecin pour éviter des taux trop élevés ou trop faibles de potassium dans le sang. Les personnes qui ont toujours consommé des aliments pauvres en potassium et riches en sodium devraient d’abord réduire leur consommation de sel, puis augmenter progressivement pendant 2 semaines leur apport de potassium. Cela donne aux reins le temps de s’adapter. On trouve du potassium en abondance dans les légumes, les fruits et les noix. Le Food and Nutrition Board aux USA comme au Canada considèrent que les adultes ont besoin de 4700mg de potassium par jour. En Allemagne, les hommes en consomment en moyenne 3300 mg/jour et les femmes 2860 mg/ jour – ce qui correspond à 70% de la dose recommandée aux USA. La dose quotidienne de 2000mg recommandée en Europe est beaucoup trop faible en Conseils pratiques pour diminuer votre consommation de sodium : •prenez bien garde au taux de sodium exprimé dans notre tableau des aliments. Il ne faut pas consommer plus de 1,5 g de sodium par jour. Les sources principales de sodium 29 sont la charcuterie, le pain, les plats préparés, le fromage, les chips, tout ce qu’on grignote. Lisez les étiquettes des emballages exprimant les valeurs nutritives des aliments. Sur celles-ci, faites aussi attention aux « pseudonymes » (bicarbonate de soude, natron, chlorure de sodium, nitrate de sodium, citrate de sodium, glutamate de sodium, benzoate de sodium, nitrite de sodium). •Au restaurant, demandez un repas non salé •Assaisonnez vos plats avec des herbes fraîches ou séchées. Cependant, méfiez-vous des mélanges d’épices, ils contiennent souvent beaucoup de sel. •Ajoutez du jus de citron frais sur le poisson et les légumes plutôt que du sel Comment compenser notre •Ne salez jamais votre repas pendant la déséquilibre d’oxydo-réduction Renoncer au tabagisme ou le réduire considérablement est indispensable pour retrouver un bon équilibre de l’oxydoréduction. La deuxième source principale du stress oxydatif est une suralimentation chronique en combustibles de notre corps. C’est pourquoi, nous devrions toujours veiller à alimentation riche en substances vitales, à faible densité calorique et ne pas consommer plus cuisson, mais seulement à table avec le Sel Monotenseur Alcalin de Dr. Jacob’s® avec lequel vous pourrez facilement diminuer de 80% la valeur sodium totale consommée. •Consommez beaucoup de potassium. Le potassium est l’adversaire du sodium et combat ses effets négatifs. Choisissez donc des légumes et des fruits frais. Ne jetez pas l’eau de cuisson de vos légumes riches en potassium, mais utilisez-la comme boisson par exemple. •Veillez à boire des eaux minérales pauvres en sodium (moins de 20 mg de sodium/l •Diminuez la quantité d’aliments transformés et les plats préparés consommés •Cuisinez vous-même. C’est la seule façon de connaître exactement ce que vous mangerez 30 d’énergie que nous n’en brûlons. Des exercices quotidiens et une respiration consciente fourniront l’oxygène dont nous avons besoin pour une combustion propre au sein de nos mitochondries. une augmentation de la dose doit alors se faire sous contrôle médical. Manque de fer : nous avons besoin de fer, mais un excès peut aussi nous être nocif. On devrait donc éviter l’assimilation préventive imprudente. Il est plus recommandé de prévenir la carence en fer par une alimentation variée à base d’aliments végétaux qui contiennent du fer comme par exemple les herbes aromatiques, les graines de courge, le millet, le soja, l’amarante, les girolles, les graines de tournesol, les légumineuses, les abricots, le pain complet, les flocons d’avoine. Ils contiennent nettement plus de fer que la viande et – comme on le sait aujourd’hui – dans une forme nettement plus bio-disponible. L’apport quotidien d’herbes aromatiques, d’épices, de légumes et de fruits contenant des substances végétales secondaires en abondance est très bénéfique. Les antioxydants naturels comme les aliments contenant du sélénium, de la vitamine C et E en font partie. Si l’apport en antioxydants naturels via notre alimentation n’est pas suffisant, nous pouvons au besoin supplémenté celleci à l’aide de compléments alimentaires naturels. Vitamine B12 : le manque de vitamine B12 n’est pas seulement répandu dans les groupes à risque (personnes âgées, végétariens, végétaliens, femmes enceintes etc.). La vitamine B12 fait partie des vitamines conseillées pour le fonctionnement du cerveau, c’est la raison pour laquelle des symptômes spécifiques ne sont évidents que lors d’un manque chronique sévère. Si la carence peut être attribuée à une prise insuffisante via l’alimentation, un complément (par ex. Chlorella Synergie qui contient de la vitamine B12 végétale facilement assimilable, du fer et de la vitamine D) peut être suffisant. En cas de manques importants ou d’une diminution de la résorption (par exemple à cause d’une inflammation atrophique de la muqueuse gastrique), des doses plus importantes sont alors nécessaires (piqures, comprimés fortement dosés). Ses marqueurs du sang sont l’homocystéine et l’holotranscobalamine (B12 active). En cas de carence importante, Carence en vitamine D : La carence en vitamine du soleil n’est pas seulement mauvaise pour les os, mais entraîne de nombreux problèmes. La vitamine D est essentielle pour notre système immunitaire. 60 à 90% de la population présente des carences et en hiver, presque chacun d’entre nous devrait en consommer sous forme de compléments alimentaires. Il ne faut pas avoir peur d’avoir recours à des supplémentations, les recommandations de la DGE sont de 20µg par jour soient l’équivalent de 800 U.I. En hiver des doses supérieures sont nécessaires. Il convient néanmoins d’avoir recours à une analyse de sang pour objectiver la carence éventuelle. Dans le cas malheureusement fort général d’une forte carence, l’augmentation des doses ingérées doit avoir lieu sous contrôle médical. 31 Mise en pratique et initiation rapide Cette version abrégée contient tous les conseils pratiques importants pour débuter votre programme nutritionnel et il vous servira d’informations ressources dans les premiers jours/semaines du programme nutritionnel de Dr. Jacob’s®. Ce sont les 4 premières semaines qui sont les plus difficiles, ensuite le métabolisme trouve ces nouvelles marques et votre appétit se sera modifié. 32 Les 3 règles d’alimentation du Dr. Jacob’s® 1.Buvez beaucoup, des boissons peu énergétiques et saines. Chaque jour buvez environ 2 l d’eau pauvre en sodium, de tisanes non sucrées ou de thé vert ; cela vous permettra de conserver en parfait état de fonctionnement vos reins comme vos systèmes veineux et artériels. 2.Rassasiez-vous de nourriture végétale des 5 couleurs et veillez à la digestibilité. Respectez les proportions et pourcentages exprimés dans la pyramide alimentaire et variez vos menus, que vous comparerez au tableau des aliments de Dr. Jacob’s® : manger les végétaux naturels les moins transformés possibles sera la base de l’alimentation quotidienne : ils rempliront par ailleurs correctement l’assiette et bien sûr votre estomac. N’ayez aucune crainte, il y a du choix : il y a plus de 100 sortes de fruits et de légumes courants, des légumineuses, noix, herbes aromatiques, champignons et épices à découvrir ! Veillez donc à la variété et à la digestibilité. On pense ici par exemple à l’intolérance au gluten et au fructose, aux allergies à certains aliments et aussi à un excès de crudités, si l’on présente quelques difficultés à les digérer. 3.Choisissez des aliments à faible teneur en énergie et sodium, mais à forte teneur en substances vitales 33 et potassium. Cette recommandation qui représente 70% de la première catégorie et 30% de la deuxième catégorie est valable pour les personnes qui présentent un poids normal tout comme ceux qui sont en surpoids. Appliquer ce conseil est déterminant si on veut perdre du poids. Attention, les personnes en insuffisance pondérale devraient donner la priorité aux aliments de la deuxième catégorie. Préparation – méthodes saines, rapides et savoureuses Des épices, des épices et encore des épices, voilà le secret d’un repas savoureux. Découvrez la grande variété des herbes et épices fraîches ou congelées, qui sont excellentes pour la santé mais peu utilisées dans la cuisine quotidienne. Des aliments qui contiennent du vinaigre ou de l’acide lactique sont à recommander s’ils ne sont pas trop doux ou trop salés. Le Sel Mono tenseur de Dr. Jacob’s® sera un substitut sain au sel de cuisine Faire sauter (stir frying) : par exemple au wok très chaud ou dans une poêle anti-adhésive dont le fond est en bon état ( important), avec environ 1-2 cuillers à soupe d’huile de tournesol riche en acide oléique (huile de cuisson), ou encore étuver brièvement dans le jus ou avec peu de liquide, ou bien tout simplement cuire au four vapeur. élevé, mais offrent beaucoup d’eau et de potassium). Les frites, les chips ou les galettes de pommes de terre sont à déconseiller. Produits à base de céréales : Al dente seulement. Eviter les nouilles aux œufs (ravioli, lasagne, pâtes fourrées). Des pâtes italiennes à base de blé dur, cuites al dente n’entraînent qu’une faible augmentation de la glycémie et de l’insuline. Il y a différentes variétés de riz. Le riz blanc et le riz jasmin font monter notre indice glycémique, le riz complet beaucoup moins. Le riz sauvage et le quinoa sont ce qu’il y a de mieux pour conserver notre équilibre glycémique. Si on cuit une patate douce riche en carotinoïde jusqu’à ce qu’elle devienne vraiment molle et en bouillie, elle fera aussi grimper notre glycémie. Cuite al dente, elle est très bonne pour la santé. Faites l’expérience de différentes sortes de légumes et de céréales moins connues : quinoa, riz sauvage, millet, épeautre, grain vert d’épeautre, avoine, sarrasin Légumes : les légumes, crudités et herbes aromatiques sont la base de tous les repas principaux et devraient représenter 70% de l’assiette. Faire sauter les légumes brièvement, sans trop les cuire, dans peu d’huile pour qu’ils restent justes croquants et conservent ainsi tous leurs nutriments. Pommes de terre : elles ne font pas partie des légumes, mais nous apportent des hydrates de carbones. La salade de pommes de terre sans mayonnaise et avec peu d’huile sera parfaite. Des pommes de terre en robe de chambre sont acceptables à l’occasion (elles présentent un indice glycémique 34 conviennent aussi comme collations entre les repas. Quelques exceptions cependant: éviter les fruits secs, melons, raisins et autres fruits riches en sucre. Savoir encore que le sucrose des smoothies ou jus arrivent très vite dans le sang. C’est pourquoi les jus de fruits frais devraient être dilués dans deux tiers d’eau. Quelques sites recommandés pour vous informer: http://www.mapaq.gouv.qc.ca/ fr/Publications/MAPAQ_guide_ consommateur.pdf; http://www.les-additifs-alimentaires. com/liste-conservateurs-loi.php ; h t t p : / / w w w. q u e c h o i s i r. o r g / alimentation/securite-hygiene/ etude-liste-des-additifs-alimentaires Pain: on sait que la farine blanche n’est pas du tout conseillée pour notre santé, mais on sait moins que l’on colore le pain avec du malt pour lui donner l’aspect du pain complet. Ne manger que des produits de boulangerie à base de blé complet avec une teneur en fibres alimentaires d’au moins 9-15% (vérifiez sur l’emballage, par exemple du pain complet aux graines de lin de la marque Pema). De temps en temps, des toasts de pain complet sont acceptables Les sucreries ne devraient être consommées que dans le cadre d’un repas principal, par exemple comme dessert. Un petit dessert Crème dessert Alpro soja chocolat noir (92 kcal, protéines 3 g, glucides 14.6 g, lipides 2.3 g) est une alternative délicieuse et plus saine que le chocolat. Il reste que Pour prévenir les fringales, il est le chocolat noir à forte teneur en cacao important d’éviter les montées brutales des taux de glycémie et d’insuline. est encore parfaitement conseillé. Car une glycémie qui augmente Les fruits sont bons pour la santé brutalement retombe aussi très vite et et parfaits comme substituts aux le cerveau signale alors au corps qu’il a sucreries. La plupart des fruits font faim. Une bonne mesure de la poussée partie de la première catégorie et glycémique d’aliments qui contiennent Pourquoi l’effet sur la glycémie et l’insuline est-il déterminant ? 35 des hydrates de carbone, est l’indice glycémique (IG). Plus l’IG d’un aliment est faible, moins il fait monter notre glycémie. Les hydrates de carbone sont les combustibles les plus sains, mais seulement s’ils sont libérés et brûlés lentement. L’IG (indice glycémique) est aussi très influencé pat le mode de préparation. Si on cuit nos aliments al dente, leur profil glycémique restera optimal (par exemple pour les patates douces ou les nouilles). Exemples typiques: pizza avec coca, steak-pommes de terre, céréales du petit déjeuner dans du lait de vache, crème glacée, yoghourt aux fruits. Dans ce cas, les aliments liquides arrivent très vite dans le sang, provoquant une rapide de pousser de notre indice glycémique qui retombe tout aussi soudainement, ce qui déclenche ce manque qui provoquera le désir irrépressible de remanger ce type d’aliments. C’est donc un cercle vicieux dont il est, rappelons-le, difficile de sortir puisque ces fortes poussées insuliniques soudaine provoqueraient également une stimulation des « zones de récompense » de notre cerveau : il y a donc addiction. Règle générale : ce qui a un goût sucré et d’un aspect farineux ou collant fait rapidement grimper le taux de glycémie. Exemple d’aliments à haut indice glycémique: sucre, farine blanche, riz collant, nouilles trop cuites, fruits très sucrés comme le melon. Il ressemble dans le métabolisme à un jet de flammes malsain. Mangez donc des céréales complètes et non de la farine blanche, cela procurera à votre intestin des fibres alimentaires, et à votre corps des vitamines et minéraux et impardonnables mais juste marche de la bouteille ! Sauces : en général on devrait préférer les sauces rouges car elles sont la plupart du temps à base de légumes et donc plus pauvres en calories que les sauces blanches souvent à base de crème, graisse ou fromage. Améliorer vos légumes, comme par exemple le tofu avec des chutneys ou des marinades faites maison, cela permet d’éviter un trop grand apport en calories et nous Mais l’indice glycémique IG ne correspond pas à l’indice insulinique (effet insuline des aliments), qu’il est très important de connaître. Même les aliments riches en protéines animales comme le steak ou le lait provoquent une forte sécrétion d’insuline indépendante de la teneur en hydrates de carbone. Maintenant, si on associe des sucres rapides (IG élevé) à des produits riches en protéines (comme le lait et la viande), cela provoquera une montée brutale de notre taux d’insuline. Cette énergie est aussi rapidement consommée qu’elle est distribuée en notre organisme. 36 invite à faire des expériences culinaires souvent intéressantes. ou comme garniture sur les aliments cuits. On devrait consommer tous les jours des acides gras omega-3 avec modération sous forme par exemple d’1 à 2 cuillers à soupe de graines de lin (les broyer fraîches dans un moulin à café) ou d’une poignée de noix. La graisse : la graisse est riche en calories et devrait être utilisée avec modération! Idée pour votre petit déjeuner. Comment garnir autrement votre tartine : remplacer la matière grasse à tartiner (Pâté de viande ou fromage en crème) par de la pulpe de tomate, des pâtés de légumes et des herbes aromatiques. Des alternatives pour la charcuterie et le fromage sont encore des pâtés végétariens à base de levure ou d’amande, moutarde, graines germées, herbes aromatiques, tomate, potiron, légumes. Au lieu de marmelades ou confitures à base de sucre, mangez des tartinades sucrées à la stévia • Préférez toujours les huiles végétales aux matières grasses solides qui sont souvent des graisses hydrogénées comme la margarine, la palmine (huile de copra), etc Les produits laitiers peuvent facilement être remplacés par des alternatives végétales: consommer plutôt du lait de soja, de riz, d’avoine, d’amande ou de noisette, et pour votre dessert, choisissez du yoghourt de soja, ou encore pudding de soja • Les huiles comme l’huile d’olive raffinée ou l’huile de tournesol riche en acide oléique conviennent le mieux pour saisir ou faire « sauter » les aliments dans votre poêle. L’huile ne doit jamais commencer à fumer quand on la chauffe. Comment remplacer la viande : le tofu, le seitan et les lupins doux sont des produits de substitution à la viande, et facilitent notre phase d’adaptation à ce nouveau régime. On trouve beaucoup de ces produits dans les supermarchés bien achalandés, chez certains discounters ou encore dans les magasins bio. Il existe du tofu pré- • Les huiles riches en acides gras omega-3 (huile de lin, de chanvre, de noix) ne peuvent pas être chauffées et devraient absolument être fraîches. Elles conviennent pour les salades 37 en sucres et pauvres en polyphénols. Il faudrait réduire fortement les boissons riches en calories et ne les boire qu’aux repas principaux, et absolument, ne pas grignoter entre les repas. épicé, par exemple à l’ail des ours. Mais attention, le véritable tofu de qualité est celui qu’il faudra consommer immédiatement dans les 48 heures maximum, ( il se conserve très peu de temps et ne se conservera pas deux à trois semaines dans votre frigo comme les préparations de tofus occidentaux) ; vous ne l’achèterez que dans les épiceries japonaises que l’on trouve dans toutes les grandes capitales. On peut aussi remplacer les apports protéinés traditionnels traditionnellement fournis par la viande par des légumineuses qui ont un avantage l’avantage: elles présentent un faible indice glycémique! Alors que des substituts de viande comme le soja ne s’imposent que pendant la phase d’adaptation, le tofu est un composant essentiel de la nourriture asiatique et possède une très bonne action métabolique. Privilégiez cependant le tofu que vous trouverez dans les épiceries japonaises, il est incomparable ! Les produits à base de soja de qualité pourraient faire partie d’une alimentation saine, mais n’en sont pas la base. Veillez à la variété et soyez créatifs ! Buvez tous les jours environ 2 l d’eau plate, de tisanes non sucrées ou de thé vert. Le café est permis, le sucre totalement proscrit. Comme produit de remplacement, nous recommandons le StéviaBase, qui sucre même le café sans présenter l’arrière-goût classique de la stévia. Rappelez-vous qu’il faudrait diluer les jus riches en polyphénols dans environ 2/3 d’eau; le mieux serait d’éviter les jus clairs inutilement riches 38 Respectez les signaux que vous donne votre corps (faim, sensation de satiété, fréquence des repas) • Ne mangez que quand vous avez vraiment faim (ressentir le besoin de manger ne signifie pas avoir faim) • Mangez lentement, en savourant et cessez de manger dès l’instant où vous vous sentez rassasié; vous découvrirez aussi qu’en mangeant lentement, vous mangez moins. Faites une petite pause pendant votre repas : vous découvrirez souvent qu’après cette pause, vous n’avez presque plus faim. • Si vous ne digérez pas quelque chose, le mieux est de ne pas en manger, ne vous forcez pas ! • A u g m e n t e z l e n t e m e n t e t continuellement les aliments frais et la proportion de fibres mais laissez à votre corps et à votre intestin le temps de s’adapter • Un rythme régulier de repas quotidiens ( par ex. 3 repas par jour à heure régulière) permet à votre corps de respecter plus facilement les différentes phases du métabolisme (digestion, absorption, assimilation, repos). 39 Décrouvrez aussi notre catalogue « Toute l’énergie pour aimer vivre sa vie » sur : www.naturamedicatrix.be NaturaMedicatrix (Editions Marco Pietteur sprlu) 39, avenue du Centenaire, B-4053 Embourg (Belgique) Tél. Belgique : 04/349.03.03 Tél. France : 03.66.88.02.34 (tarif local) Email : [email protected] www.naturamedicatrix.be 40