Caducée et Ailes de la Liberté
Chapitre 4 : Débuts remarquables
Il prit une grande inspiration et hurla pour enfin rire.
- Bienvenue à toi ! Je suis ravi de faire ta connaissance ! Je m’appelle Brendan, infirmier au
sein du bataillon depuis trois ans, il me tendit la main avec un large sourire.
- Rosélia, Rosélia Hirsch.
- Oh oui, c’est vrai ! C’est bien toi. Nous avons eu vent de ta venue par une lettre ... ah ! Mais il
faut que je te fasse visiter !
Il m’emmena dans sa course en me prenant par le bras et j’eus le temps de jeter un rapide
coup d’œil à Marianne. Il me rassura en me disant que le palefrenier s’occupera de lui faire
visiter les écuries. L’infirmier Brendan s’occupa de me faire visiter l’ensemble des près
fabriqué et tout ce qui était susceptible de m’intéresser. En conclusion, pas grand chose hormis
l’infirmerie, le réfectoire et les dortoirs. Du coup, le reste fut une perte de temps assez
considérable. Brendan était un jeune homme beaucoup plus grand que moi, roux aux yeux
bleus. Il semblait tout fluet et pourtant, il avait une de ces poignes que mon bras s’en souvient
encore. Par contre, que devenait alors le château ?
- Ce n’est plus un poste stratégique pour le bataillon. Je n’ai pas les détails et le pourquoi du
comment il en a été décidé ainsi. Il a juste été abandonné. Pour autant, chose qui me surprend,
c’est que les pré fabriqués ont étaient construits juste à côté du château. Après, nous sommes
une unité mobile.
- Une question de survie j’en conclue, finis-je par dire.
- En quelque sorte.
On expliqua alors par la suite que les soldats blessés arrivaient en masse après chaque
expédition. Les pertes dans les bâtiments étaient moindre que sur le terrain. En même temps, je
m’en doutais un peu. Après tout, les titans ne se souciaient guère de laisser les humains à
moitié en vie. Du coup, les soldats arrivaient traumatisé par la perte de leurs camarades.
C’était à nous de faire en sorte de les apaiser, d’être l’oreille attentive, la personne qui ne
jugera pas leurs paroles. Tout comme ce que j’avais vu à l’hôpital il y a des années. Je fus
assez surprise et saisie par les propos de mon confrère. Bien que les pertes soient lourdes,
l’espérance de vie au sein du bataillon avait malgré tout augmenté. Cela dit, les expédition
extra-muros étaient tout de même risquées mais cela était le prix à payer pour réussir à en
savoir davantage sur les titans. Cela ne suffit pas d’exterminé la vermine, il faut aussi
comprendre comment tout ceci fonctionne, quelle en est la source. Des critères à prendre en
compte pour pouvoir avoir le dessus. Tout ceux qui s’y engageaient avaient soit soif
d’aventure, soit soif de vengeance. Généralement, ils savaient à quoi s’attendre mais l’envie
de mourir n’était pas non plus une question à l’ordre du jour. Ce que je pouvais comprendre. À
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