1. Apparemment, dans certains centres les cliniciens ont changé le traitement dès que la charge virale est redevenue détectable. E F FE TS SE CON DA IR ES questions un carrefour vraisemblable des effets secondaires observés à long terme minitel2 mitochondries : vous leur devez plus que l’énergie... Norvir en plus. Je suis sous une première trithérapie : Videx, Zérit, Invirase qui marche très bien : avec une charge virale inférieure à 200 et 600 CD4. Mais d’une part je lis partout qu’il vau drait mieux y ajouter un peu de Norvir et d’autre part mon médecin me dit que ça ne va pas durer. Le Norvir peut-il avoir d’autres effets secondaires que mes médicaments ac tuels ? Avec quoi a t-il des résistances croisées, car mon médecin me conseille d’économiser les car touches; mais je commence à en douter au sujet du Nor vir. Si le Norvir m’apportait trop d’effets secondaires, pourrais-je le supprimer et revenir en arrière sans dom mages ? Étant donné la mauvaise biodisponibilité de l’Invirase par rapport aux autres antiprotéases, la pratique médicale a démontré qu’en associant Invirase à une “baby dose” de Norvir, on obtient des concentrations plasmatiques d’Invirase beaucoup plus importantes avec une efficacité majorée. Le fait d’augmenter les concentrations d’Invirase permet de baisser les doses classiques de Norvir. En diminuant les doses, on diminue les effets secondaires, le nombre de cachets et le nombre de prises. Les effets secondaires du Norvir sont essentiellement des troubles gastro-intestinaux, nausées, vomissements, diarrhées. Il n’y a pas de risque de résistances croisées avec une « baby dose » de Norvir. Il booste seulement l’Invirase. Il y a plus de risque de développer une résistance à l’Invirase en l’utilisant seul, car on peut facilement être sous-dosé. Siège des réactions chimiques qui produisent l’énergie nécessaire à la vie cellulaire, les mitochondries sont la cible des antirétroviraux de la famille des analogues nu cléosidiques inhibiteurs de la transcriptase inverse. Cette toxicité mitochondriale ex pliquerait certains effets secondaires atteignant le métabolisme que l’on observe après plusieurs mois de multithérapies. d Des effets secondaires très “médicaux" Elles brûlent les graisses irectement liés à la durée de l’infection, des traitements et à l’âge des personnes, l es e ff e ts se co ndaires métaboliques (acidoses lactique, myopathies, cardiomyopat hies , st éatoses hépatiques , neuropathies périphériques, pancréatites...) deviennent le problème médical premier des personnes sous TARTE 1 dont la replication virale est maîtrisée. Au delà du caractère “secondaire” de ces effets, les enjeux métaboliques et donc vitaux qu’ils engagent projettent de nouveau les personnes qui retrouvaient la santé au coeur de syndromes physiquement et psychologiquement invalidants. Parce qu’ils obèrent le succès des multithérapies, ou parce que leurs mécanismes biochimiques ne font pas partie de la culture des antivirologues, ces effets secondaires commencent seulement aujourd’hui à intéresser les médecins. Les conséquences organiques (cardio-vasculaires par exemple) qu’ils engendrent, plus médicales que les “joues creuses”, pourraient expliquer ce soudain intérêt de la médecine qui n’a jamais vraiment fantasmé le corps comme objet de désir… Le défià relever est majeur et traiter ces dysfonctionnements devient incontournable si l’on ne veut pas que les thérapies au long cours ne se substituent au VIH dans les causes de décès des personnes infectées. Les mitochondries sont des organites cellulaires, c’est à dire de petites unités fonctionnelles réparties dans le cytoplasme des cellules et qui participent à la bonne marche de la cellule. Leur rôle est essentiellement dévolu à la respiration cellulaire, cette étape où la cellule “brûle” les nutriments comme les glucides ou les lipides en utilisant l’oxygène comme comburant2. Cette combustion des éléments nutritifs aboutit à la libération d’énergie utilisée par la cellule. que ces organites auraient pour origine des bactéries qui se seraient mise à vivre en symbiose avec nos cellules, les rendant capables d’utiliser l’oxygène. Les dernières données en biologie cellulaire ne confirment pas cela, les cellules à noyau eucaryotes (les nôtres) pourraient être apparues avant les bactéries. Néanmoins leur structure fait penser à des cellules de type bactérie. Une double membrane souple renferme un liquide qui rappelle le cytoplasme 4 des cellules et qui contient lui-même une molécule d’ADN5 appelé ADN mitochondrial ou mtADN. Les deux membranes jouent “Traiter ces dysfonctionnements devient incontournable pour que les thérapies au long cours ne se substituent au VIH dans les causes de décès des personnes infectées On peut donc considérer la mitochondrie comme une centrale produisant de l’énergie mais ce serait limiter son rôle. La mitochondrie va de plus, stocker cette énergie sous forme d’une molécule, l’ATP3, qui lors d’une réaction chimique simple pourra libérer de l’énergie pour la cellule. Production et stockage de l’énergie, les fonctions de la mitochondrie sont hautement stratégiques. Pour réaliser ces prouesses, la mitochondrie est une machine très complexe. C’est même une structure qui pourrait se comparer à une petite cellule dans la cellule. L’idée fut émise un rôle très important car c’est à leur niveau que se passent les réactions d’oxydation (combustion) des nutriments. Des dizaines de protéines catalysant spécifiquement des réactions chimiques en cascades composent ces membranes. Il serait barbare d’en faire la liste exhaustive bien que celle-ci soit parfaitement connue, mais, par pure poésie, on peut citer tout à trac, l’ATP-acyl-CoA-synthétase, le cytochrome b5, la NADH-cytochrome-b-réductase, la phosphatidase-phosphatase pour la membrane externe et la carnitineacyltranférase, I N F O T R A I T E M E N T S N ° 7 4 N O V E M B R E 1 9 9 9 5 notes le coenzyme Q (vendu comme antiride!), l’ATPase, des cytochromes à la pelle, le facteur Fo, pour la membrane interne. Le liquide interne contient, outre le mtADN, de l’ARN, des ribosomes (des organites qui servent à la synthèse des protéines et qui existent aussi dans le cytoplasme des cellules), et une pléthore d’enzymes qui vont servir au cycle de Krebs et à la béta oxydation des acides gras... mitochondries 6 1.Traitement AntiRétroviral Très Efficace : multithérapies antirétrovirales hautement actives 2. Une combustion est une réaction entre un matériau combustible, ici les lipides ou les sucres et un comburant, l’oxygène. 3. ATP : adénosine triphosphate, le “fioul” de la cellule. 4. Cytoplasme : une cellule est une structure capable de se reproduire qui sépare son milieu intérieur du milieu extérieur par une membrane. Le milieu intérieur est appelé cytoplasme. 5. ADN : acide désoxyribonucléique, molécule porteuse de l’information génétique de la cellule. Code et régule la synthèse des protéines. 6. Lipides : un des trois grands types de molécules qui servent à la construction des êtres vivants avec les glucides et les protéines… Ils ont un rôle de structure (ils composent la membrane des cellules avec les protéines. et un rôle énergétique (comme les glucides.. 1gramme de lipide = 9 calories. 7. Glucides : un des trois grands types de molécule qui servent à la construction des êtres vivants. Un rôle énergétique très important car ils sont brûlés plus facilement que les lipides bien que moins riches en énergie.1 gramme de glucide = 4 calories. Un rôle structural en se fixant à certaines protéines. 8. électrons : particules composant la matière. Quand ils sont isolés, ils confèrent aux molécules auxquels ils se fixent un pouvoir très agressif vis-à-vis des molécules du vivant, protéines et acides nucléiques. 9. La chaîne respiratoire peut être aussi considéré comme un système antioxydant couplé à un système de récupération de l’énergie. 10. L’insuline est une hormone secrétée par le pancréas lorsque le taux de glucide s’élève dans le sang. Elle facilite la pénétration des glucides dans la cellule. 11. Le mécanisme d’action de certains antiherpétiques (voir infotraitement n° 56 page 3,sur le mécanisme d’action des antiherpétiques par P.J. Lamy) montre que l’innocuité d’un médicament dépend de la spécificité qu’il a avec sa cible. La durée des traitements devrait orienter vers des molécule agissant sur les structures virales et pas sur les structures “ humaines” dans les cellules. La recherche d’autres cibles que la transcriptase inverse, sans parenté avec des structures cellulaires s’impose et ce d’autant plus qu’avec les traitements actuels l’éradication du virus est un objectif irréalisable. 12. Premièrement, ne pas nuire. I N F O T R A I T E M E N chromes qui les repasse à l’oxygène. C’est ce qu’on appelle la chaîne respiratoire9. L’oxygène intègre ces électrons en se transformant en superoxyde puis en eau oxygénée puis en eau. Ce flux d’électrons permet de libérer de l’énergie qui sera stockée sous forme d’ATP. Des radicaux libres... de nuire On comprend donc qu’au final de la combustion des aliments, c’est la genèse d’un flux d’électrons qui permet de récupérer l’énergie pour la stocker en vue d’une utilisation future pour commander des réactions chimiques au sein de la cellule. L’oxygène est un élément primordial de cette chaîne. Il capte les électrons en fin de chaîne. Si tel n’est pas le cas, ceux-ci réagissent avec les molécules environnantes pour former des radicaux libres. Les radicaux libres sont extrêmement nocifs pour les structures de la cellule, notamment pour les mitochondries et peuvent les détruire. Des molécules spécifiques, dont certaines sont des analogues des molécules de la chaîne respiratoire, comme le coenzyme Q, sont capables de dégrader ces radi- Donnez leur de l’oxygène Béta oxydation, cycle de Krebs : sous ces deux noms étranges se cache l’ensemble des réactions qui permettent de transformer les lipides6 en des petites briques élémentaires. A leur tour, elles seront brûlées par la respiration oxydative des mitochondries au niveau de la membrane interne pour donner de l’ATP, réserve en énergie de la cellule. C’est un raccourci qui dans le détail se complexifie à l’extrême. On retiendra que pour traiter les lipides, la mitochondrie doit les faire rentrer dans son milieu intérieur. Pour cela il lui faut de l’énergie ...apportée par la mitochondrie elle-même. Il lui faut aussi une molécule, la carnitine, qui agit comme une navette pour permettre aux lipides de traverser sa membrane interne. S’ensuit alors une avalanche de réactions qui vont grignoter les lipides (qui sont des molécules faites de longues chaînes de carbone) pour en faire de l’acétylCoA. Une fois la mitochondrie altérée, les lipides ne peuvent plus y pénétrer caux libres . On appelle ces molécules et s’accumulent dans la cellule sans des antioxydants. La vitamine E, la être dégradés. vitamine C, le sélénium, la superoxyde dismutase, le glutathion sont Par ailleurs, la dégradation des gluimpliqués dans ces processus anticides7, dans le cytoplasme de la celoxydants. Mais ils ne sont pas les lule, cette fois, aboutit à ce même seuls. A l’instar des molécules de la acétyl-CoA. (Pour ceux qui en veulent chaîne respiratoire, ils fonctionnent en encore, on appelle ça la voie d’Embchaîne, plusieurs molécules se pasden Meierhoff). C’est le cycle de Krebs sant le radical libre, qui perd de l’énerqui prend alors en charge dans la migie à chaque fois et qui se retrouve tochondrie l’acétyl-CoA issu de la neutralisé en fin de course. transformation des lipides ou des glucides. Cette molécule est dégradée en Or, dans l’infection à VIH, tout se CO2, le gaz carbonique que nous éli- passe comme si le métabolisme oxyminons par les poumons, en hydro- datif était augmenté par les réactions gène et en plusieurs électrons8. Les anti-infectieuses. C’est ce qu’on apélectrons produits sont transmis au co- pelle le stress oxydatif. On a montré enzyme Q puis à une chaîne de cyto- que le s él éme n ts a n ti oxy da nts étaient par ailleurs déficients ce qui abaisse les capacités de la cellule à neutraliser les radicaux libres . Les radicaux sont formés et libres de nuire, ils détruisent alors l’ADN et les organites cellulaires dont les mitochondries... ce qui aboutit à un cercle vic ieu x, avec e ncor e mo ins de piégeage des électrons générateurs de radicaux libres et plus de destruction cellulaire. Infection, stress oxydatif; augmentation des radicaux libres, destruction cellulaire et systèmes antioxydants altérés, il n’en fallait pas plus. Mais comme un malheur n’arrive jamais seul, il se trouve aussi que les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (NRTI) viennent en rajouter une couche. Analogues nucléosi diques : ils niquent l’ADN de ta mère Comme l’explique Frank Rodenbourg dans ce numéro, pages 1 à 4, un faisce a u d e p u bl i c a ti o ns r é ce n t e s confirme les idées de publications plus anciennes qui montraient le rôle délétère des NRTI sur les structures mitochondriales et les possibles effets sec o n d a i re s q u e c e s a l té r a t i on s “Pour faire rentrer les lipides dans son milieu intérieur, la mitochondrie a besoin d’énergie et de carnitine, qui permet aux lipides de traverser sa membrane interne T S N ° 7 4 N O V E M B R E 1 9 9 9 peuvent engendrer. Pour comprendre comment ces analogues nucléosidiques peuvent agir sur les mitochondries, il faut se rappeler que dans le milieu interne de celles-ci se trouve un filament d’ADN, le mtADN. La mitochondrie est comme une petite cellule dans la cellule et son ADN, qui a la particularité de provenir uniquement du patrimoine génétique de la mère et lui sert à synthétiser ses propres composants. Le nombre des mitochondries est variable en fonction des besoins énergétiques de la cellule et la cellule doit fabriquer ses mitochondries. Pour en augmenter le nombre, il lui est nécessaire de synthétiser du mtADN à par- 1. Apparemment, dans certains centres les cliniciens ont changé le traitement dès que la charge virale est redevenue détectable. tir du mtADN existant. (cette synthèse est analogue au doublement de la quantité d’ADN cellulaire qui précède la division d’une cellule en deux cellules filles). Une enzyme est primordiale dans cette synthèse : la gamma polymérase. C’est justement cette gamma polymérase que peuvent inhiber les NRTI (voir l’article de P.J. Lamy InfoTraitrement n°60 page 5 sur l’action des NRTI sur l’ADN). Et pour cause, cette enzyme joue un rôle comparable pour la mitochondrie à celui que joue la reverse transcriptase pour le VIH, c’est à dire la synthèse d’un ADN ! A cette analogie de fonction entre la gamma polymérase cellulaire et la réverse transcriptase virale va correspondre une double activité du NRTI qui va inhiber les deux... Il s’ensuit une diminution du nombre des mitochondries dans les cellules imprégnées d’analogues nucléosidiques doublée d’une diminution de la synthèse des molécules qui agissent au sein de la mitochondrie. Le métabolisme oxydatif est donc altéré et la production d’eau oxygénée, qui n’est plus prise en charge par la chaîne respiratoire, débouche sur la formation de radicaux libres. Les cellules sont alors attaquées : l’atteinte des cellules musculaires entraînera des myopathies, celle des cellules nerveuses des neuropathies... On a vu le rôle très important des mitochondries dans la dégradation des lipides. Les lipides non dégradés vont circuler dans le sang, entraînant des problèmes vasculaires et cardiaques, ou vont se stocker dans des zones traditionnelles de réserves comme l’abdomen, le cou ou dans des organes comme le foie entraînant une stéatose. La voie habituelle de dégradation des glucides se termine aussi dans la mitochondrie. Si cette voie est bloquée, le taux de glucide augmente, et par réaction l’insuline10 aussi . Le pancréas se fatigue à synthétiser cette insuline “pour rien” et un diabète peut s’installer. Ces glucides seront finalement dégradés par d’autres voies métaboliques, qui n’utilisent pas d’oxygène. L’inconvénient est que cette combustion sans oxygène, moins énergétique, produit des dérivés toxiques pour l’or- e-mail “ La production d’eau oxygénée n’est plus prise en charge par la chaîne respiratoire et débouche sur la formation de radicaux libres : les cellules sont alors attaquées… ganisme, comme l’acide lactique. On voit que les conséquences sont multiples et variées. Imaginons une ville qui manque d’énergie, c’est toute son activité qui se ralentit On se met alors à brûler n’importe quoi, n’importe comment et la ville suffoque sous la pollution. Lipodystrophies : les NRTI aussi Les lipodystropies pourraient résulter de la toxicité mitochondriale des analogues nucléosidiques. La récente conférence de Lisbonne a été l’occasion pour des chercheurs de mettre en avant cette hypothèse. C’est une troublante analogie entre une maladie des mitochondries, l’adénolipomatose tronculaire de Lausnois et Bensaude, et les syndromes de lipodystrophie-lipoatrophies du VIH qui a mis la puce à l’oreille de K. Brinkman d’Amsterdam. On y retrouve les mêmes symptômes : résistance à l’insuline, hypertriglycéridémie, stockage anormal des graisses et atrophie des extrémités. Comme il a été précédemment expliqué, les différentes fonctions de la mitochondrie sont telles que leur dysfonctionnement peut très bien expliquer ces phénomènes pathologiques. On en a donc fini avec l’implication unique des antiprotéases dans les lipodystrophies. Les querelles de labos qui masquaient la triste vérité, à savoir qu’il existe des patients naïfs de traitement aux antiprotéases atteints de ces syndromes, rebondiront ailleurs. Quel est le NRTI qui n’est pas toxique pour les mitochondries? GlaxoWellcome affirme que tous ont été mis en cause, sauf la lamivudine (le 3TC/Epivir produit par Glaxo) ! Tiens comme par hasard. On crie aujourd’hui Haro sur le baudet d4T mais des essais ont montré la toxicité de l’AZT. Dans ce domaine prudence ! Avant de jeter son NRTI, il faudra bien mesurer l’impact risque/bénéfice du traitement. Frank Rodenbourg, qui sélectionne et traduit les brèves Internet, peut vous faire parvenir une sélection d’e-mails au quotidien. Le plus souvent en anglais, ces informations concernent les traitements de l’infection par le VIH, mais aussi des données épidémiologiques, les hépatites, les actions menées par les activistes anglosaxons et des résultats d’enquêtes. C’est gratuit, à deux conditions : disposer d’une adresse e-mail fonctionnelle et devenir membre de l’association. Contactez le : [email protected] Vous pouvez aussi communiquer avec les rédacteurs du journal ou le staff : [email protected] Il faut, en revanche, s’attaquer à traiter ces pathologies du métabolisme. Diététique pour ne pas aggraver les choses, supplémentations antioxydantes ou vitamines pour booster les systèmes antioxydants, médicaments protecteurs... Mais si ces traitements sont autant de rustines à utiliser dans l’urgence, l’enjeu futur est la mise au point de nouveaux11 NRTI tels qu’ils soient sans action sur la gamma polymérase et do nc dénu és d’effets toxiques sur les mitochondries . N’oublions pas qu’un des adages de la médecine est : primum non nocere12. Pierre-Jean Lamy avis Traductions. Nous vous rappelons que certains articles ou certaines brèves sont issus de traductions de documents étrangers. Ils sont à replacer dans le contexte médical et socio-économique qui leur est propre. Dénomination des spécialités médicamenteuses. Les médicaments ont toujours deux noms : la DCI (Dénomination Commune Internationale) qui est le nom du principe actif, et le nom commercial de spécialité. Exemple : Crixivan®, nom commercial, et indina vir, sa DCI. Les analogues nucléosidiques ont un troisième nom résumant leur formule chimique comme Videx® (nom commercial), didanosine (sa DCI) et ddI (le code chimique). I N F O T R A I T E M E N T S N ° 7 4 N O V E M B R E 1 9 9 9 7