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* Basé sur l’analyse des répercussions financières pour 100 000 vies
Hépatite C – Le paysage changeant des options thérapeutiques
Les progrès dans le traitement de l’hépatite C, y compris un changement dans le traitement, qui est passé de
l’injection aux médicaments à prise orale, ont donné lieu à des changements dans le paysage thérapeutique de
la maladie. Les répercussions de ce changement pour les répondants de régime sont expliquées ci-dessous.
Qu’est-ce que l’hépatite C?
L’hépatite C est une maladie du foie causée par le virus de l’hépatite C (VHC). Ce virus peut être contracté à la
suite de l’utilisation de drogues illicites, de transfusions sanguines, de tatouages ou de blessures par piqûre
d’aiguille. Une fois contracté, le VHC peut entraîner des infections aiguës ou chroniques. De 25 à 35 % environ
des patients présentent un épisode aigu et éliminent le virus de leur organisme naturellement en l’espace de
quelques mois. Certains patients chez qui le virus n’est pas éliminé naturellement de leur organisme (de 65 à
75 %) évoluent vers la phase chronique – l’hépatite C chronique, qui pourrait donner lieu à une cirrhose ou à un
cancer. Pour l’instant, il n’existe aucun vaccin contre le VHC.
Hépatite C – Données démographiques
La majorité des personnes infectées ne savent pas qu’elles ont contracté le virus puisqu’elles n’auront aucun
symptôme ou que les symptômes pourraient être latents et n’apparaître que des décennies plus tard. Pendant ce
temps, le VHC peut se propager à d’autres personnes par contact avec le sang. Au Canada, on estime que
242 500 personnes sont infectées par le VHC. Environ 21 % de ces personnes ne le savent pas et n’ont jamais
reçu de diagnostic.
Génotype de l’hépatite C et options de traitement
L’objectif du traitement de l’hépatite C chronique est d’éliminer l’infection et, ce faisant, de prévenir la cirrhose et
le cancer du foie, qui peuvent être mortels. Dans le cadre du traitement, il est essentiel de déterminer le
génotype du VHC puisque les diverses variantes du virus exigent des traitements différents. À ce jour, six
génotypes du VHC ont été établis. Le plus courant de tous au Canada est le génotype 1, suivi des génotypes 2
et 3. Le génotype 1 représente de 60 à 65 % des patients, le génotype 2, 14 % et le génotype 3, 20 %. Puisque
la grande majorité des patients est touchée par le génotype 1, l’évolution des nouveaux traitements ont miss
principalement l’accent sur cette population.
Dans le passé, le traitement standard du VHC de génotype 1 nécessitait l’utilisation du peginterféron (c.-à-d.
Pegasys ou Pegetron, en injections sous-cutanées) comme traitement de base, associé à des inhibiteurs de la
protéase (IP, par exemple Victrelis). Toutefois, le taux d’observance de ces traitements était faible,
principalement en raison des effets secondaires subis par les patients. Une observance réduite signifie que de
nombreux patients ne terminent pas la période de traitement de 48 semaines nécessaire pour obtenir des
résultats optimaux et éliminer le virus.