PC A - PC B CHIMIE - DS n°7 - Correction 3
L’observation 7 est en accord avec les autres car elle confirme que A comporte une fonction
phénol, une fonction méthoxy et une double liaison C=C, puisqu’il y a eu ozonolyse.
Jeu de piste n°2
1. Le sodium métallique est un réducteur très puissant. (Etre très électropositif est synonyme de
grande capacité à donner des électrons, donc à réduire.)
2.
2
2
1
2
1
2
Na Na e
ROH e RO H
Na ROH RO Na H
+−
−−
−+
→+
+→ +
+→++
Il se dégage du dihydrogène.
3. C11H20O → C11H18 + H2O
A perd une molécule d’eau. Il s’agit d’une déshydratation : la fonction alcool est transformée en alcène.
B porte donc une fonction alcène de plus que A.
4. B est capable de fixer deux molécules de HBr, il comporte donc deux liaisons doubles C=C.
Comme il en compte une de plus que A, on en déduit que A possède une liaison double C=C.
De plus l’hydrocarbure B possédant trois insaturations, la dernière ne peut être qu’un cycle.
On en conclut que les deux insaturations de A sont un cycle et une double liaison C=C.
5. Les produits d’ozonolyse sont des acides carboxyliques et du dioxyde de carbone, soit des
espèces ne pouvant être oxydées davantage (en conservant la même chaîne carbonée).
L’hydrolyse s’est réalisée en milieu oxydant.
6. La formation de dioxyde de carbone confirme la présence d’une fonction alcool primaire, donc
terminale, qui s’est déshydratée pour donner une fonction alcène terminale dans B, produisant
elle-même du CO2 lors d’une ozonolyse oxydante.
7. E possédant une chaîne carbonée linéaire, on en déduit qu’il s’agit de l’acide pentanoïque.
8. F comporte trois insaturations. Or, elle porte deux fonctions acides carboxyliques, donc deux
liaisons C=O. La chaîne carbonée de F est donc insaturée et cette insaturation ne peut être une
liaison C=C, car celle-ci aurait été ozonolysée, ce ne peut donc être qu’un cycle (ce qui est
cohérent avec les conclusions de la question 4).
F est un acide cyclopropandioïque.
Reste à déterminer s’il s’agit de l’acide cyclopropan-1,1-dioïque ou de l’acide cyclopropan-1,2-
dioïque.
HOOC HOOC COOH
COOH
En remontant à B puis à A, on constate qu’il ne peut s’agir que de l’acide cyclopropan-1,2-
dioïque car A est chiral et seule la seconde formule permettra de proposer un couple
d’énantiomères pour A.
9.