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Les élections à venir sont également attendues de pieds fermes par les populations ivoiriennes
disqualifiées, qui se demandent si leur pays est encore une démocratie libérale.
Dans l’hypothèse de la tenue effective de ces scrutins, les Ivoiriens doivent-ils reconduire au
pouvoir tous ces artisans de la descente aux enfers de leur chère patrie ?
2 – NE PLUS FAIRE CONFIANCE A CEUX QUI ONT DETRUIT LA CÔTE
D’IVOIRE :
En dehors du PDCI-RDA (et de ses alliés houphouëtistes), les Ivoiriens ne doivent plus faire
confiance à des marchands d’illusions. Il est donc souhaitable qu’ils votent clairement contre
tous ces partis et mouvements politiques qui ont ruiné la Côte d’Ivoire.
Les manquements à sanctionner par les électeurs aux prochains scrutins sont :
_ les tentatives malhonnêtes et opportunistes de récupération de l’œuvre politique
d’Houphouët-Boigny dans l’espoir de s’approprier un électorat convoité ;
_ l’introduction en Côte d’Ivoire des violences politiques, de la guerre et de la situation de ni
paix ni guerre, pour diriger le pays sans rendre compte et jouir de ses ressources ;
_ le déploiement des violences particulières issues de la jeunesse dans les écoles et dans les
universités, avec pour conséquence la destruction de l’avenir d’une nation, en remplaçant la
culture de paix forgée sur le mérite par une culture exotique de barbaries ;
_ la destruction de l’économie nationale, en chassant du pays des entrepreneurs sérieux et en
occasionnant la fermeture de diverses entreprises par la mauvaise gouvernance politique, avec
pour conséquence l’appauvrissement de la Côte d’Ivoire et une élévation du nombre des
chômeurs ;
_ l’application insatisfaisante des accords signés, avec pour résultats, des difficultés politiques
interminables, un prolongement sans fin de la crise politique, des grèves à répétition, des échecs
scolaires et des morts dans les hôpitaux et centres médicaux publics ;
_ l’utilisation des médias d’Etat à des fins de propagande politique ;
_ l’ignorance des souffrances des populations rurales et urbaines ivoiriennes, dont certaines ont
tout perdu en une décennie de mauvaise gouvernance, etc.
3 – ADOPTER MASSIVEMENT LE PDCI-RDA ET FAIRE RENAÎTRE LA
PROSPERITE DE LA CÔTE D’IVOIRE :
Le régime politique ivoirien est de type présidentiel, avec un rôle accru dévolu au Président de
la République. Des constitutionnalistes ont même parlé de régime présidentialiste, pour
critiquer le rôle central et omnipotent du Président de la République dans la vie politique et
socioéconomique ivoirienne et dans le fonctionnement des institutions nationales.