2005/2006 CONTES IMPROBABLES TS 3
CORRIGE.
Premier conte probabiliste. Modèle : On peut modéliser l’épreuve par un tirage successif sans
remise de trois boules dans une urne qui contient douze boules numérotées de 1 à 12.
Une issue possible est un triplet (i ; j ; k) avec 1
≤
i
≤
12 et 1
≤
j
≤
12 et 1
≤
k
≤
12 et i
≠
j et i
≠
k et
j
≠
k (par exemple, le triplet (10 ; 7 : 11)).
L’univers
Ω
de l’épreuve est l’ensemble de tous les triplets (i ; j ; k) possibles et donc :
card (
Ω
) = 12
×
11
×
10 =1 320.
Le tirage se fait au hasard et on peut alors faire l’hypothèse de l’équiprobabilité dans
Ω
, chaque
événement élémentaire ayant la probabilité 1
1 320 .
Quelle est la probabilité pour que l’une de ces trois jeunes filles devienne la princesse ?
Réponse : Sachant qu’il n’y a que deux jeunes filles qui n’ont pas la bonne pointure on peut en
déduire que tout triplet contiendra une jeune fille ayant la bonne pointure. L’événement considéré
est donc certain et sa probabilité vaut 1.
Quelle est la probabilité pour que Cendrillon se retrouve avec ses deux demi-sœurs devant le
prince ?
Réponse : Attribuons, par exemple, à Cendrillon la boule numérotée 1 et à ses deux demi-sœurs les
boules numérotées 2 et 3. Il faut dénombrer les triplets contenant les nombres 1, 2, 3. Il y en a
clairement 6 : (1 ; 2 ; 3) ; (1 ; 3 ; 2) ; (2 ; 1 ; 3) ; (2 ; 3 ; 1) ; (3 ; 1 ; 2) ; (3 ; 2 ; 1). La probabilité
cherchée vaut donc 6
1 320 = 1
220 .
Quelle est la probabilité pour que Cendrillon se retrouve en concurrence avec la fée Carabosse ?
Réponse : Attribuons , par exemple, à la fée Carabosse la boule numérotée 4. Il faut dénombrer les
triplets contenant les nombres 1 et 4. Il y a 10 choix pour le troisième élément du triplet et 6 ordres
distincts pour le triplet : (1 ; 4 ; *) ; (1 ; * ; 4) ; (4 ; 1 ; *) ; (4 ; * ; 1) ; (* ; 1 ; 4) ; (* ; 4 ; 1), (par
convention * représente n’importe quel numéro distinct de 1 et 4). Il y a donc 60 triplets distincts
qui réalisent l’événement qui nous intéresse et sa probabilité vaut donc 60
1 320 = 1
22 .
Dans ce cas, quelle est la probabilité pour que le prince (qui fait essayer la pantoufle aux jeunes
filles suivant leur numéro d’ordre) épouse la fée Carabosse ?
Réponse : La question est plus délicate qu’il n’y paraît. Premièrement il y a un changement
d’univers car on suppose en fait que l’événement « Cendrillon se retrouve en concurrence avec la
fée Carabosse » s’est réalisé, c’est-à-dire que les issues possibles sont les seules soixante évoquées
ci-dessus. Parmi ces soixante triplets il faut dénombrer ceux où la fée Carabosse se trouve placée
avant Cendrillon mais aussi avant toute autre jeune fille chaussant du 37. Il faut donc dénombrer les
triplets du genre (4 ; 1 ; *) ou (4 ; * ; 1) (on garde les mêmes notations qu’au-dessus) sans oublier
les triplets (2 ; 4 ; 1) et (3 ; 4 ; 1). Donc la probabilité cherchée vaut 10 + 10 + 2
60 = 11
30 .
Deuxième conte probabiliste. Modèle : On peut modéliser l’épreuve par un tirage successif sans
remise de trois boules dans une urne qui contient cinq boules numérotées de 1 à 5.
Une issue possible est un triplet (i ; j ; k) avec 1
≤
i
≤
5 et 1
≤
j
≤
5 et 1
≤
k
≤
5 et i
≠
j et i
≠
k et j
≠
k (par exemple le triplet (3 ; 5 : 1)).
L’univers
Ω
de l’épreuve est l’ensemble de tous les triplets(i ; j ; k) possibles et donc :
card (
Ω
) = 5
×
4
×
3 = 60.
Le tirage se fait au hasard et on peut alors faire l’hypothèse de l’équiprobabilité dans
Ω
, chaque
événement élémentaire ayant la probabilité 1
60 .