A propos du cancer du sein en Afrique Subsaharienne : étude chez

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A propos du cancer du sein en Afrique
Subsaharienne : étude chez la femme togolaise
LymphoLympho-Phlebology Unit, Haute Ecole PH. Spaak,
M. Vermè
Vermès, F. Reig, O. Leduc, A. Leduc.
Buts de l’é
tude:: Dé
l’étude
Découvrir un aspect diffé
différent de la mé
médecine et de la kiné
kinésithé
sithérapie en se rendant
en Afrique. Dé
Déterminer le profil épidé
pidémiologique des femmes togolaises souffrant du cancer du
sein. Rechercher le risque relatif de cancer du sein dans cette population. Analyser les circonstances
de dé
découverte de la pathologie et le dé
délai avant la consultation sé
sénologique. Observer les examens
paracliniques et le maté
matériel dont ils disposent. Connaî
Connaître le niveau de connaissances, d’
d’attitudes, et
de pratique des mé
é
thodes
de
dé
é
pistage
du
cancer
du
sein
chez
le
personnel
soignant
et
les femmes
m
d
femmes
consultantes. Identifier les moyens de dé
dépistage du cancer du sein et les traitements dont disposent
le CHU Tokoin et la Clinique Biasa de Lomé
Lomé.
Maté
réalisé
alisée dans le service de gyné
gynécologie du CHU Tokoin et à la
Matériels et mé
méthodes:
thodes: Etude ré
Clinique privé
privée Biasa de Lomé
Lomé. Etude prospective et descriptive auprè
auprès du personnel soignant de
tous les services du CHU Tokoin et des femmes accompagnantes, exemptes
exemptes de cancer du sein.
Deuxiè
Deuxième étude ré
rétrospective descriptive sur dossiers mé
médicaux allant de janvier 2000 à janvier
2007.
Protocole expé
1ère étude enquête auprè
auprès de 70 personnes, membres du personnel soignant
expérimental:
rimental: 1è
et patientes exemptes de cancer du sein. L’
L’enquête pré
précise: l’
l’âge de la patiente, le niveau
d’instruction, la gestité
gestité, la parité
parité, la connaissance du cancer du sein, les manifestations cliniques,
cliniques, la
gravité
gravité,la lé
létalité
talité, la curabilité
curabilité, les moyens d’
d’en gué
guérir, les causes de la maladie, la connaissance et
les moyens de dé
dépistage, les sources d’
d’information du dé
dépistage.
2ème étude chez 16 patientes atteintes du cancer du sein. Le questionnaire
questionnaire reprend l’
l’âge des
patientes, les circonstances de dé
découverte du cancer,
cancer, le temps écoulé
coulé entre la dé
découverte et la
consultation, l’
l’allaitement, l’
l’âge d’
d’apparition des 1è
1ères rè
règles, l’
l’âge de la mé
ménopause, ATCD
familiaux, le nombre de grossesses, la chirurgie,
chirurgie, les traitements adjuvants et néo-adjuvants.
adjuvants.
Conclusions:
Conclusions: L’
L’incidence du cancer du sein est particuliè
particulièrement élevé
levée au Togo: 17,09%. Il est au
premier rang des cancers gyné
gynécologiques.
cologiques. Le cancer du sein semble + fré
fréquent pendant la pé
période
d’activité
activité génitale en Afrique avec la majorité
majorité entre 35 et 45 ans, 10 ans anté
antérieur à nos pays
europé
européens. La prise en charge du cancer du sein est peu évolué
voluée au Togo.
Togo. L’absence de service
d’oncologie et de cancé
cancérologues ainsi que le faible nombre de laboratoires d’
d’anatomopathologie
dans le pays contribuent à ce retard.
retard. Ce sont les gyné
gynécologues qui ont la responsabilité
responsabilité de la prise
en charge mé
médicale. La chirurgie du cancer du sein se ré
résume souvent au traitement conservateur
avec l’
l’exé
exérèse de la tumeur. Les mastectomies effectué
effectuées par une seule praticienne pour tout le
Togo, sont ré
réalisé
alisées dans la majorité
majorité des cas sans curage axillaire et selon la technique de « Patey
modifié
modifiée ». La chimiothé
chimiothérapie est la seule thé
thérapie adjuvante existant au Togo. Le faible niveau
d’instruction des femmes,
femmes, l’absence de sensibilisation par les mé
médias et les mé
médecins, le recours aux
pratiques « thé
é
rapeutiques
locales
»
influencent
la
non
connaissance
qu’
’
elles
ont de la maladie et
th
qu
des moyens de dé
dépistage. De nombreux obstacles financiers pé
pénalisent la mé
médecine africaine avec
entre autre l’
l’absence de sé
sécurité
curité sociale. L’apprentissage du dépistage individuel des tumeurs du
sein par l’
l’autoauto-palpation réguliè
gulière paraî
paraît être la seule porte de survie.
survie. En effet les frais des examens
écho et mammographiques sont importants et les examens sont souvent pratiqué
pratiqués en privé
privé.
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