Organisé pour la première fois en Afrique au sud du Sahara par les Universités de Lomé et de Kara (Togo) en
collaboration avec l'Association innovation et technologie de Sfax (Tunisie), les écoles des mines d'Alès et de Saint
Etienne (France) et l'Université Senghor d'Alexandrie (Egypte), le colloque international E3D-Lomé-2016 permettra
aux délégués de 11 pays de trouver le processus devant les conduire à transformer des déchets en matières
premières.
Le colloque de Lomé rassemble des chercheurs, des industriels, des experts consultants techniques dans le domaine
de l'environnement et du développement industriel, décideurs politiques et économiques et acteurs de la société civile
du Bénin, de la Côte d'ivoire, du Burkina Faso, de l'Egypte, de la RD.Congo, du Niger, de la Tunisie de la France, de
la Suisse, de Haïti et du Togo.
Il s'agit d'une tribune d'échanges sur les expériences de chacun dans les domaines visés afin d'éclairer les
participants sur les meilleures pratiques en vue de participer au développement durable.
Pendant cinq jours vont échanger sur plusieurs thématiques, notamment "Déchets : sources de production, gestion,
traitements, valorisation"; "Eau : sa qualité, sa production, son utilisation, sa pollution, et le traitement des eaux
usées"; "Energie : recherches sur les énergies renouvelables et leurs promotions" ; "Développement Durable :
équilibre cohérent et viable entre l'écologie, le social et l'économie".
En marge des travaux, il est prévu un forum de la coopération université-industries consacré à une journée
d'échanges sur la coopération universitaires-industriels.
"Le thème de cette édition interpelle le monde universitaire et le monde économique à dialoguer pour le
développement durable en Afrique", a expliqué le directeur du département environnement de l'université Senghor
d'Alexandrie représentant le président du comité international d'organisation de E3D.
Il a précisé que les entreprises, moteur du développement économique, doivent également intégrer l'environnement
comme une opportunité et non comme une contrainte. A ce titre, les actions en faveur de l'environnement ne sont
donc pas à considérer comme des coûts, mais comme des investissements, a-t-il renchéri.
-1-