PARTIE I : Algorithme de Babylone I.1. a. ϕ (x) = x2−2 2x2 . Le

PARTIE I : Algorithme de Babylone
I.1. a. ϕ0(x) = x22
2x2.Le tableau de variation de ϕest :
x02+
ϕ0(x)0+
++
ϕ(x)& %
2
I.1.b. (i) est ´
evident d’apr`
es l’´
etude de ϕ.Sur i2,+h,ϕest strictement crois-
sante, donc pour tout x>2,ϕ(x)>ϕ2=2.
La deuxi`
eme in´
egalit´
e s’obtient par l’´
etude de la fonction x7→ϕ(x)xsur i2,+h.
I.2.a. On commence par d´
emontrer par r´
ecurrence sur n(n>1 ) que un>2.On
en d´
eduit alors d’apr`
es la question pr´
ec´
edente que pour tout n>1,2<ϕ(un)<un,
soit 2<un+1<un,ce qui prouve bien que la suite (un)est strictement d´
ecroissante
`
a partir du rang 1.
I.2.b. Si u0>2,alors d’apr`
es ce qui pr´
ec`
ede, la suite (un)est bien d´
ecroissante.
Si u0i0,2h,alors u1=ϕ(u0)>2>u0,et donc la suite n’est pas d´
ecroissante
`
a partir dur rang 0.En conclusion, la suite (un)est globalement d´
ecroissante d`
es lors
que u0>2.
I.3. La suite (un)est d´
ecroissante `
a partir du rang 1,et minor´
ee par 2.Elle est
donc convergente vers une limite lsup´
erieure ou ´
egale `
a2.Celle limite lest solution
de l’´
equation l=ϕ(l),d’apr`
es la continuit´
e de la fonction ϕ.Cette ´
equation a deux
solutions qui sont 2 et 2.La seule valeur possible pour lest donc 2.
I.4. Pour x>2,on a d´
ej`
aϕ(x)2>0 d’apr`
es la question I.1.b (ii). Remar-
quons que :
ϕ(x)2=x2+222x
2x=x22
2x
L’in´
egalit´
ex>2 entraˆ
ıne alors que 1
2x<1
22,d’o`
u l’in´
egalit´
e :
0<ϕ(x)2<x22
22
I.5.a. Pour tout n,un>2 ( car on a suppos´
e que u0>2 ), et donc un2>0,
1
ce qui l´
egitime la d´
efinition de vn. Formons :
vn+12vn=lnun+122lnun2
=ln
un+12
un22
=ln
ϕ(un)2
un22
or un>2 donc
<ln
un22
22un22
<ln1
22
<3ln2
On en conclut bien que vn+1<2vnapour tout n.
I.5.b. Comme limn+un=2,on a limn+vn=, donc il existe n0tel que
vn0<0.
I.5.c. On effectue une d´
emonstration par r´
ecurrence sur nen prenant comme hy-
poth`
ese de r´
ecurrence H(n)`
a l’ordre n:
vn+n062nvn0(2n1)a
H(0):vn0620vn0201a=vn0,donc H(0)est v´
erifi´
ee.
On suppose que H(n)est v´
erifi´
ee, et on d´
emontre que H(n+1)l’est aussi. On
a
v(n+1)+n06vn+n0+1
62vn+n0a
62(2nvn0(2n1)a)a
62n+1vn02n+11a
Ce qui ´
etablit l’in´
egalit´
e cherch´
ee.
Il suffit ensuite de remarquer que comme vn0<0,et (2n1)a>0,on a bien
vn+n06(2n1)a
I.6. On trouve que n0=3 et que k=6.
I.7.a. En proc´
edant de la mˆ
eme mani`
ere que dans les questions pr´
ec´
edentes, on
´
etablit les r´
esultats :
x>0ϕα(x)>αet x>αα<ϕα(x)<x
2
I.7.b. On d´
emontre par r´
ecurrence que un>αpour tout n>1.Les in´
egalit´
es
de la question pr´
ec´
edente prouvent alors que la suite (un)est d´
ecroissante `
a partir du
rang 1.Enfin, la suite (un)´
etant d´
ecroissante et minor´
ee est convergente vers une des
solutions de l’´
equation l=ϕα(l),ce qui permet d’obtenir l=α.
I.7.c. limn+vn=,donc il existe n0tel que vn0<0.On commence par re-
marquer que :
ϕα(x)α=xα2
2x
ce qui prouve que pour tout x>α,on a :
0<ϕα(x)α<xα2
2α
On peut maintenant former la diff´
erence :
vn+12vn=ln ϕα(un)α
unα2!6ln1
2α6ln2α
On a donc ´
etablit que pour tout n
vn+162vnln2α
Par r´
ecurrence, il suffit alors de v´
erifier que
vn+n062nvn0(2n1)aα
puis, comme vn0<0,d’en d´
eduire que
vn+n06(2n1)aα
I.7.d. On trouve que k=5.
PARTIE II : M´
ethode de Newton et Algorithme de Babylone
II.1. Il suffit d’appliquer le th´
eor`
eme de bijection pour une fonction continue
strictement monotone.
II.2. La question est imm´
ediate et on peut conjecturer que la suite (un)est crois-
sante et convergente.
II.3.a. On suppose qu’il existe t0[a,b[tel que f0(t0) = 0.Comme la fonction f0
est strictement croissante ( puisque par hypoth`
ese f00 est positive sur [a,b]), on peut en
d´
eduire que f0s’annule et change de signe en t0,ce qui contredit le fait que la fonction
fest d´
ecroissante sur [a,b].Donc pour tout tde [a,b[,on a f0(t)6=0.
On introduit la fonction Ψ:[a,b]Rd´
efinie par
Ψ(t) = f(t)f(a)(ta)f0(a)
On a Ψ(a) = 0,Ψqui est d´
erivable sur [a,b],et Ψ0(t) = f0(t)f0(a)>0 car f0
est croissante. Cela entraˆ
ıne que Ψest croissante, donc que Ψ(t)>0.Cette in´
egalit´
e
s’´
ecrit pour tout t>af(t)f(a)
ta>f0(a)
3
G´
eom´
etriquement, on peut dire que la tangente `
a la courbe repr´
esentative de fau point
d’abscisse aest toujours situ´
ee au-dessus de la droite qui joint le point A(a,f(a)),et
un point Mquelconque appartenant `
a la courbe repr´
esentative de f.( L’abscisse de M
´
etant bien sˆ
ur sup´
erieure ou ´
egale `
ab).
II.3.b. En cherchant l’intersection de la tangente `
a la courbe repr´
esentative de f
avec l’axe des abscisses, on trouve que
u1=af(a)
f0(a)
Or, l’in´
egalit´
ef0(a)6f(t)f(a)
ta, valable pour tout t>aprouve que f0(a)60,puisque
(ta)>0 et que fest strictement d´
ecroissante. Comme de plus f0ne s’annule pas
sur [a,b[,on a f0(a)<0.On sait de plus que f(a)>0,donc on en d´
eduit que u1>a.
Remarquons maintenant que dans l’in´
egalit´
ef0(a)6f(t)f(a)
ta,si l’on choisit t=c,on
trouve que
f0(a)6f(a)
cac>af(a)
f0(a)c>u1
Comme fest strictement d´
ecroissante sur I,on a l’implication :
a<u16cf(c)6f(u1)<f(a)06f(u1)
II.3.c. On montre par r´
ecurrence sur nque pour tout n>1,on a
un]a,c]et que f(un)>0
en proc´
edant de la mˆ
eme mani`
ere qu’`
a la question pr´
ec´
edente. On remarquera que
un+1=unf(un)
f0(un)
On termine en remarquant que f(un)>0 et f0(un)<0,ce qui prouve bien que la suite
(un)est croissante.
II.3.d. (un)est une suite croissante et major´
ee par c,donc elle est convergente vers
une des solutions de l’´
equation
l=lf(l)
f0(l)f(l) = 0l=c( unicit´
e de c)
II.4. On d´
efinit la fonction χsur [b,a]par χ(x) = f(x).On v´
erifie que :
χ(b) = f(b)>0 et que χ(a) = f(a)<0.
χ0(x) = f0(x)<0,donc χest strictement d´
ecroissante.
χ00 (x) = f00 (x)>0 sur [b,a].
On en d´
eduit qu’il existe une suite (vn)d´
efinie par :
vn+1=vnχ(vn)
χ0(vn)=vn+f(vn)
f0(vn)avec v0=b
4
qui est croissante et convergente vers c0.Le point c0est tel que χ(c0) = 0,c’est `
a dire
tel que f0(c0) = 0,soit f0(c0) = 0,d’o`
uc0=c.On d´
efinit alors la suite (un)par
un=vn.La suite (un)est donc d´
ecroissante puisque (vn)est croissante, et comme la
suite (vn)converge vers c,la suite (un)est convergente vers c.
II.5.a. On se trouve dans le cas d’une fonction concave.
II.5.b. On obtient ais´
ement :
un+1=unfα(un)
f0
α(un)=u2
n+α
2un
La suite (un)est d´
ecroissante et convergente vers α.Ceci prouve que l’on dispose
d’un moyen de calcul approch´
e de toute racine carr´
ee.
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