I.7.b. On d´
emontre par r´
ecurrence que un>√αpour tout n>1.Les in´
egalit´
es
de la question pr´
ec´
edente prouvent alors que la suite (un)est d´
ecroissante `
a partir du
rang 1.Enfin, la suite (un)´
etant d´
ecroissante et minor´
ee est convergente vers une des
solutions de l’´
equation l=ϕα(l),ce qui permet d’obtenir l=√α.
I.7.c. limn→+∞vn=−∞,donc il existe n0tel que vn0<0.On commence par re-
marquer que :
ϕα(x)−√α=x−√α2
2x
ce qui prouve que pour tout x>α,on a :
0<ϕα(x)−√α<x−√α2
2√α
On peut maintenant former la diff´
erence :
vn+1−2vn=ln ϕα(un)−√α
un−√α2!6ln1
2√α6−ln2√α
On a donc ´
etablit que pour tout n
vn+162vn−ln2√α
Par r´
ecurrence, il suffit alors de v´
erifier que
vn+n062nvn0−(2n−1)aα
puis, comme vn0<0,d’en d´
eduire que
vn+n06−(2n−1)aα
I.7.d. On trouve que k=5.
PARTIE II : M´
ethode de Newton et Algorithme de Babylone
II.1. Il suffit d’appliquer le th´
eor`
eme de bijection pour une fonction continue
strictement monotone.
II.2. La question est imm´
ediate et on peut conjecturer que la suite (un)est crois-
sante et convergente.
II.3.a. On suppose qu’il existe t0∈[a,b[tel que f0(t0) = 0.Comme la fonction f0
est strictement croissante ( puisque par hypoth`
ese f00 est positive sur [a,b]), on peut en
d´
eduire que f0s’annule et change de signe en t0,ce qui contredit le fait que la fonction
fest d´
ecroissante sur [a,b].Donc pour tout tde [a,b[,on a f0(t)6=0.
On introduit la fonction Ψ:[a,b]−→ Rd´
efinie par
Ψ(t) = f(t)−f(a)−(t−a)f0(a)
On a Ψ(a) = 0,Ψqui est d´
erivable sur [a,b],et Ψ0(t) = f0(t)−f0(a)>0 car f0
est croissante. Cela entraˆ
ıne que Ψest croissante, donc que Ψ(t)>0.Cette in´
egalit´
e
s’´
ecrit pour tout t>af(t)−f(a)
t−a>f0(a)
3