Le Mot Zazaure: Bulletin semestriel Edition n° 1-Mars 2012 Éditeur Responsable : Pierre Tomasovic, Rue Fusch 3, 4000 Liège Collaborateurs : Danielle Fontaine, Mary-Ann Vonêche et Luc Keyaert. Pensez à la nature, n’imprimez que si nécessaire, ne pas jeter sur la voie publique! 1 Sommaire • Éditorial • Présentation de la Régionale • • • • • Biodiversité urbaine Eco-gestes malins Nos publications Prochainement L’ortie : une plante qui mérite d’être mieux connue • L’araignée européenne de l’année 2012 • La biodiversité d’ailleurs (petites news)… • Dans notre bibliothèque Editorial Bonjour chers amis, chères amies, J'imagine tous ces petits "Natagora "qui se répandent dans la province et toutes ces paires d'yeux attentifs qui lisent et admirent les photos de qualité du journal. Tous ces Natagoriens s'émerveillent sur cette beauté livresque et sur celle bien réelle de la Nature aux alentours de notre bonne ville. Comme vous, nous faisons partie de ceux qui sont fascinés par la Nature, sa beauté et sa complexité. Nous avons décidé en 2008 de fonder une Régionale Liège et Basse-Meuse pour regrouper nos efforts et agir dans la mesure de nos moyens et dans les limites de la Principauté. Il y a énormément à faire. Des promenades à animer, un jardin à cultiver... sans pesticides, des sites protégés à entre- tenir, des haies à planter, des chemins à dégager. Les sportifs peuvent soutenir Natagora en courant les 20 Km de Bruxelles, ou en participant au Beau Vélo de Ravel. Il y a des manifestations Natagora comme "La soirée des Chouettes" ou "La Nuit Européenne des Chauves-souris" qui demandent un peu de main d’œuvre pour aider à l'information d'un large public. Les formations et conférences sur des sujets aussi divers que les papillons ou les escargots qui sont organisées pour tous. Les actions de recensement des hirondelles, des papillons, le sauvetage des batraciens... qui, plus elles mobilisent un large public, plus elles sont fécondes. Bref, les possibilités d'actions sont nombreuses et nous croulons parfois sous le nombre d'appels à aider la Nature. Nous vous invitons à dépasser la lecture de Natagora et à passer dans l'action, parfois modeste, parfois ponctuelle, mais toujours utile. Vous n'avez pas le temps, vous n'êtes pas un grand sportif... non, non, il y a toujours un petit quelque chose que vous pouvez faire sans pour cela être complètement épuisé. Mais il faut avoir l'envie fondamentale de sauver ce qui peut l'être, des petits coins de verdure en ville aux sites Natura 2000 souhaités par l'Europe. Rejoignez-nous, c'est sain la Nature, Danielle Fontaine 2 Présentation de la Régionale Territoire Notre Régionale comprend les villes et communes de Liège, Seraing, Grâce-Hollogne, Flémalle, Saint-Nicolas, Ans, Awans, Beyne-Heusay, Crisnée, Fexhele-haut-Clocher, Herstal, Juprelle. Locale Basse-Meuse : Bassenge, Oupeye, et Visé… Spécificité : La spécificité de notre Régionale est la biodiversité urbaine. La ville contrairement à ce que l’on peut penser est aussi un milieu de vie qui participe au tissu de la biodiversité. Objectifs : Faire découvrir la nature en milieu urbain et hors de la ville par le biais de balades, de visites guidées de réserves, journées de gestion, conférences et de formations. Aménagement d’un jardin didactique. Sensibilisation à la nature lors de divers événements où nous sommes présents avec un stand. La locale Basse-Meuse propose des activités nature dans cette partie du territoire couvert par notre Régionale. Nous contacter : Pierre Tomasovic, Président : [email protected] Danielle Fontaine, Secrétaire : [email protected] André Burnel, Représentant Aves : [email protected] Rudy Vanherck, Représentant Gestion : [email protected] Mary-Ann Vonêche, Trésorière : [email protected] Locale Basse-Meuse : [email protected] Retrouvez-nous aussi sur notre site : http://www.natagora.be/liegeetba ssemeuse La biodiversité urbaine La ville est un milieu conçu par les êtres humains en opposition avec la “nature”. Or, la ville est un écosystème en soi qui accueille de nombreuses espèces végétales et animales. La reconnaissance de la biodiversité urbaine commence par un inventaire des espèces présentes. Les espèces urbaines sont regroupées en deux catégories : 1) les espèces natives : a) généralistes qui se sont adaptées au milieu. b) spécialisées dans des milieux particuliers : forêts, étangs ont bien sûr plus de difficultés à s’adapter au milieu urbain. 2) Les espèces introduites par l’homme (animaux domestiques, végétaux d’ornement exotiques). Parmi ces espèces, certaines peuvent se révéler invasives et concurrencer les espèces natives au point de les faire disparaître. D’autres peuvent avoir un rôle destructeur. Les villes, avec leurs parcs, leurs jardins privatifs et familiaux, leurs espaces verts, leurs friches, sont devenues des refuges pour certaines espèces menacées dans les zones rurales où elles sont mises en danger par les pratiques culturales actuelles. Le cas des abeilles est à ce propos exemplaire. En effet, les ruches sont aujourd’hui plus productives dans les zones périurbaines, voire urbaines. Balcons fleuris, jardins sont riches de variétés florales qui assurent aux abeilles une nourriture du printemps à l’automne. Dans les campagnes, au contraire, la monoculture assure une subsistance abondante pendant une période courte et une disette le reste du temps. La “nature” en ville apporte aux citadins un cadre de vie subjectivement plus agréable. L’effet de cette gestion nature est positif pour la biodiversité, pour la qualité de l’eau, de l’air, mais exige de renoncer aux pelouses impeccables, aux magnifiques massifs floraux composés et “artificiels”. L’esthétique de la ville en est transformée et ce change3 ment prend les habitudes à contre-pied. Eco-gestes malins Je recycle mes vieilles radiodragraphies. Les radiographies dentaires ou médicales et les négatifs photos contiennent de l’argent et des métaux lourds. Il est possible de les extraire, de les séparer et de les revendre. Grâce à cela une ONG peut soutenir des projets de développement au Mali. Pour plus de renseignements : www.autreterre.org J’évite les produits qui détruisent l’environnement. Certains de nos achats nuisent gravement à l'environnement. Manger des sushi au thon rouge contribue ainsi à la disparition de l'espèce en mer Méditerranée. Les bijoux en or peuvent provenir de l'orpaillage illégal qui détruit la forêt en Guyane française, et l'extraction des pierres précieuses, outre ses impacts négatifs sur les milieux naturels, alimente souvent les conflits armés. Un dernier pour la route ? L'huile de palme cachée dans notre alimentation contribue à raser les forêts d'Asie du Sud-Est et ainsi les orangs-outans qui y vivent. Le côté positif de la chose, c'est qu'il existe aussi plein de produits responsables ! Nos publications Ces livres, réalisés par nos volontaires, sont en vente à la boutique verte. Prochainement Semaine sans Pesticides Où? : En Wallonie et à Bruxelles Quand ?: 20-30/03/2012 Pour qui ?: Pour tous. Pour plus de renseignements : www.semainesanspesticides.be Réunion Natagora Liège et Basse-Meuse Où : A la Maison Liégeoise de l’Environnement, Rue Fusch, 4000 Liège à 19h45 Quand?: 03/05/2012 Pour qui ?: pour tous. Malacologie : Une conférence de Claude Vilvens Où ? : Château Péralta à Angleur à 19h45. Quand ?: 20/04/2012 + une sortie sur le terrain (à convenir) Pour qui ? : Pour tous Combien ? : a) Module 1 (Malacologie) : 1 soirée + 1 sortie (5 € non membres, 3 € membres Natagora) b) Module 2 (Papillons diurnes): 3 soirées + 1 sortie ( 12 € non membres, 9 € membres Natagora) c) Module 1+2 : 4 soirées + 2 sorties (15 € non membres, 12 € membres Natagora) Enfants de – 12 ans :gratuit . Contact : Mary-Ann Vonêche, courriel : [email protected] 4 Formation courte en entomologie (papillons diurnes) : Par J-S. Rousseau-Piot Où ? : Château Péralta à Angleur à 19h45. Quand ? : 11/05, 25/05 et 15/06/2012, plus une sortie sur le terrain (à convenir) Pour qui ?: Pour tous Combien ?: Voir ci-dessus Conférence Malacologie Contact : Mary-Ann Vonêche, courriel : [email protected] Bourse aux plantes : Où ? : jardin Botanique, Rue Fusch Quand ? : 1/05/ 2012 Pour qui ?: Pour tous Nous y serons présent avec un stand et serons heureux de vous accueillir et de répondre à vos questions. Ferme en ville : Où ? : Boulevard d’Avroy, 4000 Liège (sous chapiteau) Quand ? : 10, 11,12 et 13/05/2012 Pour qui ?: Jeudi et vendredi pour les écoles Samedi et dimanche pour les familles et tout public. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues pour nous aider… Pour plus d’informations sur nos activités, retrouvez-nous sur : http://www.natagora.be/liegeetbassemeuse 5 L’ortie : une plante qui mérite d’être mieux connue. L’ortie fait partie de la famille des Urticacées. Comptant près d’une cinquantaine de genres et 700 espèces, la famille des Urticacées est présente partout dans le monde. La Grande Ortie ou Ortie dioïque (Urtica dioica L.) est la plus commune de toutes. Les vraies orties sont toutes piquantes. Attention ! Ne confondez pas ces orties avec l’Ortie blanche qui est une fausse ortie. En effet, elle fait partie de la famille des Labiacées (les Lamiers) et n'est pas piquante. Ces plantes sont également comestibles, mais n’ont pas les mêmes propriétés que l’ortie. Du latin urtica, dérivé du verbe urere (« brûler »). En anglais : nettle, stinging nettle En allemand : Nessel En espagnol : ortiga En italien : ortica L’ ortie est une plante familière, elle suit l’homme et ses animaux domestiques. On dit que c’est une plante rudérale (plante se developpant sur des décombres, à proximité des maisons). Elles sont anémophiles et anémochores, ce qui signifie que c’est le vent qui assure le transport du pollen et la dispersion des graines. Leur tige, de section carrée, porte des feuilles cordiformes dentées et opposées. Toutes les parties aériennes sont garnies de nombreux poils dont seuls les plus grands sont urticants, disposant d’une fine pointe siliceuse qui se brise au moindre contact. L’urtication, sorte de brûlure douloureuse et prolongée, est due à l’injection accidentelle d’un liquide composé de formiate de sodium, d’acétylcholine et d’histamine qui est contenu dans la base des poils urticants. Les diverses utilisations de l’ortie. Au jardin : Le purin d’ortie : Stimule la croissance des végétaux Renforce les défenses des plantes face aux maladies et aux invasions de parasites Lutte contre les carences minérales des plantes Est répulsif pour certains pucerons, acariens,… Est répulsif pour les limaces (non dilué sur le sol, mais attention aux brûlures des végétaux car, pur, le purin est un bon désherbant). En médecine : Les orties ont notamment des propriétés hémostatiques, dépuratives, diurétiques, antianémiques et cholagogues (entraînant la bile). Autres utilisations : 6 Les orties possèdent des qualités alimentaires et thérapeutiques. Les feuilles jeunes peuvent être consommées comme des épinards, la cuisson détruisant les principes urticants; elles peuvent aussi se consommer en salade ou en soupe, par exemple. Les orties sont également utilisées pour l'alimentation des volailles, du bétail et plus particulièrement des porcs. L’ortie a aussi été cultivée comme plante textile, elle a servi également à produire du papier monnaie et dans l’Antiquité, les Egyptiens utilisaient la graine pour en extraire une huile alimentaire. Faune des orties : De nombreuses espèces d’insectes sont inféodés à cette plante. Pas moins d’une soixantaine d’espèces de Lépidoptères se développent aux dépens des orties, dont certaines en sont strictement dépendantes. Parmi les espèces les plus représentatives figurent les seuls papillons de jour des orties, soit 6 vanesses : la Petite Tortue, le Paon du jour, la Carte géographique avec ses deux formes annuelles, le Robert le Diable, le Vulcain et la Belle dame. On trouve aussi : - Des syrphes (mouches ressemblant à des guêpes) déposant leurs larves dans des galeries creusées dans la tige - Des coccinelles déposent leurs larves prédatrices des pucerons - Les escargots en sont des consommateurs occasionnels - Certains oiseaux y construisent leur nid ou nourrissent leurs jeunes avec les graines - D’autres coléoptères et aussi des insectes prédateurs des insectes cités plus haut. - ... Purin d’ortie Prenez 1 kg de plantes fraîches en fermentation dans 10 litres d’eau de pluie ou de source non traitée (éviter de l’eau contenant du chlore) dans un récipient en plastique. Ne pas tasser les orties mais les couper si possible. Couvrez. Surveiller attentivement la fermentation. Brassez tous les 2 jours. Quand il n’y a plus de mousse qui remonte à la surface, c’est que la fermentation est terminée. Filtrer soigneusement avant le stade de putréfaction. Dilution : 5 % en traitement sur les feuilles ; de 10 à 20 % en engrais. Traiter les plantes avec 2 passages d’ un purin dilué à 5 % plutôt qu’un seul avec du produit dilué à 10 %. Stockez en bidons plastiques bien pleins, hermétiques et à l’abri de la lumière et du gel dans des locaux frais. Bibliographie : - Les secrets de l’ortie, B. Bertrand, Collection Le Compagnon Végétal, Editions du Terran. Les vertus de l’ortie, Yves Tissier, Le Courrier du Livre Entomofaune des orties, Hervé Guyot, in Insectes n°158. Découvrir l’ortie, LPO. 7 La grande araignée des grottes – Meta menardi (Latreille,1804) L'Araignée européenne de l'Année 2012. Famille : Tetragnathidae Habitat : grottes La grande araignée des grottes - Meta menardi - n'appartient pas, comme les araignées du jardin, à la famille des araignées à toile géométrique typique, mais plutôt aux araignées à longues chélicères (Les chélicères sont les crochets venimeux articulés des araignées.). Description : La taille du corps de cette grande araignée est de 11 à 13 mm chez les mâles et de 14 à 17 mm chez les femelles. La coloration est généralement assez sombre; le céphalothorax est rouge-brun, l'abdomen pâle à brun sombre, les deux avec des marques noires. Deux larges taches sont souvent visibles. Les pattes sont brunes annelées de noir. L'accouplement chez ces araignées du genre Meta a généralement lieu en début d'été. Ensuite, de mi-juillet à début août, la femelle confectionne un cocon de 2 - 3 cm de diamètre qu'elle accroche à un fil. Le cocon contient environ 200 à 300 oeufs sur lesquels la femelle veille pendant 2 à 3 mois jusqu'à sa mort. Vers la fin du mois d'août, le cocon commence à se désintégrer et les jeunes araignées sont visibles à l'intérieur jusqu'au printemps suivant. Puis la progéniture se fraye un chemin à l'entrée de la grotte, où elle peut être rencontrée sur un certain nombre de jours voire de semaines. Quelques-uns des jeunes partent de là vers d'autres systèmes de grottes; les autres restent dans la grotte de leur naissance. De cette façon, la population est à la fois distribuée et maintenue. L'araignée atteint l'âge de 2 à 3 ans, contrairement à la plupart de nos araignées indigènes qui ne vivent qu'un an. La toile, de 20 à 30 cm de diamètre de cette grande araignée des grottes, peut être considérée comme très rudimentaire (à savoir une toile géométrique avec un moyeu ouvert) et elle est rarement utilisée pour attraper une proie. Meta menardi a tendance à passer beaucoup de son temps près de la paroi de la grotte où elle peut attraper cloportes, coléoptères, mille-pattes, papillons et mites hivernant ou d'autres petits animaux, occasionnellement même des escargots. Typiquement les proies sont suspendues à partir de la toile sur de petits fils. Ce comportement de chasse, sans liaison à la toile - qui a été initialement utilisée pour attraper la proie peut être vu comme une adaptation de la génétique comportementale de ces animaux à la vie dans les grottes. A cause de sa grande taille, c'est l'un des animaux des grottes les plus remarquables dans la zone tempérée. Ces araignées vivent toute l'année dans ces habitats ainsi que dans des puits de mine et cavités dans les roches naturelles. En conséquence, cette espèce a aussi été élue "araignée des grottes de l'année 2012". L'araignée représente donc un plus grand nombre d'animaux qui dépendent des retraites protégées et sans givre associées aux mines. 8 Avec son élection comme animal des grottes de l'année, Meta menardi a aussi été choisie comme "l'araignée européenne de l'année 2012". Cela confirme l'excellente coopération entre les biologistes des grottes et les spécialistes des groupes d'animaux vivant dans ces milieux. Les chercheurs sur les araignées (arachnologues) sont tributaires des connaissances locales et de l'expertise des chercheurs sur les grottes (spéléologues) afin d'en apprendre davantage sur les espèces présentes dans les habitats souterrains. Gardez les yeux ouverts la prochaine fois que vous visitez ce type de milieu, la grande araignée des grottes est quelque part à proximité! Christoph Hörweg Traduction française : Christine Rollard Source : European Society of Arachnology La biodiversité d’ailleurs…(petites news) L’animal le plus petit au monde : C’est un vertébré, une grenouille, plus précisément, mesurant 7,7 mm (elle tient sur une pièce d’un cent) et a été découverte en Nouvelle-Guinée par des biologistes américains. Celle-ci détrône le poisson d’Indonésie Paedocypris progenetica qui était jusqu’ici considéré comme le plus petit vertébré avec un peu plus de 8 mm de moyenne. Il a fallu trois mois de recherche aux biologistes pour le découvrir, surtout que cette grenouille possède un camouflage (livrée brune avec des taches noires). De plus, le mâle émet un cri d’insecte lors de la saison des amours. Ce batracien répond au doux nom de Paedophryne amauensis. L’explication avancée pour la découverte de cette espèce, est que la litière végétale qui couvre la Nouvelle-Guinée est riche en acariens dont elle se nourrit et qui n’intéresse pas les plus grandes espèces. À l’inverse, le plus grand animal au monde est la Baleine bleue avec 25 m de longueur. Sources : PloS One et AFP. 9 Dans notre bibliothèque Ce livre,écrit par A. Burnel, tente de vous familiariser avec le monde fascinant des oiseaux. Abondamment illustré, il traite de plus de 150 espèces, les plus communes, hirondelles, moineaux, mésanges, geais..., mais aussi quelques autres plus emblématiques, cigognes, grands ducs, faucons pèlerins..., régulièrement présentes comme nicheurs, migrateurs ou hivernants en Belgique mais également ailleurs en Europe. Il vous apprend à les reconnaître et donne quelques indications sur leur biologie. Quel est leur statut, que mangent-ils, où et quand peut-on les observer, d'où viennent les migrateurs, où vont nos oiseaux en hiver ? Autant de questions auxquelles une réponse concise est apportée dans un style clair et accessible aux noninitiés Bonne Lecture. Si vous ne souhaitez plus recevoir le Mot Zazaure, contactez Danielle Fontaine : [email protected] Prochain numéro en septembre 2012… 10