1. Propose deux inters pour
le texte ci-dessous.
2. Rédige les inters d’un de
tes papiers, qui n’en
comportait pas à
l’origine.
Même remarque que pour
le TP sur le titre: tes
prochains papiers seront
autant d’exercices
d’application sur les
inters.
travaux pratiques
LES INTERS
4 - FAIRE
1
les inters
Communic’ Action / Fadear
Nombre de diabétiques
ignorent qu’ils sont
diabétiques. Or, sans
traitement approprié, le
diabète entraîne de
sévères complications.
L
’urgence:dépister le diabète
chez les sujets « à haut
risque». Le dépistage est indis-
pensable à l’âge de quarante-cinq
ans, s’il existe au moins un cas
de diabète dans la famille et si la
personne est obèse. Le dépista-
ge devrait être systématique chez
tout patient présentant un fac-
teur de risque vasculaire (hyper-
tension artérielle…)
En fait, il y a diabète et dia-
bète, précise l’Union régionale
des caisses d’assurance maladie
(Urcam).Le diabète de type 1
le diabète maigre –,est aisément
dépisté dans la mesure où il s’ex-
prime dès le plus jeune âge,par
des signes cliniques (soif, aug-
mentation de l’appétit,perte de
poids…) Ce diabète est dit insu-
lino-dépendant:les diabétiques
doivent se soumettre à des injec-
tions répétées d’insuline.
Le diabète de type 2 est le
diabète gras,le diabète de la per-
sonne âgée, non insulino-
dépendant.On le découvre
généralement de manière for-
tuite, car le patient ne se plaint
de rien.C’est d’ailleurs pourquoi
«cette absence de signes révé-
lateurs en fait toute la gravité,
car les complications peuvent
déjà exister au moment de sa
découverte», souligne l’Urcam.
Le seul moyen de dépistage est
l’analyse de sang: «Deux prises
de sang à plus de 1,26 gram-
me de sucre par litre de sang
suffisent pour dire qu’une per-
sonne est diabétique», précise
le Professeur Philippe Thieblot,
chef du service endocrinologie
au CHU de Clermont-Ferrand.
Le diabète de type 2 appa-
raît le plus souvent après qua-
rante ans, chez des personnes
un peu obèses et sédentaires.Il
est souvent associé à d’autres
affections, comme l’hyperten-
sion artérielle ou l’hyperlipidé-
mie (excès de graisses dans le
Sept diabétiques sur dix ont plus de soixante ans
sang), qui touchent les mêmes
profils de patients. Contraire-
ment aux idées reçues,on peut
être diabétique sans manger de
sucre,ou presque.«Ce n’est pas
l’excès de sucre qui cause le dia-
bète, mais l’excès de calories»,
précise à ce propos le docteur
Guyon,médecin à la MSA.Et cela
explique ceci:le traitement des
patients repose principalement
sur l’éducation du patient (régi-
me alimentaire, exercice phy-
sique, arrêt du tabac). Lorsque
ces mesures d’hygiène de vie se
révèlent insuffisantes,il faut alors
envisager l’utilisation de médi-
caments pour faire baisser la gly-
cémie.
André GUILLOUX
Contact: Union régionale des
caisses d’assurance maladie
(Urcam), tél. 04.73.31.74.28
.
Dépister le
diabète
dès quarante-cinq ans
Si beaucoup de
diabétiques ignorent
qu’ils le sont, c’est
que «le dépistage
n’est pas organisé»,
reconnaît l’Urcam,
qui lance une
campagne de
sensibilisation dans
ce sens.
6500 diabétiques de type 2
ont été recensés dans le Puy-
de-Dôme, parmi les ressortis-
sants du régime général de la
sécurité sociale (75% du total
des assurés sociaux).
68% des diabétiques ont plus
de 60 ans. Le risque cardiaque
est de trois à six fois plus élevé
chez le diabétique; le diabète
est la première cause de céci-
té acquise de l’adulte; 25 à
30% des dialysés sont diabé-
tiques, les affections du pied
représentent 20% des journées
d’hospitalisation chez les dia-
bétiques…
?
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