Généralement l'immunité est définitive mais il est possible, quoique rarissime, d'observer
une deuxième varicelle chez un sujet immunodéprimé ou chez les enfants l'ayant fait une
première fois avant 2 ans, quand le système immunitaire est moins réactif et ne
développe pas suffisamment d'anticorps efficaces.
Le virus reste en sommeil dans les ganglions nerveux para vertébraux et peut plus tard se
trouver à l’origine d’un zona pendant une période de dépression immunitaire (maladies
infectieuses, vaccinations multiples, chimiothérapie, dépression).
Varicelle compliquée :
Bien que bénigne dans la très grande majorité des cas, la varicelle peut se compliquer, en
particulier chez les sujets immunodéprimés, les nourrissons, les adultes, les femmes enceintes.
Grossesse et varicelle congénitale :
Chez la femme enceinte, le risque, dans les 20 premières semaines, est de contaminer le fœtus
qui peut développer une varicelle congénitale. Après la 20e semaine, si l'enfant est contaminé, il
est susceptible de présenter un zona dans les premières semaines ou mois de sa vie.
Chez la femme enceinte cette maladie est grave pour la femme et le fœtus si la mère n'a pas eu
la varicelle, sachant que la maladie reste souvent inapparente. Entre 97 et 99 % des femmes
sont en fait immunisées à l'âge adulte. Chez la femme enceinte, la varicelle est responsable de
dix fois plus de pneumonies : le risque de mortalité augmente parallèlement d'un facteur trois
de 11 à 35 % des cas. Chez le fœtus, la varicelle peut provoquer des malformations si la
maladie est contractée avant cinq mois. Chez le nouveau-né, une varicelle congénitale
néonatale peut survenir si sa mère a eu la varicelle quelques jours avant ou après la naissance.
Cette varicelle congénitale néonatale est très grave avec une mortalité de 20 %.
Traitement :
Chez les formes banales de l'enfance, la maladie n'est pas grave et ne relève que de la prise en
charge des symptômes : fièvre, démangeaisons. Lors de la phase éruptive, il est important
d'éviter que l’enfant se gratte (couper les ongles au ras, voire utilisation de moufles chez le petit
enfant), car cela peut provoquer des cicatrices cutanées inesthétiques définitives. Un