« Time Hominem unibus tibri » Phrase de Tomas d’Aquin, je « crains l’homme d’un seul libre ».
Le libéralisme est économique mais également politique.
II Le libéralisme politique
A La doctrine du libéralisme politique.
Comme le libéralisme économique, le libéralisme politique veut restreindre autant qu’il est possible, veut restreindre
le poids et l’action de l’Etat. Il y a deux écoles libérales :
L’école de la résistance, notamment au pouvoir qui considère l’Etat comme un ennemi.
L’école de l’organisation du pouvoir. Cette école de l’organisation cherche à trouver les formes
constitutionnelles compatibles avec la liberté.
C’est la deuxième forme qui s’est imposée pendant le « Grand XIXème siècle ».
Dans les grands maîtres du libéralisme : Benjamin Constant ( : est un homme politique et écrivain franco-suisse, aux
positions libérales classiques.). Le libéralisme recommande le rejet de ce qui est imposé à l’individu par l’Etat au delà
de tout ce qui est strictement nécessaire au MAIntient ou à la défense des intérêts de l’individu. Ce libéralisme va
s’employer à démystifier l’Etat, à désacraliser la politique et ce n’est pas un phénomène nouveau, car cette
désacralisation apparaît dès les années 1814. Il y aura toute fois plusieurs exceptions, notamment dans la période
républicaine. L’Etat est conçu comme une société anonyme garantissant des avantages à ses actionnaires. Si l’Etat
peut contraindre des individus c’est uniquement pour sauvegarder ses intérêts. L’individu est donc la fin suprême de
l’Etat et de l’individu. Dans ses conditions, cela signifie que l’individu doit rester maître et l’Etat doit donc être neutre
et respecter les opinions. L’Etat ne doit pas se charger de l’éduction c'est-à-dire de l’éducation des individus,
notamment ne dois pas intervenir dans l’éduction. Mais également au sujet de l’injustice sociale. L’Etat cherche à
régler les conflits en évitant de faire usage de la contrainte autoritaire. Il faut donc que tous les individus partagent les
mêmes valeurs morales mais également les mêmes valeurs sociales. Il faut donc que tous les membres de la société
respectent les mêmes règles. Les règles mystiques de l’Etat ne signifient pas pour autant qu’il rejette tous les
principes antérieurs, notamment les principes de 1789, mais également il défend le principe de constitutionnalité. Les
régimes successifs devront donc intégrer dans les constitutions, les règles du jeu électorales et autant que faire se
peut, les libéraliser progressivement.
B L’affirmation du libéralisme individuel.
L’individualisme libéral est la doctrine successive des droits de l’homme : par exemple, l’impôt librement consentie, la
liberté publique et individuelle, la liberté de la presse, les cultes, la propriété inviolable et sacrée ou encore la vente
des biens nationaux irrévocables. Il est important de souligner que les libéraux font références à la déclaration des
droits de 1789 et non à celle de l’An I de la République c'est-à-dire de 1793. Leur référence est la constitution
bourgeoise de 1791 et non pas celle de la souveraineté populaire de 1793. En 1789, les droits inaliénables et sacrés
sont la liberté, la propriété, la résistance à l’oppression et la sûreté. Mais dans ses droits, on ne parle pas de l’égalité
car l’égalité est un droit inaliénable qui apparaîtra dans la déclaration des droits de 1793. En 1793 est l’abolition de