#9825 : La tétine bio-fonctionnelle : une nouvelle approche dans la prévention des malocclusions dentaires  
 
 
 
Auteurs : 
 
Dominique ROSENBERG (1)  
 
1. , Université René Descartes Paris 5 - Exercice libéral exclusif en Odontologie pédiatrique, Paris, France 
 
Mots clefs : succion, tétine, open-bite, cross-bite, prévention, interception, traitement précoce 
 
Résumé :  
Le reflexe de succion-déglution est décelable très précocément in-utéro, et se divise en deux activités distinctes à la naissance : 
la succion nutritive et la succion affective. 
La  succion  affective  est  pratiquée  à  l’aide  d’un  doigt,  d’une  tétine,ou  d’un  doudou,  ce  qui  procure à  l’enfant  un  apaisement 
immédiat. 
Néanmoins, l’inconvénient majeur de la succion digitale ou de la tétine, est qu’elles génèrent des postures linguales au repos 
inadéquates, des sollicitations labiales insuffisantes ce qui se traduit par des malocclusions de type béance antérieure, canines 
non travaillantes, articulés croisés postérieurs, proalvéolies maxillaires. 
Afin de réduire le risque de malocclusions dentaires liées à la succion régulière d’une tétine, un  orthodontiste autrichien a conçu 
de  nouvelles  tétines  bio-fonctionnelles  commercialisées  par  les   Sociétés  Curaprox/Curaden  France sous  l’appellation" 
tétines Curaprox Baby". 
  
Elaborées  comme  des  éducateurs  fonctionnels,  leur  forme  a  été  pensée  pour  minorer  les  béances  antérieures,  stimuler  la 
croissance transversale, et la tonicité labiale. Elles présentent des embouts aplatis, de petits évents qui générent une pression 
transversale sur les procès alvéolaires et de petites perles sur la plaquette antérieure qui stimulent la muqueuse labiale. 
Elles existent en trois tailles différentes, selon l’âge et le poids de l’enfant. 
  
Proposées dès la naissance, ces tétines bio-fonctionnelles peuvent limiter l’apparition des malocclusions pré-citées et éviter la 
nécessité d’une correction ultérieure  contraignante et coûteuse. 
 La  présentation   orale  reprend  deux  études  ciblées  sur  ces  nouvelles  tétines,  menées  dans  une  université  suisse  par  des 
orthodontistes, qui tendent à confirmer le postulat de départ.