TABLE DES MATIÈRES 7
Introduction
Dans ce mémoire, on s’intéresse de l’appartenance d’un polynôme à un idéal de K[x1,...,xn].
Tant que l’algorithme de la division euclidienne dans K[x1,...,xn]ne permet pas de tester si un
polynôme fappartient à l’idéal engendré par les polynômes fi, parce que le reste dépend de l’ordre
choisi pour les polynômes fialors pour remédier ceci, on a besoin du concept de bases de Gröbner.
Rappelons qu’une base de Gröbner d’un idéal Ide l’anneau de polynômes est un ensemble de
générateurs de cet idéal vérifiant certaines propriétés supplémentaires. Cette notion a été introduite
dans les années 1960 par Bruno Buchberger qui lui a donné le nom de son directeur de thèse Wolf-
gang Gröbner.
Les bases de Gröbner ont le gros avantage de ramener l’étude des idéaux polynomiaux à l’étude
des idéaux monomiaux (c’est-à-dire formés de monômes), ces derniers idéaux étant plus faciles à
appréhender.
Soit Kun corps (commutatif). Revenons un instant sur le cas des polynômes à une seule variable :
l’anneau K[X] est principal, et un idéal Ide K[X] se représente naturellement par son générateur
principal. Mieux, l’algorithme d’Euclide permet de déterminer celui-ci à partir d’une famille finie
de générateurs, et ainsi de tester l’appartenance d’un polynôme à I.
La notion de base de Gröbner permet de répondre aux problèmes suivants.
1. Un idéal de K[x1,...,xn]possède-t-il toujours un nombre fini de générateurs, autrement dit
peut-on écrire
I=hf1,..., fsi