Tout comme sa mère, elle représente la vertu.
Elle n'est pas d'apparence séduisante, et n'est pas amoureuse.
L’Héritage de la comédie grecque et latine :
Il ne nous reste que quelques fragments de cette vie théâtrale :
quelques monuments plus ou moins bien conservés, des pièces (en
nombre infime au regard de l'extraordinaire activité dramatique des
auteurs latins), quelques écrits théoriques (comme Vitruve, qui, dans
le livre V du De Architectura traite des endroits propices à la
construction des théâtres, de leur architecture et de leur
acoustique).
Comme le prouve la programmation actuelle des saisons théâtrales, le
répertoire antique et surtout grec n'a jamais cessé d’être joué,
parfois dans un cadre antique. Et de la Renaissance au XXe siècle, les
auteurs n'ont jamais cessé d'adapter, de copier, de transformer le
théâtre grec. Dans le théâtre classique français, sur les douze
tragédies de Racine, quatre seulement ne s'inspirent pas de
l'antiquité gréco-latine. Dans le théâtre contemporain, Giraudoux
(Amphitryon 38, La Guerre de Troie n'aura pas lieu, Electre), Anouilh
(Antigone), Sartre (Les Mouches) et d’autres reprennent bon nombre
de thèmes de l’antiquité classique. Avec une nuance toutefois : de
Rome ne sont repris que les sujets (Britannicus, Bérénice, etc.), et
les sources ne sont pas des auteurs dramatiques, mais des historiens.