L'Organisation mondiale de la Santé définit la sédentarité comme « l'état dans lequel les
mouvements sont réduits au minimum et la dépense énergétique est proche de celle de repos ».
Dans un pays à forte influence technologique comme le nôtre, la sédentarité se caractérise par la
réduction progressive de l'effort physique dans la plupart de nos actes quotidiens : activité
professionnelle ou domestique.
En effet, on ne mange pas beaucoup plus qu'avant et nos apports en graisses, même s'ils sont
trop importants, n'ont pas beaucoup évolué au cours des dernières années. En revanche, la
sédentarité a fortement progressé!: d'une demande physique au travail, nous évoluons le plus
souvent vers une demande intellectuelle. D'une fatigue physique, nous évoluons vers une fatigue «
intellectuelle » qui se traduit par le stress, ou burn out.
Or le travail « cérébral » nécessite peu d'énergie et le cerveau ne consomme que du glucose. Les
muscles, quant à eux, consomment aussi du glucose, mais eux seuls sont capables de brûler des
acides gras.
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Un travailleur qui gare sa voiture à proximité de son bureau et dont les loisirs ne comportent que
des activités paisibles de jardinage, de bricolage ou de pêche est un sédentaire, même s'il
pratique une grosse activité physique une fois dans l’année tel que le carnaval ou trois à quatre
semaines de randonnée.
Les recommandations actuelles préconisent une activité physique :
-Qui dure minimum 30 minutes.
-D’intensité modérée (marche soutenue).
-Pratiquée au moins 5 jours/semaine.
Ou
-Qui dure 20 minutes.
-D’intensité élevée (jogging).
-Pratiquée 3 fois/ semaine.
En 2002, l'OMS classe la sédentarité comme le quatrième facteur de risque de mortalité dans le
monde. Une personne sédentaire voit donc son risque de morbidité et mortalité augmenté en
favorisant le surpoids et l’obésité et le développement de différentes pathologies chroniques.
Le surpoids et l’obésité
À l’échelle mondiale, le nombre de cas d’obésité a doublé depuis 1980.
En 2014, plus de 1,9 milliard d’adultes, de 18 ans à plus, étaient en surpoids, sur ce total, plus de
600 millions étaient obèses.
Le surpoids et l’obésité se définissent comme une accumulation anormale ou excessive de graisse
corporelle qui peut nuire à la santé. Notre poids résulte d'une interaction entre une prédisposition
génétique, qui conditionne notre capacité à grossir plus ou moins facilement, et l’environnement
qui joue un rôle important expliquant la progression inquiétante de cette maladie partout dans le
monde. Maladie liée au diabète car plus la quantité de graisse dans votre corps est importante,
plus votre organisme a besoin d’insuline.
Diabète de type 2
Chez un individu sain, le contrôle de la glycémie se fait par l’insuline, une hormone sécrétée par le
pancréas. L’insuline permet l’entrée du sucre dans les cellules pour qu’il soit utilisé comme
carburant, particulièrement dans les muscles et le foie.
Chez une personne atteinte de diabète de type!2, l’organisme devient incapable de réguler la
glycémie, c’est-à-dire le taux de glucose dans le sang. C’est alors que la glycémie s’élève, on parle
d’hyperglycémie.
À long terme, si la glycémie n’est pas abaissée par des traitements, cela peut causer de graves
problèmes de santé, en particulier des problèmes cardiovasculaires.